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Économie

Iran et États-Unis : négociations tendues sur le nucléaire à Rome

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Les discussions butent sur la question cruciale de l’enrichissement d’uranium, alors que les deux camps campent sur leurs positions.

Un nouveau round de négociations s’est ouvert vendredi à Rome entre l’Iran et les États-Unis, sous médiation omanaise, dans l’espoir de relancer le dialogue sur le programme nucléaire iranien. Ces échanges, les cinquièmes depuis avril, interviennent dans un contexte de fortes tensions, les deux parties affichant des positions inconciliables sur le niveau d’enrichissement d’uranium autorisé.

Téhéran, qui revendique son droit au nucléaire civil, refuse toute limitation de ses capacités d’enrichissement, considérant cette exigence comme une atteinte à sa souveraineté. De leur côté, Washington et ses alliés occidentaux, soutenus par Israël, redoutent que l’Iran ne se dote à terme de l’arme atomique. Les États-Unis ont clairement exprimé leur refus d’accorder à Téhéran ne serait-ce qu’un pourcent de marge de manœuvre en la matière.

L’accord de Vienne de 2015, dont Washington s’est retiré unilatéralement en 2018 sous l’administration Trump, reste au cœur des désaccords. L’Iran, en représailles aux sanctions américaines rétablies à l’époque, a progressivement accru son niveau d’enrichissement jusqu’à 60 %, bien au-delà des 3,67 % initialement prévus, tout en restant en deçà du seuil militaire.

Malgré les déclarations optimistes de certains responsables américains, les négociations semblent dans l’impasse. Les deux camps reconnaissent l’existence de « désaccords fondamentaux », tandis que Téhéran réaffirme qu’aucun compromis n’est possible si ses revendications ne sont pas entendues. La communauté internationale observe avec inquiétude ces pourparlers, dont l’issue pourrait redéfinir les équilibres géopolitiques au Moyen-Orient.

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