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[Frontignan] Covid-19-Les transports scolaires reprennent du service

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Suite au placement en quarantaine d’animateurs de l’accueil de loisirs périscolaire/ALP des Terres Blanches 1, le temps de les dépister, et afin de prioriser le maintien d’un ALP, les transports scolaires avaient été suspendus à partir du mardi 22 septembre jusqu’à nouvel ordre. Permettant ainsi de repositionner les 2 animateurs normalement mobilisés par bus sur l’ALP.

Après le retour des animateurs, testés négatifs, et en accord avec Hérault transport, la reprise des transports scolaires est donc effective depuis ce matin.

Les familles concernées par le transport ont d’ores et déjà été prévenues.

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Frontignan : Cédric Delapierre interpelle la Région sur la gare multimodale

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Frontignan : Cédric Delapierre interpelle la Région sur la gare multimodale

Alors que la Région Occitanie adopte son budget primitif 2025, Cédric Delapierre, conseiller régional et probable candidat aux municipales de Frontignan, exprime ses inquiétudes quant à l’évolution de la gare multimodale et la hausse des dépenses régionales.

Lors de la dernière séance du conseil régional, Cédric DELAPIERRE a réaffirmé son engagement à suivre de près le projet de la gare multimodale de Frontignan, annoncée par Carole DELGA, présidente de la Région Occitanie. Il a interpellé l’exécutif régional sur l’état d’avancement du dossier et s’est étonné du retard dans la transmission des documents demandés en décembre dernier. Face à l’absence de réponse, il a dénoncé un manque de transparence et une gestion administrative défaillante.

Dans le même temps, il s’est montré particulièrement critique à l’égard du budget 2025 adopté par la majorité régionale, notamment en raison des hausses de charges et de dépenses. Si Carole DELGA justifie ces augmentations en mettant en avant l’investissement régional — l’Occitanie restant la première région française en la matière — Cédric DELAPIERRE estime que ces choix pèsent trop lourdement sur les finances publiques.

La présidente de Région, a défendu une politique axée sur cinq priorités — le pouvoir d’achat, l’emploi, la santé, la transition écologique et l’action citoyenne—. Elle a rappelé les projets structurants pour l’Occitanie, comme la mise en service d’éoliennes en mer, la réouverture de lignes ferroviaires ou encore la gratuité des transports pour les jeunes. Toutefois, Cédric DELAPIERRE maintient que ces ambitions ne doivent pas occulter la nécessité d’une gestion budgétaire plus rigoureuse. Le budget primitif a finalement été adopté à une large majorité, tandis que les élus du Rassemblement National se sont opposés au texte.

Au-delà de cette intervention, Cédric DELAPIERRE intensifie sa présence à Frontignan et n’hésite pas à faire remonter à la Région les problèmes rencontrés par les habitants de la commune, confirmant ainsi son ancrage local et laissant peu de doute sur son intention de briguer la mairie. Face à Michel ARROUY, maire socialiste sortant, le duel s’annonce frontal et décisif.

Dans un bassin de Thau où la droite s’est affirmée ces dernières années, Frontignan représente l’ultime bastion socialiste, une position que Cédric DELAPIERRE entend bien faire basculer. Les autres candidatures, si elles émergent, ne pèseront que marginalement sur l’issue de ce face-à-face qui s’annonce comme le véritable enjeu de cette élection municipale 2026.

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Sète : la Région Occitanie sort victorieuse du contentieux sur la digue du port

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Sète : la Région Occitanie sort victorieuse du contentieux sur la digue du port
©RégionOccitanie

La Cour administrative d’appel de Toulouse met un point final au différend opposant la Région Occitanie aux entreprises constructrices de la digue du port de Sète. Un jugement décisif qui laisse trois sociétés privées face à leurs responsabilités.

Dans un arrêt rendu le 4 février 2025, la Cour administrative d’appel de Toulouse a annulé le jugement du tribunal administratif de Montpellier, qui avait initialement condamné la Région Occitanie à rembourser 5,6 M€, aux sociétés de construction impliquées dans la réalisation de la digue du port de Sète. Désormais, ces dernières devront assumer seules le coût des désordres survenus sur l’ouvrage.

L’affaire remonte à 2011, lorsqu’une série de mouvements anormaux de la structure causés par la houle est apparue sur la digue, compromettant sa solidité face aux assauts des vagues. L’expertise diligentée à la demande de la Région Occitanie avait mis en lumière des vices de conception et d’exécution, engageant la responsabilité des constructeurs au titre de la garantie décennale.

Après une première condamnation des entreprises en 2017, modifiée en appel en 2019 par la Cour administrative d’appel de Marseille, puis confirmée par le Conseil d’État en 2020, les sociétés RAZEL BEC, OCÉLIAN et BOUYGUES TP avaient tenté une nouvelle offensive judiciaire. Leur argument, la Région Occitanie, devenue maître d’ouvrage de la digue après son transfert de l’État en 2007, devait assumer les fautes commises par le service maritime et de navigation du Languedoc-Roussillon [SMNLR], qui aurait été sous sa responsabilité après le transfert de l’ouvrage.

Un premier succès leur avait été accordé en novembre 2022, lorsque le tribunal administratif de Montpellier avait condamné la Région Occitanie à prendre en charge 81 % des sommes qu’elles avaient été contraintes de verser. Mais la Région, refusant de porter seule le fardeau d’un ouvrage dont elle n’avait ni conçu ni dirigé les travaux, avait fait appel de la décision.

Début février, La Cour administrative d’appel de Toulouse a finalement donné raison à la Région Occitanie, rejetant la demande des constructeurs et annulant le jugement du tribunal administratif de Montpellier.

Selon les juges, les entreprises auraient dû soulever plus tôt l’argument de la faute du maître d’ouvrage pour tenter d’échapper à leur responsabilité. Le principe du « recours parallèle », qui empêche une partie de relancer une affaire sous un autre angle après une condamnation définitive, leur a été fatal. L’affaire avait été jugée, et il était trop tard pour réécrire l’histoire.

Avec ce jugement, les trois sociétés de construction doivent maintenant assumer seules la facture de 6,9 M€ ainsi que les 289 841,06 € de frais d’expertise. Les entreprises devront également rembourser 1 500 € à la Région au titre des frais de procédure, tandis que leur demande d’indemnisation des frais de justice a été rejetée.

Avec cette décision, la justice clôt un chapitre houleux de l’histoire du port de Sète. Mais elle laisse une interrogation en suspens, à qui revient vraiment la responsabilité des erreurs initiales ? Une question qui, cette fois, restera sans réponse judiciaire.

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Frontignan : Une bombe américaine de la Seconde Guerre mondiale découverte sur un chantier

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Frontignan : Une bombe américaine de la Seconde Guerre mondiale découverte sur un chantier
©Pref34

Une bombe américaine de la Seconde Guerre mondiale a été mise au jour sur le site de l’ancienne raffinerie de Frontignan lors des travaux de dépollution. Les autorités ont immédiatement déployé les mesures de sécurité nécessaires en vue de sa neutralisation.

Lors des opérations de dépollution menées sur l’ancien site de la raffinerie Exxon Mobil à Frontignan, une bombe d’aviation datant de 1944 a été découverte le mardi 4 février. L’engin, d’une longueur de 1,2 mètre et d’un poids de 220 kg, contenait environ 100 kg d’explosifs. Cette trouvaille, bien que spectaculaire, n’a pas surpris les experts en raison des bombardements alliés qui avaient ciblé cette zone stratégique du littoral héraultais pendant la Seconde Guerre mondiale.

Conscient des risques liés à de telles opérations, l’exploitant du site avait prévu la présence d’un démineur privé chargé d’inspecter chaque excavation. Dès la mise au jour de la bombe, les protocoles de sécurité ont été immédiatement activés, et la préfecture a été alertée afin d’organiser l’intervention des démineurs de la sécurité civile. Ces derniers sont intervenus sans délai et ont procédé à la sécurisation du site en enfouissant l’engin sous 100 tonnes de sable et en délimitant un périmètre de sûreté.

Aucune menace ne pèse sur la population ni sur le personnel du chantier, permettant ainsi la reprise des travaux de dépollution. Ce matin, une réunion en préfecture a rassemblé le préfet, le maire de Frontignan et les différents services concernés, notamment les démineurs de la sécurité civile, la police nationale, la DREAL ainsi que les représentants de l’exploitant et de SNCF Réseau. L’objectif de cette concertation était d’élaborer un plan d’action précis en vue de la destruction de la bombe, qui devrait intervenir début mars après une phase d’investigations menée jusqu’à fin février.

Les autorités assurent que toutes les mesures seront prises pour garantir la sécurité des habitants et minimiser les perturbations, notamment sur le trafic ferroviaire et la vie locale. La population sera informée avec précision des modalités d’intervention dès que le calendrier sera finalisé.

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