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Culture

Adieu au maestro californien : le monde de la musique pleure Brian Wilson

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Le cofondateur des Beach Boys, architecte du son des années 60, s’est éteint à 82 ans, laissant derrière lui un héritage musical indélébile.

La nouvelle du décès de Brian Wilson a provoqué une vague d’émotion dans le milieu artistique. Figure incontournable de la pop, le musicien, connu pour son rôle central au sein des Beach Boys, a marqué des générations avec ses mélodies ensoleillées et ses harmonies vocales révolutionnaires.

Dès l’annonce de sa disparition, les hommages se sont multipliés. Bob Dylan a salué sur les réseaux sociaux « un génie dont l’œuvre restera immortelle », tandis que Nancy Sinatra a évoqué des souvenirs mémorables, comme leur interprétation commune de *California Girls*. Ringo Starr, des Beatles, a rendu hommage à « un esprit unique », rappelant l’admiration que portait John Lennon pour l’album *Pet Sounds*, considéré comme un chef-d’œuvre intemporel.

Brian Wilson avait révolutionné la musique surf dans les années 60, mêlant guitares saturées, réverbérations envoûtantes et arrangements vocaux sophistiqués. Pourtant, derrière ces succès planants se cachait un homme tourmenté. Après une période faste, marquée par des tubes comme *Good Vibrations* ou *Help Me, Rhonda*, il a sombré dans la dépression, aggravée par des problèmes personnels et une consommation de drogues. Ce n’est que des décennies plus tard qu’il achèvera *Smile*, un projet longtemps inabouti, aujourd’hui célébré comme son opus magnum.

Sa vie fut aussi marquée par des épreuves familiales. Élevé par un père violent, il trouva dans la musique un échappatoire, fondant les Beach Boys avec ses frères et proches. Malgré des problèmes de santé, dont une surdité partielle, il a continué de composer, laissant une empreinte indélébile sur la culture pop.

Aujourd’hui, des millions d’auditeurs continuent de découvrir ou redécouvrir son œuvre, preuve que son héritage, à la fois joyeux et mélancolique, traverse les époques. Comme l’a résumé un admirateur : « Il était le Mozart américain – un génie venu d’ailleurs. »

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