Nous rejoindre sur les réseaux

Monde

Un conclave sous haute tension : les cardinaux entrent en scène pour élire le nouveau pape

Article

le

Dans un climat d’intense suspense, 133 princes de l’Église s’apprêtent à vivre un moment historique au cœur de la chapelle Sixtine, sous le regard du monde entier.

La Cité du Vatican vibre à l’heure d’un événement exceptionnel : ce mercredi après-midi, les cardinaux électeurs se retrancheront dans l’enceinte sacrée de la chapelle Sixtine pour désigner le successeur du pape François. Ce rituel immuable, scruté par des millions de fidèles, marquera un tournant pour l’Église catholique, forte de 1,4 milliard de membres.

La journée débutera par une messe solennelle en la basilique Saint-Pierre, présidée par le doyen du collège cardinalice. Puis, après un temps de recueillement dans la chapelle Pauline, les électeurs gagneront la Sixtine, isolée du monde extérieur. Toute connexion téléphonique y sera coupée, et les participants devront respecter un serment de silence absolu sous peine d’excommunication.

C’est sous le chef-d’œuvre de Michel-Ange, *Le Jugement dernier*, que se dérouleront les votes. Un premier scrutin aura lieu en fin de journée, mais les observateurs s’attendent à ce que plusieurs tours soient nécessaires avant qu’un nom ne réunisse la majorité requise des deux tiers. L’attention se portera alors sur la fameuse cheminée de la Sixtine, dont la fumée blanche signalera l’élection du nouveau souverain pontife.

L’enjeu dépasse largement les cercles religieux. Des milliers de journalistes couvrent l’événement, tandis que des paris s’organisent sur l’identité du futur pape. Plusieurs noms circulent parmi les favoris, reflétant la diversité géographique de l’Église : de l’Italien Pietro Parolin au Philippin Luis Antonio Tagle, en passant par le Français Jean-Marc Aveline.

Ce conclave s’annonce particulièrement imprévisible, avec une représentation inédite des Églises des « périphéries », chères à François. Les tensions entre traditionalistes et réformateurs, ainsi que les défis géopolitiques actuels – des conflits au Moyen-Orient aux bouleversements politiques en Occident – pourraient influencer le choix des cardinaux.

Dans les rues de Rome, l’attente est palpable. « Le nouveau pape devra incarner l’universalité de l’Église tout en restant proche des plus fragiles », confie un passant. Un défi de taille pour celui qui devra guider la barque de Pierre dans une époque tourmentée.

Click to comment

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Les + Lus