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Trump proclame un cessez-le-feu entre Téhéran et Tel-Aviv : une trêve fragile sous haute tension

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L’annonce surprise du président américain contraste avec les démentis iraniens et les frappes qui se poursuivent, plongeant la région dans l’incertitude.

Dans une déclaration inattendue, l’ancien président américain a affirmé l’établissement d’une trêve entre Israël et l’Iran, mettant potentiellement fin à douze jours de conflit marqués par des échanges de frappes aériennes et des attaques contre des infrastructures nucléaires. Selon ses propos diffusés sur les réseaux sociaux, les deux belligérants auraient convenu d’un arrêt complet des hostilités, devant entrer en vigueur par étapes à partir de mardi matin.

Cependant, cette version des faits a été immédiatement tempérée par les autorités iraniennes. Le ministre des Affaires étrangères a nié l’existence d’un accord formel, tout en laissant entendre que Téhéran suspendrait ses opérations militaires à condition qu’Israël cesse ses attaques en premier. Cette position reflète les profondes divergences persistantes entre les deux camps, alors que des explosions ont encore retenti dans la capitale iranienne dans la nuit, selon des témoins locaux.

Le contexte reste extrêmement volatil. Quelques heures avant l’annonce de la trêve, l’Iran avait lancé des missiles sur une base américaine au Qatar en représailles à des raids américains contre ses sites nucléaires. Les représailles, décrites comme « mesurées » par les analystes, visaient manifestement à éviter une escalade incontrôlable. Les États-Unis ont minimisé l’impact de ces tirs, saluant même la « prévenance » iranienne d’avoir alerté à l’avance pour limiter les pertes humaines.

Sur le terrain, le bilan humain s’alourdit. Les frappes israéliennes auraient fait plus de 400 morts en Iran, principalement des civils, tandis que les attaques iraniennes ont causé 24 décès en Israël. Les installations nucléaires restent au cœur des tensions : Tel-Aviv affirme vouloir neutraliser définitivement les capacités atomiques de son rival, tandis que Téhéran maintient que son programme est strictement pacifique. L’Agence internationale de l’énergie atomique, incapable d’accéder aux sites bombardés, peine à évaluer l’étendue des dégâts.

Dans ce climat d’extrême méfiance, la perspective d’un apaisement durable semble incertaine. Alors que des manifestants iraniens défilaient en criant « Mort à l’Amérique », les déclarations optimistes de l’ancien président américain contrastent avec la réalité d’un conflit dont les braises semblent loin de s’éteindre. La communauté internationale retient son souffle, redoutant qu’une nouvelle étincelle ne ravive les flammes de la guerre.

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