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Mpox: un premier cas du nouveau variant identifié en France

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Mpox: un premier cas du nouveau variant identifié en France

Les autorités sanitaires françaises annoncent le premier cas du nouveau variant de mpox sur le territoire, soulignant la nécessité de mesures préventives adaptées.

Un nouveau variant du virus mpox, connu sous le nom de clade 1b, a été identifié pour la première fois en France, confirmant les inquiétudes des autorités sanitaires quant à la propagation potentielle de cette maladie. Le cas signalé concerne une résidente de Bretagne, diagnostiquée au CHU de Rennes, qui n’a pas voyagé en Afrique centrale, mais qui a été en contact avec des personnes revenant de cette région.

L’identification de ce cas est le résultat d’un système de surveillance efficace mis en place par le ministère du Travail, de la Santé. Les investigations sont en cours pour retracer l’origine de la contamination et identifier les personnes contacts, ce qui est crucial pour limiter la propagation du virus. Malgré ce cas isolé, le ministère rassure la population générale sur le faible risque d’infection par le clade I du Monkeypox en France et en Europe, selon le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC).

Le virus mpox, autrefois appelé variole du singe, se manifeste par des symptômes tels que des lésions cutanées, une forte fièvre et des douleurs musculaires. Originellement confiné à quelques pays africains, le mpox a commencé à se propager globalement depuis 2022, avec une double épidémie en cours : une en Afrique centrale principalement chez les enfants, et une autre, due au clade 1b, touchant des adultes dans l’Est de la RDC et les pays voisins.

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a maintenu le plus haut niveau d’alerte en novembre dernier, reflétant l’augmentation des cas et des pays touchés. En 2024, la France a enregistré 215 cas de mpox, tous liés au clade 2b, avec une moyenne de 3 cas déclarés par semaine en fin d’année.

Les autorités sanitaires insistent sur l’importance de la vaccination pour les publics à haut risque, incluant les hommes ayant des relations sexuelles avec d’autres hommes et les travailleurs du sexe. Les personnes ayant des liens étroits avec les pays d’Afrique centrale où le virus est endémique peuvent également se faire vacciner de manière préventive.

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