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Frontignan – Une collégienne agressée sexuellement, les élus RN dénoncent le laxisme

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Frontignan Une collégienne agressée sexuellement, les élus RN dénoncent le laxisme de l'État

À la suite des révélations publiées dans la presse locale sur des agressions sexuelles perpétrées contre une collégienne de 13 ans à Frontignan, les élus régionaux et départementaux du Rassemblement National montent au créneau et réclament des sanctions exemplaires.

Le 23 avril 2025, le journal Midi Libre révélait une affaire d’une extrême gravité survenue dans un collège de Frontignan. Une jeune fille de 13 ans aurait été victime d’agressions sexuelles répétées de la part d’autres élèves de son établissement. Face à ce drame, les réactions se multiplient.

Dans un communiqué publié dès le lendemain, les élus du Rassemblement National de l’Hérault se disent profondément choqués. Cédric Delapierre, conseiller régional et responsable RN de la 8e circonscription, Johana Maurel, vice-présidente du groupe RN au Conseil régional, et Julien Gabarron, député de l’Hérault et délégué départemental du RN, expriment leur soutien total à la victime, à sa famille et à ses proches. « Leur douleur est la nôtre », écrivent-ils.

Pour les signataires, cette affaire illustre une réalité bien plus large, celle d’une jeunesse exposée à une violence scolaire trop souvent minimisée. « Ce drame illustre une triste réalité que trop de familles vivent dans le silence », dénoncent-ils, avant d’en appeler à un sursaut politique.

Leur communiqué est sans ambiguïté. Ils demandent « la tolérance zéro » face à ce type d’agression, et appellent à mettre un terme à ce qu’ils considèrent comme une forme de « laxisme » de l’État. « Stop à l’impunité », insistent-ils. Les auteurs, affirment-ils, doivent être sanctionnés « avec la plus grande fermeté ».

En filigrane de cette prise de position, c’est aussi l’action des pouvoirs publics et du ministère de l’Éducation nationale qui est interpellée. La gravité des faits révélés à Frontignan soulève des questions sur la prévention, le suivi des élèves à risque, et l’efficacité des protocoles de signalement et de protection dans les établissements scolaires.

L’enquête est en cours. Mais déjà, cette affaire devient un marqueur politique, et pourrait relancer le débat sur la sécurité à l’école, les responsabilités des chefs d’établissement, et le rôle de l’institution judiciaire.

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