Monde
Menace militaire américaine contre le Nigeria après des accusations de persécution religieuse
Le président américain a brandi la possibilité d’une intervention armée contre le Nigeria, l’accusant de tolérer des violences contre les communautés chrétiennes, des affirmations immédiatement contestées par les autorités d’Abuja.
L’administration américaine a émis une mise en garde sans précédent à l’encontre du Nigeria, évoquant un possible déploiement militaire si les autorités du pays ne mettaient pas fin à ce qu’elle qualifie de persécutions systématiques contre les populations chrétiennes. Dans une déclaration officielle, le locataire de la Maison Blanche a annoncé le gel immédiat de toute aide financière et la préparation de mesures militaires contre ce qu’il a décrit comme une nation déshonorée.
Le ministère de la Défense américain a reçu pour instruction de se tenir prêt à une éventuelle opération armée visant à éradiquer les groupes désignés comme terroristes islamistes. Ces annonces interviennent après le classement du Nigeria parmi les pays les plus préoccupants en matière de restrictions aux libertés religieuses, une décision justifiée par la supposée menace existentielle pesant sur les chrétiens locaux.
Les autorités nigérianes ont vivement rejeté ces allégations, affirmant que cette caractérisation ne correspondait pas à la réalité nationale. Le président nigérian a souligné la complexité des défis sécuritaires affectant son pays, où diverses crises se superposent sans relever de dynamiques purement confessionnelles.
La position américaine fait écho à des mois de pressions exercées par certains élus conservateurs et organisations religieuses évoquant un génocide des chrétiens. Pourtant, les observateurs spécialisés rappellent que l’instabilité au Nigeria découle de facteurs multidimensionnels incluant l’insurrection jihadiste dans le nord-est, les conflits agro-pastoraux au centre et les activités criminelles dans le nord-ouest.
Les violences intercommunautaires, souvent présentées comme religieuses, trouvent généralement leur origine dans des tensions liées à l’accès aux ressources naturelles et aux terres. Des sources crédibles indiquent d’ailleurs que les groupes armés jihadistes font davantage de victimes parmi les populations musulmanes.
Cette prise de position s’inscrit dans une approche diplomatique plus large où la défense de minorités religières spécifiques sert de justification à des positions géopolitiques. Une similarité peut être observée avec le traitement réservé à d’autres dossiers africains où la rhétorique protectionniste masque souvent des réalités socio-historiques complexes.
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