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Un sommet Ukraine-Russie-États-Unis ? Le Kremlin oppose une fin de non-recevoir

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Le porte-parole de Moscou a balayé l’idée d’une rencontre à trois, exigeant des avancées concrètes avant toute discussion au sommet.

La Russie a fermement rejeté la proposition du président ukrainien d’organiser un sommet réunissant Volodymyr Zelensky, Vladimir Poutine et Donald Trump. Les autorités russes estiment qu’une telle rencontre ne peut intervenir qu’après des négociations préalables entre les délégations des deux pays. Cette position marque un nouveau coup d’arrêt aux tentatives de médiation internationale, alors que le conflit entre dans sa quatrième année.

L’initiative avait été lancée par le chef de l’État ukrainien, qui s’est dit ouvert à un format trilatéral si Moscou refusait un face-à-face direct. Une suggestion restée lettre morte, Vladimir Poutine ayant déjà ignoré une précédente invitation à discuter en Turquie. Dans le même temps, Kiev poursuit ses efforts diplomatiques, comme en témoigne la visite de Volodymyr Zelensky à Berlin pour rencontrer le nouveau chancelier allemand, allié de poids dans le soutien à l’Ukraine.

Les tensions montent d’un cran entre Washington et Moscou, après les récentes déclarations incendiaires de Donald Trump. Le président américain a accusé son homologue russe de « jouer avec le feu », tout en réaffirmant son rôle clé dans la gestion de la crise. Ces échanges virulents surviennent dans un contexte d’escalade militaire, avec des frappes massives en Ukraine et une attaque de drones sans précédent contre le territoire russe.

Du côté des opérations sur le terrain, les forces ukrainiennes auraient lancé près de 300 drones en une seule nuit, visant notamment la capitale russe. En réponse, Moscou a revendiqué la destruction de la quasi-totalité de ces engins, tout en poursuivant ses offensives terrestres. Les autorités ukrainiennes dénoncent quant à elles une concentration de troupes russes près de la région de Soumy, laissant craindre une nouvelle vague d’assauts.

Alors que les pourparlers de paix peinent à aboutir, Kiev réclame des sanctions économiques plus sévères contre Moscou, notamment dans les secteurs énergétique et bancaire. Les prochains jours pourraient être décisifs, avec l’éventuelle annonce de mesures américaines supplémentaires et la finalisation du document russe exposant ses conditions pour un règlement durable du conflit.

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