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Protection des mineurs : l’Europe s’attaque aux dangers des réseaux sociaux

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Face à la prolifération de contenus nocifs en ligne, plusieurs pays européens, dont la France et la Grèce, militent pour un encadrement strict de l’accès des enfants aux plateformes numériques.

Plusieurs États membres de l’Union européenne renforcent leur offensive contre les risques que représentent les réseaux sociaux pour les jeunes utilisateurs. Cyberharcèlement, désinformation, promotion de comportements dangereux – les menaces en ligne poussent les gouvernements à agir. La Grèce, soutenue par la France et l’Espagne, propose d’instaurer une majorité numérique européenne, en dessous de laquelle les mineurs ne pourraient accéder à ces plateformes sans autorisation parentale.

Cette initiative, qui sera discutée lors d’une réunion ministérielle à Luxembourg, vise à harmoniser les règles au sein de l’UE. Les pays concernés dénoncent notamment les algorithmes qui exposent les enfants à des contenus addictifs, susceptibles d’aggraver l’anxiété, la dépression ou les troubles de l’image corporelle. La France, pionnière en la matière, a déjà légiféré pour imposer le consentement parental avant 15 ans, tandis que les sites pornographiques doivent désormais vérifier l’âge de leurs visiteurs – une mesure contestée par certaines plateformes.

Les propositions incluent également le développement de systèmes de vérification d’âge intégrés aux smartphones, ainsi qu’une meilleure modération des contenus sensibles. La Commission européenne, qui enquête actuellement sur des géants comme Meta et TikTok pour non-respect du règlement sur les services numériques, prépare une application de contrôle d’âge garantissant la protection des données personnelles.

Parallèlement, des lignes directrices incitent les réseaux sociaux à paramétrer les comptes mineurs en mode privé par défaut et à simplifier les outils de blocage. Une consultation publique doit finaliser ces recommandations d’ici la fin du mois, alors que Bruxelles intensifie sa surveillance des plateformes, y compris dans le secteur pornographique. L’objectif est clair : offrir un environnement numérique plus sûr pour les jeunes Européens.

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