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L’Iran rejette toute reprise imminente des négociations nucléaires avec Washington

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Téhéran affirme qu’aucun plan concret n’est en cours pour relancer le dialogue avec les États-Unis, contredisant les déclarations optimistes de l’administration américaine.

Les autorités iraniennes ont fermement démenti jeudi l’existence d’un quelconque projet de reprise des discussions sur le programme nucléaire avec Washington. Cette annonce fait suite aux propos du président américain, qui avait évoqué une reprise prochaine des pourparlers, allant jusqu’à évoquer la possibilité d’un accord. Le ministre iranien des Affaires étrangères a toutefois balayé ces spéculations, soulignant qu’aucun arrangement n’avait été conclu et qu’aucune feuille de route n’était établie pour engager de nouvelles négociations.

Le conflit récent entre l’Iran et Israël, marqué par des frappes aériennes et des représailles, a suspendu un cycle de discussions prévu en juin sous médiation omanaise. Téhéran réaffirme son droit à développer un programme nucléaire civil, tout en niant toute ambition militaire. Les précédentes négociations, aboutissant à l’accord de 2015, avaient été rompues par le retrait unilatéral des États-Unis trois ans plus tard.

Dans un discours public, le guide suprême iranien a minimisé l’impact des frappes américaines sur les installations nucléaires du pays, les qualifiant d’insignifiantes. Il a également affirmé que l’Iran avait infligé une « gifle cinglante » à Washington, tout en reconnaissant que des dégâts matériels importants avaient été subis. Les experts locaux évaluent actuellement l’étendue des dommages, tandis que le gouvernement envisage de réclamer des compensations.

Du côté américain, les déclarations divergent. Si la Maison Blanche a initialement assuré que le programme nucléaire iranien avait été considérablement retardé, des rapports confidentiels suggèrent que les retards ne dépasseraient pas quelques mois. Par ailleurs, l’Iran a adopté une loi suspendant sa coopération avec l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), une décision critiquée par plusieurs capitales occidentales, qui appellent à un retour au dialogue.

Alors que la tension semble retomber après le cessez-le-feu, la population iranienne exprime un mélange de soulagement et de méfiance. Les craintes persistent quant à la durabilité de la trêve, tandis que les analystes s’interrogent sur les réelles conséquences stratégiques des récentes frappes. Pour l’instant, aucune avancée diplomatique concrète ne se profile à l’horizon.

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