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Les Républicains face au dilemme de la participation gouvernementale
Le parti de droite est traversé par de profondes divisions concernant son éventuelle entrée dans l’exécutif Lecornu, opposant sénateurs et députés sur la stratégie à adviser.
La famille politique des Républicains affiche des positions contrastées quant à sa présence au sein du nouvel exécutif. Les parlementaires ont manifesté samedi leurs désaccords lors de différentes réunions internes. Les sénateurs, emmenés par Bruno Retailleau, se sont prononcés majoritairement contre toute participation, tandis que les députés, confrontés à des enjeux électoraux immédiats, y sont largement favorables.
Le président du parti a fermement exprimé son opposition lors d’un échange en visioconférence avec l’ensemble des élus. Selon plusieurs participants, Bruno Retailleau a estimé qu’une entrée dans le gouvernement constituerait « le dernier acte d’une dissolution dans le macronisme », annonçant qu’il déclinerait personnellement toute offre ministérielle. Cette position a reçu le soutien appuyé de Gérard Larcher, président du Sénat, qui a mis en garde contre les concessions budgétaires et régaliennes qu’imposerait selon lui le Parti socialiste.
À l’opposé, les députés ont défendu une ligne plus conciliante. Leur président de groupe, Laurent Wauquiez, a souligné la position « quasi unanime » des élus de la droite parlementaire en faveur d’une attitude responsable. Plusieurs orateurs ont plaidé pour un maintien des Républicains au sein de l’exécutif, arguant de la nécessité de stabiliser la majorité gouvernementale. Le porte-parole du groupe à l’Assemblée nationale a rappelé la singularité de leur formation politique, distincte selon lui des partis d’opposition systématique.
La configuration parlementaire actuelle confère aux députés républicains un rôle pivot, leur groupe constituant la deuxième composante du « socle commun » aux côtés des formations macronistes. Cette position stratégique explique en partie la prudence des élus de la chambre basse, nombreux à redouter des élections anticipées qui pourraient renforcer l’extrême droite dans leurs circonscriptions.
L’ancien Premier ministre Michel Barnier a pour sa part appelé à un soutien conditionnel au gouvernement, tandis que d’autres voix se sont élevées pour mettre en garde contre les conséquences institutionnelles d’un retrait. La perspective d’une dissolution et l’impossibilité de voter le budget ont été évoquées comme des risques majeurs. Ces divisions internes reflètent les tensions stratégiques qui traversent le parti, partagé entre la tentation de l’opposition ferme et la logique de la responsabilité gouvernementale.
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