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Les « papys braqueurs » de Kim Kardashian échappent à la prison : un verdict clément

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_**Neuf ans après l’agression, la justice française privilégie la santé des accusés et leur réinsertion, malgré la gravité des faits.**_

La cour d’assises de Paris a rendu son verdict dans l’affaire du braquage de Kim Kardashian survenu en 2016. Les cinq accusés, surnommés les « papys braqueurs » en raison de leur âge avancé et de leurs problèmes de santé, ont écopé de peines allant jusqu’à huit ans d’emprisonnement, mais aucun ne retournera derrière les barreaux. Le tribunal a pris en compte leur état médical critique et leur parcours sans incident depuis les faits.

Kim Kardashian, présente lors des audiences, a exprimé sa satisfaction tout en rappelant le traumatisme subi. « Cette nuit reste la plus terrifiante de ma vie », a-t-elle déclaré, tout en saluant le travail des autorités françaises. La star avait été séquestrée et dévalisée de bijoux d’une valeur de neuf millions d’euros dans un hôtel parisien.

Parmi les condamnés, Aomar Aït Khedache, 69 ans, sourd et diabétique, a reçu la peine la plus lourde, mais bénéficiera d’un aménagement pour éviter une nouvelle incarcération. Didier Dubreucq et Yunice Abbas, tous deux gravement malades, ont également vu leurs peines ajustées en raison de leur détention provisoire déjà effectuée. Le président du tribunal a souligné leur réinsertion réussie, tout en rappelant la violence psychologique infligée à la victime.

Deux autres prévenus, Gary Madar et Florus Héroui, ont été acquittés, faute de preuves suffisantes les reliant directement au braquage. L’accusation, qui réclamait initialement dix ans de prison, a dénoncé en vain leur implication présumée dans la préparation du coup.

Lors de son témoignage, Kim Kardashian avait surpris en pardonnant à ses agresseurs, affirmant croire aux secondes chances. Un geste qui contraste avec le faste affiché lors de sa venue au tribunal, où elle arborait des bijoux d’une valeur astronomique, rappelant ironiquement ceux volés neuf ans plus tôt.

L’affaire, suivie par des centaines de journalistes du monde entier, se clôt sur un verdict empreint d’humanité, mais qui relance le débat sur l’équilibre entre sanction et considérations médicales dans les procédures judiciaires.

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