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Politique

Le gouvernement suspend la révision de la taxe foncière

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Le Premier ministre annonce un report jusqu’au printemps pour repenser le mode de calcul de cet impôt, jugé inadapté et source de tensions politiques.

Le gouvernement a décidé de suspendre la réévaluation de la taxe foncière initialement prévue dans les prochains mois. Cette mesure, qui avait provoqué de vives réactions dans la classe politique, fera l’objet d’un réexamen approfondi d’ici mai ou juin prochain. Le Premier ministre a justifié ce délai par la nécessité d’adopter une méthode de calcul mieux adaptée aux réalités territoriales, évoquant même une approche pouvant varier d’une commune à l’autre.

L’augmentation envisagée résultait d’une actualisation des bases de calcul datant de 1959, un système désormais considéré comme obsolète. Selon les estimations, cette révision aurait entraîné une hausse moyenne de soixante-trois euros pour environ sept millions quatre cent mille logements concernés. Le chef du gouvernement a souligné l’incohérence d’appliquer un cadre national à des situations locales hétérogènes, tout en dénonçant les critiques excessives adressées aux collectivités territoriales.

Le mode de calcul actuel intègre des éléments dits « de confort » – présence d’eau courante, d’électricité ou de sanitaires – qui influencent artificiellement la surface taxable et, par conséquent, le montant de l’impôt. Le Premier ministre a pointé l’incompréhension que génèrent ces règles complexes, évoquant un risque pour le consentement des contribuables à l’égard de l’impôt.

Les réactions politiques ont été contrastées. La majorité présidentielle a salué une décision attendue, tandis que l’opposition de droite s’est félicitée d’avoir obtenu l’abandon d’une mesure jugée inéquitable. Les élus locaux, par la voix de leurs représentants, ont appelé à une réforme en profondeur des bases fiscales, plaidant pour une concertation apaisée et une analyse fine des conséquences département par département. Plusieurs maires ont insisté sur la nécessité de moderniser un système archaïque, tout en évitant des ajustements précipités qui amplifieraient l’inquiétude des propriétaires.

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