Poussan – Municipales 2026 – Un candidat face à l’héritière du système Commeinhes

Bruno Vandermeersch devrait officialiser sa candidature aux municipales de 2026. Face à lui, Florence Sanchez, maire sortante restée fidèle jusqu’au bout au système Commeinhes, malgré les conséquences pour ses administrés.

Selon nos informations, Bruno Vandermeersch, ancien adjoint de Florence Sanchez, s’apprête à franchir un cap décisif. Sauf retournement, il annoncera dans les prochains jours sa candidature aux prochaines élections municipales. Une suite logique pour celui qui, depuis plusieurs mois, a multiplié les signaux de rupture avec la majorité en place.

Le 25 mars dernier, au conseil municipal, il avait déjà pris ses distances [lire ici]. Abstention sur le budget, discours sans ambiguïté, retrait politique affirmé. Il ne cautionnait plus ni la méthode ni les orientations défendues par Florence Sanchez. La maire, dans un réflexe d’autorité, lui retirait immédiatement toutes ses délégations, affichant en public une rupture devenue irréversible.

Mais ce qui se joue désormais dépasse les relations personnelles. Florence Sanchez a été élue en 2020 sur un programme qu’elle a elle-même reconnu inapplicable, invoquant après son élection le manque de moyens. Comment une élue peut-elle proposer un programme aux habitants sans en avoir vérifié la faisabilité ? Depuis, ce mandat est marqué par une série de décisions incompréhensibles pour nombre de Poussanais.

En trois ans, les impôts ont augmenté à trois reprises [lire ]. La maire a soutenu à chaque fois des hausses décidées à Sète Agglopôle Méditerranée (SAM), alors que les services financés ne profitent pas à sa commune. Elle n’a jamais défendu les intérêts des habitants à la SAM. Pire encore, elle a continué de voter avec l’ancienne majorité autour de François Commeinhes, même après sa condamnation pour détournement de fonds. Une fidélité tenace qui interroge. À force de livrer sa commune à des décisions contraires à l’intérêt de ses administrés, certains élus s’interrogent sur ce qui a pu être négocié en échange de ce soutien. Le manque de transparence alimente les doutes.

En grande difficulté et dans l’incapacité à fournir des explications claires sur ce mandat chaotique, la maire de Poussan a pris une décision lourde de sens. Elle a cessé la diffusion des conseils municipaux, invoquant des raisons budgétaires. Une décision à contre-courant de l’exigence démocratique actuelle. Jusqu’alors disponibles sur YouTube, les séances permettaient aux citoyens de suivre les délibérations en toute transparence. Ce recul a été perçu par beaucoup comme une manière de couper le lien avec les administrés dans une période où les critiques s’accumulent [lire ici].

Ce choix de l’ombre contraste avec le positionnement clair de Bruno Vandermeersch. Là où la maire se replie dans le silence et l’opacité, lui a pris le parti de la transparence et de la rupture assumée. Après avoir quitté la majorité municipale, il a changé de camp à la SAM et refusé de reconduire le système porté par Commeinhes. Malgré les pressions, il a voté contre. Il a ainsi contribué à faire basculer l’agglomération vers une nouvelle gouvernance, plus respectueuse des équilibres. Grâce à ce vote, les Poussanais échappent à de nouvelles hausses d’impôts.

La position courageuse de Bruno Vandermeersch au sein de la SAM a été saluée par de nombreux maires du bassin de Thau, qui ont toujours combattu un système affairiste ne profitant qu’aux Sétois. Alors que certains élus continuaient de s’aligner par confort ou par fidélité politique, lui a choisi de défendre ses concitoyens, quitte à s’attirer des critiques. C’est cette capacité à résister, à tenir une ligne claire, qui fait aujourd’hui de lui un profil en phase avec les attentes d’une population en quête de renouveau. Son attachement à la transparence, à l’éthique et à une gestion rigoureuse des deniers publics s’inscrit pleinement dans la vague du changement que traverse le bassin de Thau. Les habitants veulent désormais des élus responsables, capables de dire non à un système et oui à leurs intérêts.

Le contraste entre les deux candidats est saisissant. D’un côté, une maire fidèle à un système affairiste condamné par la justice, incapable de défendre sa commune. De l’autre, un élu déterminé à tourner la page et à replacer ses habitants au cœur des décisions. Le choc politique à venir s’annonce intense, mais surtout décisif. Poussan devra trancher, soumission à une intercommunalité opaque, ou voix libre pour une commune enfin respectée.

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