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Kocani en deuil : la Macédoine du Nord pleure les 59 victimes de l’incendie d’une discothèque

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Une tragédie qui ébranle le pays et soulève des questions cruciales sur la sécurité des lieux publics. Les funérailles marquent un moment de recueillement national.

La Macédoine du Nord vit un jour de profonde tristesse ce jeudi 20 mars 2025, alors que les funérailles des 59 victimes de l’incendie survenu dans la discothèque « Pulse » de Kocani débutent. Cet événement dramatique, qui a également fait près de 200 blessés, a plongé le pays dans un deuil collectif et suscité une vague d’indignation face aux négligences en matière de sécurité.

À Kocani, ville de 30 000 habitants située dans l’est du pays, les rues sont désertes et sous haute surveillance policière. Les employés municipaux s’affairent à nettoyer les espaces publics, tandis que les familles des défunts se rassemblent dans la chapelle du cimetière local pour une cérémonie présidée par l’archevêque de l’Église orthodoxe. Les tombes, préparées depuis lundi, accueilleront les dépouilles de nombreuses victimes, principalement des jeunes venus assister à un concert de hip-hop.

Dans le centre-ville, un mémorial improvisé a été érigé sous une tente verte. Des photos des disparus y sont exposées, entourées de bougies et de fleurs déposées par des passants émus. Un livre de condoléances se remplit peu à peu, témoignant de l’onde de choc qui traverse la communauté. Les médias, quant à eux, ont été priés de rester à distance pour respecter l’intimité des familles endeuillées.

Les premières conclusions de l’enquête pointent du doigt des jets de scène, utilisés lors du concert, qui auraient enflammé le plafond de la discothèque, composé d’un matériau hautement inflammable. Cette révélation a mis en lumière les graves lacunes en matière de sécurité et de réglementation. Les autorités ont rapidement réagi en annonçant des contrôles renforcés sur les établissements nocturnes. Il a notamment été révélé que le « Pulse » opérait avec une licence falsifiée, alimentant la colère de la population.

Outre Kocani, des funérailles sont également organisées à Skopje, la capitale, ainsi que dans cinq autres villes du pays. Cette tragédie, l’une des plus meurtrières de l’histoire récente de la Macédoine du Nord, a non seulement endeuillé des familles mais aussi soulevé des interrogations sur la gestion des risques dans les lieux publics. Le pays entier se recueille, tout en exigeant des réponses et des mesures pour éviter qu’un tel drame ne se reproduise.

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