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Gaza sous le feu : l’Espagne dénonce un « génocide » après une nouvelle journée sanglante

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Le territoire palestinien enregistre 56 victimes supplémentaires, alors que la communauté internationale s’alarme d’une crise humanitaire sans précédent.

La bande de Gaza a connu une nouvelle escalade de violence jeudi, avec un bilan provisoire de 56 morts dans des frappes israéliennes, selon les services de secours locaux. Parmi les victimes figurent des civils rassemblés près de points de distribution d’aide, dans un contexte de pénuries alimentaires et médicales critiques. Le Premier ministre espagnol Pedro Sánchez a qualifié la situation de « génocide », appelant à une intervention urgente des Nations unies pour faciliter l’accès à l’aide humanitaire.

Les attaques ont notamment visé des zones densément peuplées, dont le carrefour d’Al-Baraka à Deir al-Balah, où des familles tentaient de se procurer des vivres. L’armée israélienne a déclaré enquêter sur ces incidents, évoquant des tirs de semonce pour disperser des « suspects ». Depuis plusieurs mois, les distributions d’aide organisées par des ONG locales donnent lieu à des scènes de chaos, avec des centaines de civils tués ou blessés dans des mouvements de foule ou sous les bombardements.

La communauté internationale multiplie les condamnations face à l’aggravation de la crise. Le Haut-Commissariat aux droits de l’Homme de l’ONU a récemment dénoncé l’utilisation de la famine comme « arme de guerre », tandis que des diplomates européens réclament des sanctions contre Israël. Malgré les appels au cessez-le-feu, les opérations militaires se poursuivent, avec pour objectif affiché d’éradiquer le Hamas après les attaques du 7 octobre 2023.

Sur le terrain, les survivants décrivent des drames familiaux insoutenables. Dans un hôpital de Deir al-Balah, des proches ont identifié les corps de victimes, dont des enfants, ensevelis sous les décombres. Les réseaux humanitaires, débordés, peinent à répondre aux besoins d’une population exsangue, où la malnutrition et les épidémies progressent.

Alors que les négociations pour une trêve semblent dans l’impasse, les pressions s’accentuent sur le gouvernement israélien, y compris en interne. Les médiateurs qataris affirment toutefois relancer les discussions, sans garantie de succès. En l’absence d’observateurs indépendants dans la région, les informations restent fragmentaires, mais les chiffres officiels font état de plus de 56 000 morts côté palestinien depuis le début du conflit.

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