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Gaza: accord pour une trêve et la libération d’otages et de prisonniers palestiniens

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Gaza: accord pour une trêve et la libération d'otages et de prisonniers palestiniens

Le Gouvernement Israélien et le Hamas conviennent d’un cessez-le-feu temporaire et d’échanges de prisonniers.

Le cauchemar touche bientôt à sa fin pour les otages retenus par le Hamas depuis plus d’un mois. Dans un développement spectaculaire survenu dans la nuit du 21 au 22 novembre, le gouvernement israélien, dirigé par le Premier ministre Benyamin Netanyahu, a approuvé un accord de libération d’otages négocié avec le mouvement islamiste palestinien. L’accord prévoit la libération de cinquante otages, y compris 30 enfants, 8 mères et 12 autres femmes, en échange d’un cessez-le-feu de quatre jours à Gaza et la libération de 150 à 300 prisonniers palestiniens.

Bien que le parti d’extrême-droite Force Juive ait exprimé son opposition, le gouvernement israélien a adopté l’accord après de longs débats. Netanyahu a clairement indiqué que le cessez-le-feu n’implique pas la fin de la guerre contre le Hamas et que les opérations terrestres à Gaza reprendront à l’issue de la trêve. L’accord sera mis en œuvre à partir du 23 novembre, avec la libération quotidienne de 12 à 13 otages israéliens sur la durée du cessez-le-feu.

Le gouvernement israélien a également annoncé que la trêve pourrait être prolongée en cas de libération d’otages supplémentaires. Après la libération des premiers 50 otages, chaque libération de dix otages supplémentaires entraînera une extension d’une journée de la pause dans les combats. Des otages étrangers, notamment des travailleurs thaïlandais, pourraient également être libérés, sous réserve d’accords avec le Qatar ou l’Iran.

L’attaque initiale du 7 octobre, qui a mené à l’enlèvement de près de 240 personnes, a été un point culminant dans l’escalade des tensions dans la région. Le Hamas a décrit cet accord comme une « trêve humanitaire » et s’attend à ce qu’un premier échange d’otages ait lieu dès jeudi. Le groupe a toutefois averti qu’il restait en état d’alerte.

L’intervention du Qatar, en collaboration avec l’Égypte et les États-Unis, a été saluée pour son rôle crucial dans la médiation de cet accord. Le président américain Joe Biden a exprimé sa satisfaction face à ce développement. Alors que la situation humanitaire à Gaza demeure précaire, cet accord marque un rare moment d’espoir dans un conflit prolongé et complexe.

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