Nous rejoindre sur les réseaux

France

France : Prix des carburants: les dépôts pétroliers de Brest et Lorient bloqués

Article

le

prix-des-carburants:-les-depots-petroliers-de-brest-et-lorient-bloques

« On va rester ici jusqu’à ce qu’on soit entendus »: pêcheurs, agriculteurs, transporteurs ou encore professionnels du secteur des travaux publics bloquaient mardi des dépôts pétroliers pour dénoncer l’envolée du prix des carburants.

« On commence à hausser le ton et ça va aller de plus en plus si on n’est pas écouté et qu’on n’a pas des mesures rapides et d’urgence », a promis Sébastien Le Prince, patron-pêcheur venu de Loctudy, dans le sud-Finistère, bloquer le dépôt de Brest malgré les promesses du Premier ministre Jean Castex de venir en aide à la profession.

« Nous ne laisserons pas tomber les pêcheurs, je le dis ici », a encore déclaré mardi M. Castex lors d’un discours à la préfecture de Bretagne. Il avait déjà promis la semaine dernière pour les pêcheurs « des mesures permettant un abaissement de leurs charges sociales et portuaires ».

« Les bateaux sont stoppés, ils sont à l’arrêt », a regretté Sébastien Le Prince, en référence à l’activité dans les ports de Loctudy, Saint-Guénolé et du Guilvinec, premier port de pêche artisanale de France où lundi, en fin de journée, seule une poignée de bateaux déchargeaient leur poisson à la criée.

« On ne peut pas répercuter la hausse du carburant sur le poisson. Un kilo de lotte aujourd’hui à 5 euros, demain il sera à 5 euros, voire à 4,80 malgré la hausse du pétrole. On ne peut rien faire, on est comme les agriculteurs à qui on dicte le prix du porc », a expliqué le pêcheur non loin d’un feu de palettes et de troncs régulièrement alimenté par les manifestants.

« Gasoil trop cher, bateau à terre » ou « gasoil trop cher on l’a dans le derrière », pouvait-on lire sur des banderoles accrochées devant l’enceinte du dépôt pétrolier.

Environ 200 personnes, dont une centaine de pêcheurs, étaient présentes dans la matinée devant le site aux abords duquel étaient garés une quarantaine d’engins (camions, tracteurs). Dans l’après-midi, le dépôt était toujours bloqué malgré le départ des pêcheurs partis manifester devant la préfecture à Quimper.

« On va rester ici jusqu’à ce que l’on soit entendus », a assuré François Calvez, président de la branche finistérienne de la Confédération nationale des artisans des travaux publics et du paysage (CNATP). « On perd tous de l’argent à aller au boulot », a-t-il dit.

Dans le Morbihan, à Lorient, « il y a un blocage par les transporteurs, les pêcheurs, les travaux publics, les agriculteurs », a déclaré Marc Lhonoré, directeur du dépôt pétrolier. « Je ne sais pas jusqu’à quand ça va durer ».

La préfecture du Morbihan a indiqué que la situation était « calme ».

« Travail à perte »

Sur place, Norbert Guillou, président de la branche du Morbihan de la CNATP, a indiqué par téléphone qu’il y avait 200 personnes et une centaine de camions et véhicules.

« Il y a des routiers, des taxis, des pêcheurs, des agriculteurs, des ambulanciers, des pêcheurs… Tous ceux qui utilisent du carburant », a-t-il énuméré.

« On restera tant que le gouvernement n’aura pas pris la bonne décision et n’aura pas gelé les taxes. Car on a basculé en dessous du seuil de rentabilité. Tout le monde travaille à perte. S’il faut rester dix jours, on restera dix jours », a-t-il promis.

Ce dépôt à Lorient a été bloqué pendant 18 jours en 2018 et dix jours en 2019 pour demander le maintien du « gazole non routier » (GNR) pour les professionnels, a-t-il rappelé.

Dans le Nord, la Coordination rurale a organisé mardi une action symbolique: une poignée de tracteurs ont fait le plein ensemble à Avelin, au sud de Lille, pour alerter sur les conséquences de la flambée des prix pour des exploitations aux « trésoreries exsangues ».

En Ardèche et en Haute-Loire, ce sont deux stations-service qui ont choisi de faire la grève du carburant face à la hausse des prix « injustifiée ».

France

Sciences-Po Paris bloqué par des dizaines d’étudiants pro-palestiniens depuis jeudi soir

Article

le

Sciences-Po Paris bloqué par des dizaines d'étudiants pro-palestiniens depuis jeudi soir

Des étudiants occupent les locaux de Sciences Po Paris en soutien à la cause palestinienne, suscitant des réactions mitigées au sein de la communauté éducative.

La mobilisation pro-palestinienne continue à Sciences Po Paris, alors que des étudiants ont occupé les locaux historiques de l’établissement, rue Saint-Guillaume, dans le 7e arrondissement de Paris. Keffiehs sur la tête et drapeaux palestiniens brandis, les manifestants ont passé la nuit sur place, bloquant l’entrée principale avec des poubelles et du matériel de chantier.

La direction de Sciences Po a fermement condamné ces actions, déclarant qu’elles perturbent le bon fonctionnement de l’institution et pénalisent les étudiants, enseignants et salariés. Une réunion entre la direction et des représentants des étudiants a été organisée pour tenter de résoudre la situation.

Les revendications des manifestants du comité Palestine incluent la condamnation des actions d’Israël par Sciences Po et la fin des collaborations avec toute institution jugée complice de l’oppression systémique du peuple palestinien. Ils demandent également la cessation de la répression des voix pro-palestiniennes sur le campus.

La mobilisation pro-palestinienne à Sciences Po Paris suscite des débats au sein de la communauté éducative, certains exprimant leur soutien à la solidarité envers les Palestiniens, tandis que d’autres soulignent les conséquences sur la liberté académique et le climat de terreur intellectuelle sur une partie des étudiants juifs.

Alors que ce vendredi marque la fin des cours pour la majorité des élèves, l’avenir du mouvement reste incertain. Certains étudiants reconnaissent la légitimité des revendications tout en appelant à trouver des moyens plus apaisés pour dialoguer.

Lire Plus

Économie

Prix de l’électricité : la France 4e pays le plus cher du monde, selon une étude

Article

le

Prix de l’électricité : la France 4e grand pays le plus cher, selon une étude

Une analyse internationale place la France au quatrième rang des pays où le coût de l’électricité pèse lourd sur les ménages, en grande partie à cause des taxes.

Une récente étude menée dans 147 pays révèle que la France se classe au quatrième rang des pays où l’électricité est la plus chère. Avec un coût moyen de 28,3 centimes le kilowattheure pour les ménages français au premier trimestre 2024, la France se situe derrière l’Italie, les Bermudes et le Japon en termes de tarification de l’électricité.

Les données recueillies par Verivox, en collaboration avec GlobalPetrolPrices, indiquent que les ménages français dépensent près de deux fois plus que ceux des pays comparables tels que le Canada ou les États-Unis pour leur facture d’électricité. Cette situation s’explique principalement par le poids des taxes, qui représentent une part significative du coût total de l’électricité en France et en Allemagne.

Comparativement, des pays comme les États-Unis et le Japon affichent des tarifs inférieurs à 20 centimes le kilowattheure, tandis que la facture en Italie atteint les 41 centimes. À l’autre extrémité du spectre, la Chine, leader mondial de la production d’électricité, propose des tarifs aussi bas que 7 centimes.

L’étude révèle également que, en tenant compte du pouvoir d’achat national, la France se classe au 35e rang des pays où l’électricité est la plus chère. Toutefois, cette situation soulève des préoccupations quant à l’impact financier sur les ménages français, où le poids de l’électricité dans le budget familial reste considérable.

Lire Plus

France

Paris : les ailes emblématiques du Moulin Rouge s’effondrent dans la nuit

Article

le

Paris : les ailes emblématiques du Moulin Rouge s'effondrent dans la nuit

Un incident sans précédent ébranle le célèbre cabaret parisien, mais la direction assure que les spectacles continueront comme prévu.

Les ailes du légendaire cabaret le Moulin Rouge sont tombées dans la nuit de mercredi à jeudi, suscitant l’étonnement et la surprise chez les Parisiens et les visiteurs.

Les débris des lettres M, O et U ornant la façade du cabaret gisent sur le sol, tandis que les imposantes ailes reposent au pied du bâtiment. Heureusement, aucun blessé n’a été signalé, et selon les premières informations, cet incident ne semble pas être lié à un acte malveillant.

Le directeur général du Moulin Rouge, Jean-Victor Clerico, a souligné devant la presse qu’aucune action intentionnelle n’était suspectée, attribuant plutôt l’incident à un problème technique. Les autorités compétentes, y compris des architectes de sécurité de la préfecture de police, sont actuellement sur les lieux pour enquêter sur les circonstances exactes de l’effondrement.

L’accès à l’établissement a été restreint par des barrières, bien que la rue ne soit pas fermée à la circulation. Malgré cet événement tragique, la programmation du cabaret ne sera pas affectée, a assuré M. Clerico. Le spectacle continuera comme prévu, rassurant ainsi les nombreux spectateurs qui viennent chaque soir profiter du célèbre French cancan.

Le Moulin Rouge, temple mondial du cancan et symbole des nuits parisiennes, a été fondé en 1889 et reste une icône de la culture française. La chute des ailes, un événement sans précédent depuis sa création, suscite une vive émotion parmi les Parisiens et les admirateurs du cabaret emblématique.

Lire Plus

Les + Lus