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Frontignan

Mi-mandat à Frontignan : l’opposition dresse le bilan de la gouvernance Michel Arrouy

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Mi-mandat à Frontignan : l'opposition dresse un bilan sévère de la gouvernance Michel Arrouy
©LeSingulier

L’opposition à Frontignan fait le bilan de la gestion à mi-mandat du maire Michel Arrouy, pointant les failles en matière de sécurité et les promesses non tenues.

Samedi 3 juin, le groupe minoritaire de la ville de Frontignan a tenu une conférence de presse de mi-mandat pour faire le point sur la gouvernance du maire socialiste, Michel Arrouy. Gérard Prato, fer de lance de l’opposition, a initié cette conférence, insistant sur une approche honnête pour évaluer le bilan actuel de la majorité municipale.

Inquiétudes grandissantes sur la sécurité

Au cœur des discussions, la sécurité. Gérard Prato, ancien candidat aux élections municipales, a regretté le faible effectif de la police municipale, comptant seulement 15 officiers au lieu des 25 annoncés par le maire. Il a exprimé ses doutes sur les horaires d’intervention de cette police, insistant sur l’importance d’une présence policière 24/7 pour lutter contre la petite délinquance et le trafic de drogues. « Frontignan est la plaque tournante du trafic de drogue du bassin de Thau », a-t-il déploré. « Pour une ville comptant 24 000 habitants, il est insuffisant de compter uniquement sur la Police Nationale, qui est chargée d’intervenir sur une zone étendue et ne peut pas tout gérer. Cela laisse le champ libre à la petite délinquance. Les nuits à Frontignan sont compliquées », explique-t-il.

Pôle d’échange multimodale : un investissement inutile ?

L’opposition a également exprimé des réserves sur le projet du pôle d’échange multimodale de la gare de Frontignan, critiquant son coût croissant qui devrait atteindre 45M€ grâce à un financement de la région Occitanie. Gérard Prato a soutenu qu’une rénovation de la gare actuelle aurait été plus appropriée et aurait permis de réaliser d’importantes économies. Il a également exprimé des inquiétudes concernant le déplacement de la gare et les retards dans l’accessibilité pour les personnes handicapées.

Promesses non tenues et financements discutables

Plusieurs promesses de campagne non tenues par Michel Arrouy ont été énumérées, notamment l’aménagement d’aires de jeu, la plantation de 1000 arbres par an, l’installation de composteurs publics et la construction d’un port de plaisance. Gérard Prato a critiqué l’attribution de subventions publiques au Festival International Du Roman Noir (FIRM), suggérant que ces fonds pourraient être mieux utilisés pour soutenir d’autres associations culturelles de Frontignan.

Gestion autoritaire et absence de débat

De son côté, Gilles Ardinat a reproché à Michel Arrouy sa gestion autoritaire, l’accusant d’éviter les débats et de se soustraire aux questions directes. « Nous avons un maire qui fait preuve d’autoritarisme pour compenser, dans une certaine mesure, son flagrant manque de charisme et de compétence », déclare-t-il.

L’élu affirme que Michel Arrouy refuse fréquemment à l’opposition de s’exprimer et écarte les questions et les requêtes qui lui sont adressées. « Il a esquivé le débat sur la question de l’enseignement de la langue arabe dans les écoles de Frontignan », dit l’élu. « Il a également refusé que nous bénéficions de formations pour les élus, nous obligeant à faire appel à la Chambre Régionale des Comptes pour obtenir ce droit à la formation, » précise-t-il.

Gilles Ardinat accuse le maire Michel Arrouy de masquer les affaires au sein de sa majorité. Il fait remarquer que « le beau-frère de Michel Arrouy a été accusé de malfaçon dans les halles de Frontignan. Il est impossible pour l’opposition d’évaluer cette erreur et de la faire reconnaître. » Gilles Ardinat mentionne également l’affaire du NOF pour laquelle le Procureur de la République de Montpellier a ouvert une enquête. « Nous ne pouvons pas déterminer combien l’adjointe aux finances a détourné », ajoute-t-il.

Enfin, Gilles Ardinat dénonce la propagande du maire socialiste. Il dénonce l’hypocrisie d’un maire qui pratique la politique depuis 30 ans et le qualifie d’idéologue au service de la gauche nationale. Il dénonce notamment les subventions accordées à SOS Méditerranée, à l’instar de ce qui se passe dans plusieurs municipalités de gauche à l’échelle nationale.

La conférence a pris fin sur un appel à une gouvernance plus transparente et un meilleur respect des promesses de campagne. « Un bilan où tout reste à faire », selon l’opposition qui demeure vigilante.

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Frontignan : chômage en baisse, pauvreté en hausse et crise du logement

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Frontignan : chômage en baisse, pauvreté en hausse et crise du logement
©Hérault

Les chiffres publiés par l’Insee au début de l’été révèlent une baisse du chômage à Frontignan, mais aussi une augmentation inquiétante de la pauvreté et une aggravation de la crise du logement. Une reprise économique qui ne profite pas à tous.

Selon les données publiées par l’Insee au début de l’été, la commune de Frontignan connaît une baisse progressive du chômage depuis 2015. Le taux, qui était de 12,2 % en 2015, est descendu à 10,7 % en 2021. Une tendance encourageante qui semble refléter une amélioration du marché de l’emploi local. Cependant, cette diminution cache une réalité plus complexe. La plupart des emplois créés concernent des secteurs à faible valeur ajoutée, comme le commerce et les services, et le chômage des jeunes demeure alarmant, avec un taux de 28,3 %. Bien que ce dernier soit en recul par rapport à 2015, il reste largement supérieur à la moyenne nationale, soulignant les difficultés persistantes des jeunes actifs à s’insérer durablement sur le marché du travail.

Parallèlement, alors que le chômage diminue, le taux de pauvreté continue de grimper. En 2021, il atteignait 13 %, contre 11 % en 2015, marquant une aggravation des inégalités économiques. Cette situation s’explique par la précarité des emplois disponibles, souvent mal rémunérés ou partiels, ne permettant pas aux travailleurs de sortir de la pauvreté. Les locataires sont les plus durement touchés, avec 28 % d’entre eux vivant sous le seuil de pauvreté, un chiffre en hausse par rapport à 2015. Malgré une amélioration apparente du marché de l’emploi, bon nombre de ménages restent dans une situation financièrement vulnérable.

Enfin, la question du logement constitue un autre problème majeur pour la ville. En 2021, 21,1 % des logements à Frontignan étaient des résidences secondaires, une légère diminution par rapport à 2015, mais toujours préoccupante pour les résidents permanents. La spéculation immobilière liée à ces résidences contribue à une augmentation des prix, rendant l’accès au logement de plus en plus difficile pour les jeunes actifs et les familles modestes.

Les chiffres de l’Insee dressent le portrait d’une ville confrontée à des paradoxes, une baisse du chômage, mais une montée de la pauvreté et une crise du logement qui ne cesse de s’aggraver. Pour Frontignan, des solutions concrètes sont indispensables afin de réguler la spéculation immobilière et garantir un meilleur accès au logement, tout en assurant des emplois de qualité.

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Frontignan : un riverain dépose plainte contre X face à l’insécurité grandissante

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Frontignan : un riverain dépose plainte contre X face à l'insécurité grandissante
©VilledeFrontignan

Face à la montée inquiétante de l’insécurité à Frontignan, un habitant a pris l’initiative de porter plainte contre X. Ce geste traduit l’exaspération des riverains, qui dénoncent l’inaction de la majorité municipale face à la situation.

La situation à Frontignan semble se détériorer de jour en jour, en particulier sur la place de l’Église, où les habitants assistent, impuissants, à la multiplication des activités illicites. Depuis plusieurs mois, la place est devenue le théâtre d’allées et venues de jeunes qui, selon les riverains, s’adonnent au trafic de stupéfiants en pleine journée. Ces groupes, présents dès l’après-midi et jusque tard dans la nuit, font du lieu un point de vente permanent, avec des acheteurs qui défilent et des dealers qui comptent leurs gains sans la moindre discrétion.

Les résidents, exaspérés par cette situation, dénoncent également une ambiance sonore insupportable, marquée par des cris incessants qui perturbent la quiétude estivale et rendent le repos impossible. Des altercations entre trafiquants sont fréquemment signalées, tout comme des jeux de ballon qui endommagent les façades de l’église. Face à cette dégradation continue de leur environnement, les habitants affirment avoir contacté à plusieurs reprises la police municipale de la commune, sans obtenir de réponse satisfaisante. La municipalité, malgré de multiples sollicitations, semble également rester sourde aux appels à l’aide des riverains.

La situation est devenue telle que, le 5 août dernier, un habitant a déposé une plainte contre X auprès du Procureur de la République de Montpellier. Dans cette démarche, la responsabilité du maire Michel Arrouy, à la tête d’une équipe municipale perçue comme inefficace sur le plan sécuritaire, semble implicitement visée. Bien que le nom du maire ne soit pas explicitement mentionné dans la plainte, les riverains espèrent que la justice enquêtera pour déterminer si les autorités locales agissent réellement ou s’il existe une volonté de ne pas perturber les activités illicites.

Cette initiative judiciaire semble marquer une nouvelle étape dans la volonté des citoyens de tenir les élus responsables de la dégradation de leur cadre de vie. Alors que la délinquance continue de croître dans de nombreuses villes françaises, ce type d’action pourrait bien ouvrir la voie à d’autres habitants cherchant des solutions face à ce qu’ils perçoivent comme une inertie des pouvoirs publics. Le geste de cet habitant de Frontignan, au-delà d’une simple plainte, reflète une lassitude généralisée et pourrait bien inciter les autorités à réagir pour rétablir la tranquillité dans ce quartier.

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Thau – Incendie : 300 hectares brûlés, des dizaines d’habitations évacuées

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Thau - Incendie : 300 hectares brûlés, des dizaines d'habitations évacuées

Un incendie ravageur menace la ville de Frontignan, où les autorités ont ordonné l’évacuation de plusieurs quartiers face à la progression rapide des flammes.

Un incendie de grande envergure a frappé la commune de Frontignan dimanche après-midi, forçant l’évacuation de plusieurs quartiers menacés par les flammes. Face à l’urgence, plus de 600 pompiers et des moyens aériens considérables ont été mobilisés pour tenter de maîtriser un feu qui a déjà dévasté près de 300 hectares de pinèdes, constituant l’un des plus importants incendies de l’année en France.

L’incendie a pris naissance aux abords de la commune de Gigean vers 15 heures avant de se propager rapidement en direction du massif de la Gardiole. Face à cette menace, la ville de Frontignan a déclenché son plan communal de sauvegarde en fin d’après-midi, évacuant en priorité la zone nord de la ville, proche du massif. Des dizaines d’habitations ont été évacuées, tandis que les autres résidents ont été invités à rester confinés pour leur sécurité. Pour soutenir les pompiers, certaines piscines privées ont même été vidées, fournissant une ressource d’eau précieuse dans la lutte contre le sinistre.

Les conditions météorologiques, notamment les vents changeants, ont compliqué les opérations, rendant le contrôle du feu particulièrement difficile. Quatre avions Dash, cinq Canadairs, ainsi que des hélicoptères bombardiers d’eau ont effectué près de 150 largages d’eau au cours de l’après-midi, mais le feu reste redoutable. La situation est d’autant plus préoccupante que l’incendie, évoluant dans une zone boisée dense, présente un risque accru de reprises de feu malgré les efforts en cours pour le contenir.

Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a annoncé qu’il se rendrait sur place pour évaluer la situation de près, soulignant que « de nombreuses défenses de points sensibles » étaient en cours à Frontignan pour prévenir toute aggravation de la situation. Les autorités locales, appuyées par les renforts venus des Bouches-du-Rhône, restent mobilisées pour protéger les populations et les habitations encore menacées par les flammes. Cet incendie rappelle tragiquement l’intensité de la saison des feux en France, marquée déjà par d’importants sinistres comme celui de Vidauban en juin dernier.

Alors que la lutte contre le feu se poursuit, les habitants évacués ont été accueillis dans une salle de sport réaménagée en centre d’hébergement d’urgence. L’évolution de l’incendie reste incertaine, et les autorités continuent de surveiller la situation de près, en attendant des conditions météorologiques plus favorables pour achever de maîtriser cet incendie dévastateur.

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