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Fin de vie : les députés rejettent la mention « mort naturelle » pour l’aide à mourir

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Un amendement controversé, qualifié de « travestissement de la réalité », a été retiré du projet de loi après de vifs débats à l’Assemblée nationale.

Les élus ont voté contre une disposition qui aurait inscrit « décédé de mort naturelle » sur les certificats de décès des patients ayant recours à l’aide à mourir. Cette mesure, initialement introduite pour protéger les familles face aux conséquences contractuelles, a suscité une levée de boucliers. Plusieurs parlementaires l’ont jugée trompeuse, voire « orwellienne », estimant qu’elle masquait la réalité médicale.

La ministre de la Santé a souligné que le texte garantissait déjà la validité des assurances-vie, indépendamment de la cause du décès. Elle a suggéré d’ajouter des cases distinctes pour différencier les décès par sédation profonde et ceux résultant d’une aide active à mourir, une piste qui sera étudiée lors de la navette parlementaire.

Les débats ont également porté sur les modalités pratiques. Les députés ont refusé d’imposer une clause de conscience aux pharmaciens chargés de fournir les substances létales. En revanche, ils ont précisé que le professionnel de santé devait rester à proximité immédiate du patient lors de l’administration, sans pour autant être obligatoirement présent dans la même pièce.

L’examen du texte se poursuivra jusqu’à la fin de semaine, en vue d’un vote solennel prévu fin mai. Ce rejet marque une étape significative dans un débat qui oppose éthique médicale, transparence et respect des volontés individuelles.

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