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Don du sang : le délai d’attente après un tatouage ou un piercing réduit de moitié

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À partir du 1er septembre, les donneurs devront patienter deux mois au lieu de quatre suite à ces actes, grâce aux progrès des tests de dépistage et à l’amélioration des conditions d’hygiène.

L’Établissement français du sang a annoncé une évolution notable des règles encadrant le don de sang. Dès le début du mois de septembre, les personnes ayant effectué un tatouage, un piercing – y compris au niveau des oreilles – ou encore une séance d’acupuncture devront attendre deux mois avant de pouvoir se présenter dans un centre de collecte, contre quatre mois auparavant. Cette décision fait suite à la publication d’un décret au Journal officiel en avril dernier.

Cette révision des délais s’appuie sur deux facteurs principaux. D’une part, les techniques de dépistage des virus tels que l’hépatite C se sont considérablement améliorées, permettant une détection plus précoce en cas de contamination. D’autre part, les conditions sanitaires dans les salons spécialisés se sont renforcées, réduisant significativement les risques infectieux. L’EFS tient à rappeler que le fait d’être tatoué n’interdit en aucun cas de donner son sang de manière permanente.

Par ailleurs, l’institution a profité de cette annonce pour rappeler les fréquences autorisées pour les dons. Le sang peut être prélevé toutes les huit semaines, avec un plafond annuel de six dons pour les hommes et de quatre pour les femmes. Le plasma peut quant à lui être donné jusqu’à vingt-quatre fois par an, et les plaquettes jusqu’à douze fois. Ces contributions restent vitales pour soigner près d’un million de patients chaque année, qu’il s’agisse de personnes atteintes de cancers, de pathologies chroniques ou de victimes d’hémorragies.

Malgré ces assouplissements, la mobilisation reste insuffisante. Moins de 4 % des Français en âge de donner contribuent effectivement à l’effort collectif. Les autorités sanitaires appellent donc à une prise de conscience accrue pour répondre aux besoins constants des établissements de santé.

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