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Sports – XV de France: la charnière Dupont-Ntamack de retour face aux All Blacks
Pas de « Jalimack » contre les All Blacks. Le XV de France retrouvera sa charnière 100% toulousaine Antoine Dupont-Romain Ntamack, samedi, face à la Nouvelle-Zélande, troisième et dernier match de l’automne pour les Bleus.
Aligné au centre pour faire de la place Matthieu Jalibert lors des deux premiers matches de la tournée, Ntamack récupère ainsi son poste d’ouvreur et envoie donc le N.10 de Bordeaux-Bègles sur le banc.
Une option stratégique pour répondre à la puissance des Néo-Zélandais et mettre « l’intensité » réclamée par le manager Raphaël Ibanez dans la semaine.
« On a eu deux matches pour tester. C’est un objectif de performance. On a choisi cette formule pour attaquer le match: c’est surtout un choix de performance plutôt qu’un choix par défaut », a expliqué le sélectionneur Fabien Galthié.
« Antoine et Romain ont beaucoup d’expérience collective au Stade toulousain », a-t-il ajouté.
Avec Ntamack au centre et Jalibert à l’ouverture, les Bleus ont dominé l’Argentine (29-20) et la Géorgie (41-15) mais l’association des deux talents, excitante sur le papier, a semblé grippée sur le terrain.
« J’ai toujours dit, et je ne m’en suis jamais caché, que mon poste, c’était ouvreur. Mais, tant que je suis sur le terrain, je n’ai pas forcément de préférence. Je me bats pour le maillot. Mon poste premier, c’est ouvreur, je veux qu’on me voie comme tel et je l’ai déjà dit. Après, si on me fait évoluer au centre pour des raisons stratégiques, j’y jouerais avec plaisir », a d’ailleurs confessé Ntamack dans un entretien à l’AFP.
C’est donc avec une charnière 100% made in Stade toulousain, championne de France et d’Europe, alignée pour la huitième fois en Bleu, que le XV de France s’attaquera à son dernier défi de novembre: la Nouvelle-Zélande, son haka, ses trois titres de champions du monde, son maillot mythique et ses stars à la pelle.
« La meilleure équipe du moment »
De quoi se rassurer un peu avant de défier les All Blacks, que les Bleus n’ont plus battus depuis 2009 mais qui ont été pris à la gorge par l’Irlande (29-20) la semaine dernière.
« Quand on connaît la qualité de l’adversaire, il a du relief, il est challengeant. Cette équipe de France, c’est la meilleure du moment », a encore assuré Galthié.
Au centre, à la place de Ntamack, Jonathan Danty (29 ans, 9 sél.) retrouve son ancien compère du Stade Français Gaël Fickou (27 ans, 64 sél.), en l’absence des habituels candidats Virimi Vakatawa (29 ans, 30 sél.) et Arthur Vincent (22 ans, 14 sél.), tous deux blessés.
« Il faut trouver un équilibre: densifier oui mais il faut être capable de bouger, avec et sans le ballon », a encore affirmé le sélectionneur.
Au total, Fabien Galthié a effectué cinq changements par rapport au XV de départ qui avait dominé la Géorgie à Bordeaux: outre Danty, le talonneur Peato Mauvaka remplace Julien Marchand, touché aux côtes; Romain Taofifenua cède sa place à Paul Willemse en deuxième ligne; François Cros supplée Sekou Macalou, blessé au pied, en troisième ligne; Gabin Villière retrouve sa place de titulaire à l’aile aux dépens de Matthis Lebel.
A noter également que Melvyn Jaminet va vivre sa sixième sélection consécutive à l’arrière après avoir explosé aux yeux du monde lors de la tournée en Australie et que l’habituel flanker Cameron Woki a pris du galon et va de nouveau être lancé en deuxième ligne, aux côtés de Willemse.
Les Bleus espèrent profiter de la fatigue des Néo-Zélandais, qui disputeront samedi leur 15e match depuis juillet, pour mettre fin à une série de 14 défaites contre les hommes en noir. Mais les All Blacks, dominés physiquement en Irlande, n’ont plus chuté deux fois de suite depuis un an et deux revers face à l’Australie (24-22) puis l’Argentine (25-15).
L’équipe de France n’a perdu qu’une fois au Stade de France depuis la prise de fonction de Fabien Galthié début 2020. C’était face à l’Ecosse (27-23) en mars. Il est temps de rêver.
Sports
Le XV de France triomphe des All Blacks dans un duel épique (30-29)
Dans un Stade de France en effervescence, le XV de France a surmonté un retard à la pause pour s’imposer face à la Nouvelle-Zélande. Une victoire mémorable qui confirme la dynamique des Bleus dans cette tournée d’automne.
Ce samedi soir, le rugby français a vécu une nouvelle page d’histoire marquée par une victoire héroïque contre les All Blacks. Face à une équipe néo-zélandaise redoutable, les joueurs de Fabien Galthié ont su renverser une situation compromise pour arracher un succès précieux (30-29). Dominés en première mi-temps (10-17), les Bleus ont offert une réaction éclatante après la pause, portés par un mélange de puissance, de vitesse et de sang-froid.
La rencontre, déjà qualifiée d’anthologique, a débuté sous le signe de l’intensité. Les All Blacks, menés par Scott Robertson, ont pris l’ascendant grâce aux essais de Peter Lakai et Cameron Roigard, combinés à la précision de Beauden Barrett au pied. En difficulté, le XV de France a pourtant trouvé un premier sursaut par l’intermédiaire de Romain Buros, auteur d’un essai marquant pour sa première cape.
De retour des vestiaires, les Tricolores ont changé de visage. Paul Boudehent, en force, puis Louis Bielle-Biarrey, grâce à sa vitesse fulgurante, ont permis à la France de passer devant au score. Soutenus par un Thomas Ramos irréprochable face aux perches, les Bleus ont résisté aux tentatives de Damian McKenzie, qui a maintenu les All Blacks dans la partie. Jusqu’à la dernière seconde, la défense française, héroïque, a repoussé les assauts adverses pour sceller une troisième victoire consécutive contre cette équipe légendaire.
Après avoir surclassé le Japon (52-12), cette nouvelle performance consolide la place du XV de France parmi les meilleures nations du rugby mondial. Les regards se tournent désormais vers l’Argentine, dernier adversaire de cette tournée, pour conclure en beauté une série de matchs mémorables.
Sports
France-Israël : un match sous haute tension au Stade de France, sécurisé par un dispositif exceptionnel
Dans un contexte de vives tensions au Proche-Orient, la rencontre de la Ligue des nations entre la France et Israël se jouera ce jeudi au Stade de France sous haute surveillance. L’enjeu sportif cède le pas face aux préoccupations de sécurité et aux récents incidents autour du football européen.
Le Stade de France se prépare à accueillir une confrontation aux multiples dimensions, où le sport et la géopolitique se croisent de manière inédite. Alors que les événements récents au Proche-Orient et les débordements en marge d’un match du Maccabi Tel-Aviv à Amsterdam ont attisé les tensions, les autorités françaises déploient une opération sécuritaire d’envergure pour garantir le bon déroulement de la rencontre.
En effet, près de 4 000 policiers et gendarmes seront mobilisés autour du stade, ainsi qu’une équipe de l’unité d’élite Raid, chargée de la protection rapprochée de l’équipe israélienne. Un climat de vigilance renforcé s’est instauré en Europe face à une hausse des actes racistes et antisémites depuis le début du conflit opposant Israël au Hamas à Gaza en octobre. Cette escalade de violence, exacerbée par les attaques contre les supporters israéliens à Amsterdam, a conduit le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau à s’opposer fermement à toute délocalisation du match, affirmant que « la France ne recule pas face aux menaces. »
Seules les bannières françaises et israéliennes seront autorisées dans le stade, tandis que les drapeaux palestiniens et tout message politique seront bannis pour éviter de nouveaux débordements. L’équipe israélienne, par ailleurs, a appelé ses supporters à éviter de se déplacer pour la rencontre, qui devrait se dérouler dans une atmosphère silencieuse, loin des affluences habituelles du Stade de France.
Le président Emmanuel Macron, aux côtés de ses prédécesseurs Nicolas Sarkozy et François Hollande, sera présent dans les tribunes pour exprimer un soutien symbolique après les récents incidents antisémites en Europe. Sur le plan sportif, les Bleus de Didier Deschamps, toujours privés de Kylian Mbappé, auront pour mission d’obtenir au minimum un match nul afin de valider leur qualification pour les quarts de finale de la compétition. Même sans la présence de sa star, la France reste favorite, confortée par sa récente victoire face à Israël.
Au-delà de l’enjeu sportif, cette rencontre cristallise l’importance d’un message de fermeté et de solidarité nationale dans un contexte où le football, malgré ses terrains, ne semble pas pouvoir s’extraire des tensions géopolitiques actuelles.
Sports
Les Bleus s’imposent à Budapest et entament une nouvelle ère sans Griezmann
La première sortie de l’équipe de France depuis la retraite internationale d’Antoine Griezmann s’est soldée par une victoire convaincante face à Israël (1-4). Ce succès marque le début d’une phase de transition pour les Bleus, encore privés de Kylian Mbappé, mais bien emmenés par leurs jeunes talents.
La « nouvelle ère » annoncée par Ibrahima Konaté commence sur une note positive. À Budapest, les Bleus, privés d’Antoine Griezmann et de Kylian Mbappé, ont su se reprendre après leur récente défaite contre l’Italie. Grâce à une prestation sérieuse, ils se sont imposés face à une équipe israélienne volontaire mais limitée.
Le match a débuté sous de bons auspices pour les hommes de Didier Deschamps, qui ont bénéficié d’une erreur flagrante du gardien israélien Omri Glazer. Un tir d’Eduardo Camavinga, mal maîtrisé par ce dernier après un rebond capricieux, a permis aux Français de prendre rapidement l’avantage (0-1, 7ème). Malgré cette ouverture précoce du score, les Bleus ont montré quelques signes de fébrilité, notamment en défense. Israël a profité d’un centre précis d’Oscar Gloukh pour revenir à égalité grâce à une tête puissante d’Omri Gandelman, malgré une tentative d’arrêt de Mike Maignan (1-1, 24ème).
La réplique tricolore n’a toutefois pas tardé. Christopher Nkunku, de retour en sélection après plus d’un an d’absence, a inscrit son premier but sous le maillot bleu après un bel effort individuel, marquant ainsi une étape importante dans sa carrière internationale (1-2, 28ème). Ce second but a permis à la France de reprendre le contrôle d’un match qu’elle maîtrisait déjà dans la possession du ballon, mais sans se montrer dangereuse sur chaque action.
En seconde période, les Bleus ont continué à dominer le jeu sans pour autant étouffer leur adversaire. Ousmane Dembélé, particulièrement actif, a multiplié les accélérations et frappes, même si ses efforts n’ont pas abouti. Les changements opérés en fin de rencontre, avec notamment l’entrée de Bradley Barcola, ont permis d’amplifier le score. Mattéo Guendouzi a d’abord alourdi le score en fin de match (1-3, 87ème), suivi immédiatement par Barcola qui a signé sa première réalisation en bleu (1-4, 88ème).
Avec cette victoire, la France reste au contact de l’Italie, leader du groupe après son nul contre la Belgique. Les Bleus, qui doivent encore confirmer leur forme, affronteront cette dernière à Bruxelles lors de leur prochain match, une rencontre déterminante pour la suite de leur parcours.
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