Coronavirus
Covid-19: la vaccination ouverte à tous en France sans critères
Fini les critères d’âge ou d’état de santé: depuis lundi, toute la population adulte en France peut se faire vacciner contre le Covid-19, une étape clé au moment où le nombre de malades dans les services de réanimation est repassé sous les 3.000 pour la première fois depuis janvier.
« Maintenant que c’est ouvert aux plus de 18 ans, je suis venu dès que j’ai pu », explique devant le groupe hospitalier Saint-Vincent à Strasbourg, Jeremy Danner, techno-commercial de 25 ans.
« Pour moi, c’est une des seules façon d’éradiquer ce virus », ajoute-t-il, en espérant « se libérer de certaines contraintes », tout en voulant « participer à l’effort collectif ».
« Les 18/20 ans viennent beaucoup », constate une agente administrative. « Ils veulent avoir le vaccin pour pouvoir partir, pour avoir le pass sanitaire, faire des concerts », ajoute-t-elle. A 400 km de là, devant le Stade de France de Saint-Denis, transformé en vaccinodrome, Xavier Dollin, 45 ans, espère que « ça puisse être efficace pour pouvoir justement enlever ces masques et puis vivre, reprendre la vie de tous les jours », témoigne-t-il.
A neuf jours de la réouverture en intérieur des restaurants et du passage de 21h à 23 h du couvre-feu, la décrue dans les services de réanimation, amorcée fin avril, se poursuit. Dimanche, le nombre de patients touchés par le Covid-19 et soignés en réa est repassé, pour la première fois depuis quatre mois, sous les 3.000 (contre 6.000 le 26 avril).
Complet
Désormais, deux défis attendent la campagne de vaccination, cruciale pour que l’été soit apaisé: d’un côté, satisfaire au plus vite tous les volontaires qui attendent une dose; de l’autre, convaincre les indécis, voire les réfractaires, pour éviter un plafond.
Les prises de rendez-vous pour tous les plus de 18 ans ont été ouvertes dès jeudi. Mais avec « 28 millions de personnes adultes éligibles à la vaccination et non vaccinées », la principale plateforme Doctolib a prévenu qu’elle ne pourrait pas répondre à toutes les demandes au regard du « nombre encore limité de doses de vaccins, notamment Pfizer et Moderna ».
Lundi matin, sur internet, de nombreux centres de vaccination affichaient complet pour les prochains jours.
L’ouverture à tous les adultes « ne doit pas nous détourner de l’objectif d’aller chercher tous nos concitoyens qui restent les plus vulnérables à la maladie », personnes âgées ou souffrant de comorbidités, a souligné le Premier ministre Jean Castex, en visitant un centre de vaccination à Saint-Maur-des-Fossés (Val-de-Marne), accompagné du ministre de la Santé Olivier Véran.
Plus de 25 millions de personnes ont reçu une injection de vaccin, soit près de 50% de la population majeure (47,6% vendredi). Parmi elles, 20% de la population adulte a reçu deux doses.
Mais la progression est désormais beaucoup plus lente chez les tranches d’âge les plus élevées. Un plateau se dessine chez les plus de 80 ans (76% ont reçu au moins une dose), chez les 75-79 ans (86%) et les 70-74 ans (84%).
Et les ados ?
La semaine dernière, l’Académie de médecine a jugé nécessaire de mettre en place une « obligation » vaccinale, en soulignant qu’il serait « très difficile d’obtenir avant la fin de l’été un taux de couverture » assurant « une immunité collective suffisante pour contrôler l’épidémie, soit 90% de la population adulte ou 80% de la population totale ».
« C’est la dernière option en cas d’échec », a estimé, dimanche sur LCI Alain Fischer, le président du conseil d’orientation de la stratégie vaccinale.
A l’approche de l’été, le « Mr vaccin » du gouvernement a aussi incité la population à s’organiser pour recevoir les deux doses sur son lieu de résidence, plutôt que de chercher à se faire vacciner sur son lieu de vacances, afin de ne pas déstabiliser le système.
L’organisation de la campagne cet été sera au menu du conseil de défense sanitaire, a indiqué Jean Castex, tout comme « la vaccination des enfants et adolescents de plus de douze ans », sur laquelle la Haute autorité de Santé (HAS) doit se prononcer cette semaine. Vendredi, l’Agence européenne des médicaments (EMA) a approuvé l’utilisation du vaccin Pfizer/BioNTech pour les 12-15 ans, le premier autorisé pour cette tranche d’âge.
« Depuis les annonces dans la presse d’étendre aux 12 ans on reçoit pas mal d’appels d’adolescents qui souhaitent se faire vacciner mais pour le moment on ne peut vacciner que les plus de 18 ans », explique le professeur Vincent Bounes, qui coordonne le vaccinodrome de Toulouse. « Il y a une grande affluence des jeunes majeurs », ajoute-t-il.
Coronavirus
Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël
L’augmentation des cas relancée par cette nouvelle souche du virus selon les autorités sanitaires.
Un nouveau variant du Covid-19, baptisé JN.1 et appartenant à la même famille que l’Omicron, vient de faire son apparition en France, suscitant des inquiétudes à seulement trois semaines des festivités de Noël. Cette annonce relance l’attention des autorités sanitaires sur la situation épidémiologique du pays, à l’approche de la période festive.
Dans le dernier bulletin d’informations de Santé Publique France, une « poursuite de l’augmentation de la majorité des indicateurs » a été notée. Les prélèvements dans les eaux usées, réalisés dans douze stations à travers le pays, ont révélé une « forte augmentation (+24%) de la détection du SARS-CoV-2 » lors de la semaine du 27 novembre, indiquant ainsi une « circulation active du virus dans l’Hexagone ». De plus, dans les laboratoires, le taux de positivité a grimpé à 27,1%, soit une hausse de 2,8 points par rapport à la semaine précédente.
L’infectiologue Bruno Lina a partagé avec nos confrères son observation selon laquelle « ce lignage est en train de remplacer tous les autres, de façon lente mais durable. On a 50% des virus détectés en France qui appartiennent à ce lignage ». Bien que ce nouveau variant ne soit pas réputé plus dangereux que ses prédécesseurs, il est « très probablement responsable de l’augmentation des cas », a-t-il affirmé.
Cette résurgence du Covid-19 survient en pleine saison des maladies respiratoires, le SARS-CoV-2 se classant désormais comme le deuxième virus le plus détecté en France, devançant le VRS (virus de la bronchiolite) et se plaçant derrière les rhinovirus. Par ailleurs, quatre régions françaises ont récemment basculé en phase pré-épidémique de grippe : la Bourgogne-Franche-Comté, le Centre-Val de Loire, le Grand-Est et la Guyane.
Pour prévenir la propagation du virus avant les fêtes, il est recommandé de réinstaurer les pratiques des gestes barrières, qui sont efficaces non seulement contre le Covid-19, mais également contre d’autres maladies respiratoires. Il est conseillé de porter un masque en cas de symptômes ou en présence de personnes vulnérables, de se laver régulièrement les mains, et d’aérer les espaces clos pendant au moins cinq minutes pour éviter une exposition prolongée au froid.
Bruno Lina a également souligné l’importance de la vaccination contre le Covid-19, expliquant que « la vaccination protège à la fois collectivement et individuellement en réduisant le risque d’infection et en atténuant les symptômes en cas d’infection ». Il a ajouté que le vaccin a été adapté pour répondre au variant XBB 1.5, étroitement lié au JN.1, et que les essais ont confirmé son efficacité contre le JN.1 ainsi que contre l’autre variant prédominant, l’EG.5, en décroissance.
Coronavirus
Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires
La plupart des indemnisations sont liées à des cas de myocardites et de péricardites post-vaccination, selon un rapport présenté au Sénat.
L’organisme national d’indemnisation des accidents médicaux (Oniam) a déclaré que 72 personnes ont été indemnisées pour les effets secondaires de la vaccination contre le COVID-19, principalement pour des cas de myocardites et de péricardites. Ces informations ont été dévoilées ce mercredi au Sénat, deux ans après le début de la campagne de vaccination.
Au 30 juin, l’Oniam a tranché sur le droit à l’indemnisation dans 241 dossiers de troubles post-vaccination, dont 30% ont abouti à une indemnisation, a expliqué François Toujas, candidat à la présidence de l’Oniam, devant la commission des Affaires sociales du Sénat.
Le nombre total de demandes d’indemnisation amiable pour des problèmes de santé post-vaccination s’élève à 1.020, dont 768 sont toujours en cours d’examen. Ces demandes concernent majoritairement le vaccin Pfizer, suivi des vaccins Moderna, AstraZeneca, et Janssen.
Les demandes d’indemnisation les plus courantes concernent les inflammations du cœur (211 dossiers), les troubles neurologiques (196 dossiers), les AVC/thromboses/embolies pulmonaires (129 dossiers), les troubles articulaires (91 dossiers), les troubles auditifs (67 dossiers) et les troubles dermatologiques (31 dossiers). Selon François Toujas, ces dossiers seront un sujet majeur pour l’Oniam dans les années à venir.
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Coronavirus
Le COVID-19 n’est plus une urgence sanitaire mondiale d’après l’OMS
Le patron de l’Organisation mondiale de la Santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a estimé ce vendredi 5 mai que le coronavirus «n’est plus une urgence sanitaire de portée internationale».
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré la fin de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale lié au Covid-19, le vendredi 5 mai. Cette annonce met fin à plus de trois ans de niveau maximal d’alerte mondiale face à la menace sanitaire que représentait le virus. Cependant, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a précisé que le virus n’est pas éradiqué et reste une menace pour la santé publique mondiale.
Dr Tedros a souligné qu’il y a encore des millions de personnes infectées ou réinfectées par le SARS-CoV-2 et que des milliers de personnes en meurent chaque semaine. Il a averti que le virus est là pour durer et qu’il continue de tuer. Même si la levée de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale est une étape importante dans la lutte contre le Covid-19, il est important de rester vigilant face à la propagation du virus.
Cette annonce intervient plus de trois ans après que l’OMS ait décrété un état d’urgence sanitaire mondial face à un mystérieux virus apparu en Chine et s’étant rapidement propagé à travers le monde, semant le chaos et faisant des millions de morts. Les gouvernements et les organisations internationales ont travaillé ensemble pour faire face à cette crise sanitaire sans précédent, en développant des vaccins efficaces et en mettant en place des mesures de prévention et de contrôle.
L’OMS a appelé les gouvernements du monde entier à continuer à prendre des mesures pour lutter contre la propagation du virus, notamment en mettant en œuvre des campagnes de vaccination, en renforçant les systèmes de santé et en encourageant la distanciation sociale et le port de masques. Bien que la fin de l’état d’urgence sanitaire mondial soit une étape importante, la lutte contre le Covid-19 continue.
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