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Une incursion israélienne au Liban coûte la vie à un fonctionnaire municipal

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L’armée israélienne a pénétré dans un village frontalier du sud du Liban, provoquant la mort d’un employé municipal et une vive condamnation des autorités libanaises.

Des forces israéliennes ont conduit une opération terrestre dans le village frontalier de Blida, situé dans le sud du Liban. Un employé municipal, Ibrahim Salamé, a trouvé la mort durant cette intervention. Le président libanais Joseph Aoun a immédiatement exigé de l’armée nationale qu’elle s’oppose à toute nouvelle incursion israélienne pour préserver l’intégrité du territoire et la sécurité des citoyens.

Selon des témoins et des sources locales, les soldats israéliens ont pénétré dans le bâtiment municipal où l’employé effectuait son service de garde. Des impacts de balles ont été observés sur les murs de l’édifice. Le neveu de la victime a rapporté avoir entendu des cris suivis de tirs, avant de découvrir le corps sans vie de son oncle près de son matelas.

L’armée israélienne a justifié cette action en évoquant des activités contre une infrastructure présumée du Hezbollah. Elle affirme avoir ouvert le feu sur un individu considéré comme suspect après avoir identifié une menace directe contre ses soldats. Une enquête interne a été ouverte pour examiner les circonstances de cet incident.

Parallèlement, l’aviation israélienne a mené des frappes sur plusieurs villages du sud du Liban, notamment al-Jarmak et Mahmoudiyé, ciblant selon elle des installations du Hezbollah. Des drones militaires ont également survolé Beyrouth et sa banlieue sud, des zones considérées comme des bastions du mouvement chiite.

Le Hezbollah a dénoncé ce qu’il qualifie d’exécution délibérée et a salué la position ferme du chef de l’État libanais. De son côté, le Premier ministre libanais Nawaf Salam a condamné une violation flagrante de la souveraineté nationale et des institutions étatiques.

Cette escalade intervient dans un contexte de tensions persistantes malgré l’accord de cessez-le-feu de novembre 2024. Les autorités libanaises ont saisi le mécanisme de surveillance de la trêve, réunissant plusieurs pays et l’ONU, pour exiger la fin des violations israéliennes. La communauté internationale poursuit ses efforts pour que toutes les armes soient placées sous le contrôle exclusif de l’État libanais, une demande que le Hezbollah continue de rejeter.

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