Nous rejoindre sur les réseaux

Planète

Un chef vanuatais salue l’avis historique de la CIJ sur les obligations climatiques

Article

le

George Bumseng, dirigeant de l’île d’Ambrym, voit dans cette décision un tournant pour les nations vulnérables face au dérèglement climatique.

La Cour internationale de justice a marqué un pas significatif en reconnaissant la possibilité de réparations pour les États négligant leurs engagements climatiques. Cette position, formulée à la suite d’une requête initiée par des étudiants vanuatais, a été accueillie avec un soulagement palpable par les représentants des îles du Pacifique, particulièrement exposées aux conséquences du réchauffement planétaire.

George Bumseng, chef coutumier de l’île d’Ambrym, a exprimé sa satisfaction après cette décision. Selon lui, les communautés locales subissent depuis deux décennies les effets destructeurs des phénomènes météorologiques extrêmes. Les cyclones successifs en 2023 ont ravagé les terres agricoles, les forêts et les ressources médicinales traditionnelles, bouleversant l’équilibre écologique et culturel de l’archipel.

Le dirigeant insulaire a également souligné les transformations environnementales en cours, comme la disparition progressive des figuiers, l’érosion accélérée des côtes ou les modifications des cycles maritimes. Pour lui, l’avis de la CIJ représente une avancée majeure dans la protection des populations les plus menacées par les dérèglements climatiques, offrant un cadre juridique pour demander des comptes aux États récalcitrants. Une lueur d’espoir pour des territoires en première ligne face à l’urgence environnementale.

Click to comment

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Les + Lus