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Guerre en Ukraine : un échange de prisonniers comme seule avancée après des négociations tendues

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Les délégations russe et ukrainienne ont reconnu l’écart persistant entre leurs positions, malgré un accord sur la libération de captifs.

Les pourparlers entre la Russie et l’Ukraine, organisés mercredi à Istanbul, n’ont permis aucune avancée significative vers la fin du conflit. Les deux parties ont toutefois convenu d’un nouvel échange de prisonniers, portant sur 1 200 personnes de chaque côté. Vladimir Medinski, chef de la délégation russe, a souligné que les positions respectives restaient « assez éloignées », confirmant ainsi l’impasse diplomatique.

Plus tôt dans la journée, le Kremlin avait tempéré les attentes en qualifiant les discussions de « très compliquées ». Dmitri Peskov, porte-parole de la présidence russe, avait rappelé que les propositions des deux camps étaient « diamétralement opposées ». Outre l’échange de captifs, Moscou a proposé de restituer à Kiev les corps de 3 000 soldats ukrainiens, ainsi que des trêves temporaires pour permettre la récupération des blessés et des morts sur le front.

Du côté ukrainien, les négociateurs ont évoqué la possibilité d’une rencontre entre Volodymyr Zelensky et Vladimir Poutine avant la fin août, éventuellement en présence des présidents américain et turc. Cette suggestion s’inscrit dans une volonté de relancer le dialogue, alors que les discussions précédentes n’avaient abouti qu’à des accords similaires sur les prisonniers et les dépouilles militaires.

Sur le terrain, les hostilités se poursuivent sans relâche. Les forces russes ont affirmé avoir pris le contrôle d’un village dans la région de Soumy, tandis que des frappes de drones ont provoqué des coupures d’électricité affectant plus de 220 000 personnes. Les attaques nocturnes ont également causé des pertes civiles dans le sud du pays.

Les exigences russes, incluant la cession de territoires ukrainiens et l’abandon des livraisons d’armes occidentales, restent inacceptables pour Kiev. À l’inverse, l’Ukraine exige un retrait complet des troupes russes et des garanties de sécurité impliquant un soutien accru de l’Occident. Dans ce contexte, les perspectives de paix apparaissent toujours aussi lointaines, malgré les pressions internationales pour une résolution du conflit.

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