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Bruno Retailleau sonne le glas du macronisme et sème la discorde au sein de la majorité
Le président des Républicains, également ministre de l’Intérieur, a déclaré que l’ère macronienne prendrait fin avec le départ d’Emmanuel Macron, suscitant une vive réaction dans les rangs de la coalition gouvernementale.
Bruno Retailleau a affirmé sans détour que le macronisme n’était ni un mouvement politique ni une idéologie, mais une construction essentiellement personnelle. Dans un entretien accordé à un hebdomadaire, il a critiqué la méthode du « en même temps », qu’il juge source d’immobilisme. Le ministre, qui doit s’entretenir prochainement avec le chef de l’État, a tenu à préciser que sa participation au gouvernement ne signifiait en rien une adhésion à cette ligne politique. Il justifie sa présence au sein de l’exécutif par la nécessité de servir l’intérêt général et d’empêcher l’accession au pouvoir d’une gauche qu’il qualifie de radicale.
Se revendiquant d’une droite « utile mais pas docile », Retailleau assure vouloir peser de tout son poids pour défendre ses convictions. Il considère La France insoumise comme la principale menace politique, devant le Rassemblement national, et plaide pour la mise en place d’un cordon sanitaire lors des prochaines échéances électorales. Selon lui, la droite devra s’allier à un large spectre de forces pour contrer ce qu’il perçoit comme un danger.
Ces déclarations n’ont pas manqué de provoquer des remous au sein de la majorité présidentielle. Plusieurs figures de la coalition ont vivement réagi, dénonçant des propos jugés divisifs. La ministre de l’Éducation a notamment fustigé une attitude susceptible d’affaiblir les remparts contre les extrêmes, tandis que d’autres membres du gouvernement ont défendu avec vigueur l’héritage politique du macronisme, présenté comme un projet rassembleur et tourné vers l’action.
Le mouvement Renaissance, désormais dirigé par l’ancien Premier ministre Gabriel Attal, a qualifié d’inacceptables les remarques de Retailleau, rappelant que les ministres avaient une responsabilité particulière dans un gouvernement de coalition. Plusieurs proches du président ont insisté sur la nécessité de préserver l’unité et d’éviter les polémiques stériles au détriment de l’action publique.
Cette passe d’armes illustre les tensions persistantes au sein de l’exécutif, où les divergences idéologiques continuent de resurgir malgré les impératifs de cohésion.
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