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Washington exige un cessez-le-feu immédiat entre Kiev et Moscou

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Les États-Unis durcissent leur position, menaçant de se retirer des négociations si aucun accord n’est trouvé rapidement.

Alors que les frappes russes ont repris après une courte trêve pascale, les tensions montent d’un cran. Un récent bombardement dans le sud-est de l’Ukraine a fait neuf morts et des dizaines de blessés, tandis que des incendies se sont propagés dans plusieurs zones après de nouvelles attaques. Face à cette escalade, le vice-président américain a lancé un avertissement sans équivoque depuis l’Inde : Moscou et Kiev doivent parvenir à un compromis, sous peine de voir Washington se désengager du processus diplomatique.

Les discussions se poursuivent dans un format restreint à Londres, loin des ambitions initiales. Bien que les ministres des Affaires étrangères ne se soient pas réunis comme prévu, des échanges se déroulent à huis clos entre représentants américains, ukrainiens et européens. L’absence de certains hauts responsables laisse supposer des blocages persistants. Du côté ukrainien, plusieurs figures clés, dont le chef de la diplomatie et le ministre de la Défense, participent aux pourparlers, réaffirmant leur engagement en faveur de la paix malgré les difficultés.

Les déclarations américaines soulignent une approche plus pragmatique, évoquant des concessions territoriales inévitables pour aboutir à un accord. Le Kremlin, quant à lui, minimise ces propos, les qualifiant de simples éléments de négociation plutôt que d’ultimatum. Pourtant, les divergences restent profondes. Kiev et ses alliés européens insistent sur le retour aux frontières de 2014, tandis que Moscou exige la reconnaissance de ses annexions et un statut neutralisé pour l’Ukraine.

Dans ce contexte tendu, la Chine a vivement rejeté les accusations de soutien militaire à la Russie, dénonçant une instrumentalisation politique. Les prochains jours seront décisifs, alors que des émissaires américains pourraient se rendre à Moscou pour tenter de relancer les discussions. L’issue reste incertaine, mais une chose est claire : la pression internationale monte pour mettre fin à ce conflit qui dure depuis plus de trois ans.

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