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Un sommet mondial décisif pour la protection des espèces menacées

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Plus de 180 nations se réunissent à Samarcande pour statuer sur le sort des anguilles, rhinocéros et requins, dans un contexte de tensions diplomatiques et d’enjeux écologiques majeurs.

Les délégués de la Convention sur le commerce international des espèces menacées ont entamé des négociations cruciales concernant plusieurs animaux emblématiques. Les discussions, qui se poursuivront jusqu’au début décembre, portent notamment sur la régulation du commerce des anguilles japonaises et américaines. Plusieurs pays plaident pour leur inscription à l’Annexe II, ce qui impliquerait un contrôle renforcé de leur commercialisation. Le Japon, principal consommateur, s’oppose farouchement à cette mesure en invoquant des risques accrus de braconnage.

Un autre sujet divise profondément les participants, la proposition namibienne visant à autoriser la vente des stocks gouvernementaux de cornes de rhinocéros et d’ivoire. Ses défenseurs estiment que les revenus générés pourraient financer la protection de la biodiversité, tandis que les organisations de défense des animaux redoutent une recrudescence du trafic illégal. Cette initiative rappelle des expériences antérieures jugées contre-productives par les experts.

Le sort des squales fait également l’objet d’examens approfondis. Les délégués étudient un classement en Annexe I pour le requin océanique, qui interdirait totalement son commerce. Plusieurs observations scientifiques laissent présager une adoption probable de cette mesure. D’autres espèces de requins, notamment le requin-baleine, pourraient voir leur protection renforcée.

En marge des débats principaux, des tensions diplomatiques sont apparues concernant les pratiques de l’Inde en matière d’importation d’espèces protégées. Le rejet d’une proposition de suspension, soutenue par les États-Unis, a suscité des interrogations sur l’influence des considérations politiques dans les décisions environnementales. Certains observateurs relèvent notamment le timing de la visite du fils aîné de l’ancien président américain dans un parc zoologique indien controversé.

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