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Thierry Marx milite pour une reconnaissance légale de la cuisine artisanale

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Le chef étoilé propose un cadre législatif pour distinguer les établissements pratiquant une cuisine sur place à partir de produits bruts, avec à la clé des avantages fiscaux.

Le président de l’Umih, Thierry Marx, a présenté un projet de loi visant à valoriser les restaurateurs réalisant eux-mêmes leurs préparations culinaires. Lors du congrès annuel de l’organisation patronale à Perpignan, le chef a plaidé pour la création d’un statut d’artisan-restaurateur, moins exigeant que celui de maître-restaurateur et ouvert à diverses professions de bouche. Cette initiative s’inscrit dans un contexte de fragilité économique du secteur, où près de vingt-cinq établissements mettraient chaque jour la clé sous la porte.

Thierry Marx souhaite que les professionnels s’engageant dans cette démarche bénéficient d’un taux de TVA avantageux. Il dénonce par ailleurs l’écart de rentabilité entre les plats préparés sur place, qui généreraient une marge d’environ deux pour cent, et ceux recourant à des préparations industrielles, pouvant atteindre huit pour cent. Un précédent projet, imposant un étiquetage spécifique pour les plats non faits maison, avait été abandonné face aux réticences des professionnels.

Le secteur de la restauration a récemment évité plusieurs mesures fiscales envisagées dans le projet de loi de finances, comme la taxation des pourboires ou une hausse de la TVA. Le ministre du Commerce a exprimé son soutien à la promotion du fait maison, et des annonces plus précises sont attendues lors de la présentation des conclusions des assises de la restauration, prévues à la mi-décembre.

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