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Faits Divers

Rennes: émotion et cours suspendus après les menaces d’une collégienne armée d’un couteau

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Rennes: émotion et cours suspendus après les menaces d'une collégienne armée d'un couteau

À Rennes, une élève de 5e du collège des Hautes-Ourmes a menacé une professeure avec un couteau ce mercredi 13 décembre. Il n’y a pas eu de blessé. Une enquête criminelle est ouverte.

Mercredi, un incident a ébranlé le collège des Hautes Ourmes à Rennes, laissant élèves et enseignants sous le choc et dans l’inquiétude. Une élève de 12 ans, connue pour des troubles du comportement, a été hospitalisée dans un établissement spécialisé après avoir proféré des menaces et brandi un couteau au sein de l’établissement. Les autorités ont révélé qu’elle était « dangereuse pour elle-même », ce qui a conduit à l’ouverture d’une information judiciaire pour tentative d’homicide volontaire sur une personne chargée d’une mission de service public.

Les cours ont été suspendus pour la journée de jeudi dans ce collège situé dans un quartier populaire de Rennes, et une cellule psychologique a été mise en place pour soutenir les élèves et le personnel. Les témoignages des élèves présents au moment de l’incident décrivent une situation extrêmement angoissante. Une élève a déclaré avoir vu l’adolescente avec le couteau « juste devant nous » et que sa classe était restée barricadée dans la salle de cours jusqu’à ce qu’ils reçoivent l’autorisation de sortir.

La réaction de l’enseignement est également perceptible, avec une professeure de français, Laureline du Plessis d’Argentré, exprimant son inquiétude quant à la prise en charge des élèves. Elle a déclaré : « Je ne comprends pas ce qui a pu se passer dans le suivi de l’adolescente en fait, parce qu’on lance des alertes continuellement sur le suivi des élèves, sur ce qui peut se passer à l’extérieur, sur leur prise en charge, et on a l’impression, moi, c’est mon impression, de ne pas voir les choses bouger. »

Les syndicats de l’éducation ont également réagi à cet incident, en soulignant les problèmes plus larges auxquels sont confrontés les enseignants et les élèves dans les établissements scolaires. La Fédération nationale de l’éducation du syndicat FO a déclaré que cet événement faisait écho à de nombreuses situations ingérables et inacceptables auxquelles sont confrontés les personnels scolaires au quotidien.

Le SNES-FSU de Bretagne a également pointé du doigt le manque d’accompagnement et de suivi des élèves ayant besoin de soins médicaux, soulignant que l’élève en question aurait dû être prise en charge par des professionnels.

Les faits se sont déroulés mercredi vers 9h30 lorsque qu’une enseignante d’anglais projetait un film pédagogique à sa classe. Après avoir proféré des menaces à voix basse, l’adolescente a sorti un couteau de son cartable, forçant l’enseignante à évacuer la salle. Heureusement, l’intervention rapide d’un Conseiller principal d’éducation (CPE) et d’un médiateur a permis de maîtriser l’élève sans faire de blessés.

L’élève en question avait été exclue d’un autre collège de Rennes en juin pour des menaces et des insultes envers un professeur, et elle avait déjà été trouvée en possession d’un couteau dans l’établissement précédent. Ces incidents préoccupants mettent en lumière les défis auxquels le système éducatif est confronté en matière de suivi des élèves à risque.

Cet incident survient dans un contexte tendu dans les établissements scolaires, deux mois après l’assassinat d’un professeur de français à Arras et trois ans après l’assassinat du professeur d’histoire Samuel Paty à Conflans-Sainte-Honorine. La sécurité et le suivi des élèves demeurent des préoccupations majeures pour les éducateurs et les autorités scolaires à travers le pays.

La situation au collège des Hautes Ourmes à Rennes rappelle à tous l’importance de la vigilance et de la prévention pour garantir la sécurité dans nos écoles et établissements d’enseignement.

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Faits-Divers : un homme abattu par un policier dans le Val-de-Marne

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Faits-Divers : un homme abattu par un policier dans le Val-de-Marne

Dans la matinée du 17 novembre, un drame s’est produit à Villeneuve-Saint-Georges où un homme de 30 ans a été tué par un policier, suite à une intervention pour un conflit de voisinage.

L’événement s’est déroulé tôt ce dimanche matin, lorsque les forces de l’ordre ont été appelées pour gérer une dispute entre voisins à Villeneuve-Saint-Georges, dans le Val-de-Marne. À leur arrivée vers 6 heures du matin, les policiers ont été confrontés à un individu fortement alcoolisé, qui a brandi ce qui semblait être une arme de poing, en criant des mots qui ont immédiatement alerté les agents.

Selon les informations rapportées par plusieurs sources médiatiques, l’homme, âgé de 30 ans, aurait pointé cette arme, qui s’est révélée être une fausse, en direction des policiers tout en prononçant la phrase « Allahu akbar ». Face à ce qu’ils ont perçu comme une menace imminente, l’un des trois policiers présents a ouvert le feu, atteignant mortellement l’individu. Malgré une intervention rapide des secours, l’homme n’a pu être réanimé.

L’affaire a pris une tournure judiciaire avec l’ouverture d’une enquête confiée à l’Inspection générale de la police nationale (IGPN). Cette procédure est systématique lorsqu’un policier fait usage de son arme. Le policier en question a été soumis à des tests de dépistage d’alcool et de stupéfiants, qui se sont révélés négatifs. De plus, une caméra-piéton, équipement de plus en plus utilisé par les forces de l’ordre, a enregistré la scène et sera analysée dans le cadre de l’enquête.

L’homme abattu était déjà connu des services de police pour des faits d’apologie du terrorisme datant de 2019. Bien qu’originaire de Villeneuve-Saint-Georges, il ne résidait pas à l’adresse où l’incident s’est produit. Cet événement vient s’ajouter à une liste croissante d’incidents mortels impliquant la police en France, avec 38 personnes décédées suite à des actions policières en 2022, dont 22 par arme à feu, selon un rapport de l’IGPN.

Cette tragédie soulève de nombreuses questions sur la gestion des interventions policières, l’usage de la force, et les moyens mis en œuvre pour éviter de telles situations. La communauté locale et les observateurs attendent désormais les conclusions de l’enquête pour comprendre les circonstances exactes de ce drame et évaluer la légitimité de l’action des forces de l’ordre.

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Faits-Divers: la mère soupçonnée du triple infanticide retrouvée morte en Suisse

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Faits-Divers: une mère soupçonnée d’avoir tué ses trois enfants, d'intenses recherches en cours

Le corps d’une femme, probablement celui de la mère recherchée après le meurtre de ses trois enfants, a été découvert dans sa voiture à Champéry, en Suisse. Ce drame familial secoue le village montagnard de Taninges et laisse la communauté dans l’effroi.

Mercredi, les autorités suisses ont découvert un corps dans la voiture d’une femme de 45 ans, suspectée d’avoir tué ses trois enfants la veille dans la commune de Taninges, en Haute-Savoie. Selon la police suisse, cette personne correspondrait bien à la mère activement recherchée depuis mardi, bien que des vérifications soient en cours pour confirmer son identité.

Retrouvée dans la commune suisse de Champéry, à environ 70 kilomètres de Taninges, la voiture avait été aperçue après que la disparition de cette femme, une institutrice en proie à des troubles dépressifs, a déclenché d’importantes recherches. Le procureur de Bonneville, Boris Duffau, a ordonné une autopsie pour élucider les causes de ce décès tandis que l’enquête se poursuit en France pour établir les circonstances exactes des meurtres.

Les trois enfants, deux garçons de 2 et 11 ans ainsi qu’une fille de 13 ans, ont été retrouvés morts dans le chalet familial. Les résultats préliminaires des autopsies confirment qu’ils ont succombé à des blessures infligées par arme blanche. La disparition de la mère avait entraîné la mobilisation de soixante membres des forces de l’ordre et d’un hélicoptère pour fouiller les reliefs montagneux environnants. Des plongeurs spécialisés avaient également été appelés pour inspecter les cours d’eau voisins.

À Taninges, village alpin de 3 500 habitants dans la vallée du Giffre, les homicides ont provoqué une onde de choc, et une cellule médico-psychologique a été mise en place pour soutenir les proches et la communauté. Le maire, Gilles Péguet, a décrit une famille jusque-là bien intégrée, vivant dans un hameau isolé aux abords du village, dans un environnement qu’il qualifie d’idyllique. Le voisinage, encore abasourdi, peine à saisir l’ampleur de cette tragédie. Une voisine, elle-même sous le choc, a évoqué le dynamisme des enfants dans ce hameau isolé, où ils égayaient les lieux par leur présence.

La mère des enfants, enseignante dans une école primaire voisine, suscite un profond émoi parmi les équipes éducatives et élèves. Le rectorat de l’académie de Grenoble a pris des mesures pour accompagner les établissements où elle a exercé, en déployant une cellule d’écoute pour offrir un soutien aux élèves et au personnel, tous bouleversés par cet événement tragique.

Ce drame laisse une famille et une communauté en deuil, plongeant le village de Taninges dans une profonde tristesse alors que les enquêtes française et suisse continuent d’établir les faits et d’apporter des réponses aux nombreuses questions soulevées.

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Narcotrafic : 182 narchomicides enregistrés en l’espace de six mois

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Narcotrafic : 182 narchomicides enregistrés en l’espace de six mois

Le premier semestre de 2024 confirme une recrudescence inquiétante des violences liées au narcotrafic en France, avec 182 affaires d’homicides et tentatives répertoriées. Un chiffre qui illustre la persistance de ce phénomène criminel malgré des efforts accrus de lutte.

Le Journal du Dimanche a révélé le 1er novembre les statistiques préoccupantes sur le narcotrafic en France pour le premier semestre 2024. En seulement six mois, la police judiciaire a enregistré 182 affaires d’homicides et tentatives d’homicide liées au narcotrafic. À ce nombre alarmant s’ajoutent 42 victimes mortelles, soulignant la violence implacable des règlements de compte qui gangrènent certains territoires français.

Ces chiffres, bien que provisoires, laissent entrevoir une évolution légèrement moins sombre que celle de 2023, année au cours de laquelle un record de 418 narchomicides avait été atteint, marquant une augmentation de 38 % par rapport à 2022. En outre, les règlements de compte de 2023 avaient entraîné la mort de 319 personnes, plaçant cette problématique de sécurité publique au cœur des préoccupations nationales.

Un changement de profil des criminels apparaît également dans ces statistiques. Le chef de l’Office central de lutte contre le crime organisé a récemment souligné la prolifération de jeunes tueurs, souvent âgés de moins de 25 ans, engagés par des réseaux de narcotrafic pour exécuter ces missions violentes. Ce phénomène démontre un rajeunissement inquiétant des criminels et une évolution des méthodes de recrutement des organisations, qui exploitent la vulnérabilité et la précarité de ces jeunes pour asseoir leur influence.

De son côté, le ministre de l’Intérieur se montre prudent face à ces chiffres. Il reconnaît une tendance moins marquée en 2024 comparée à 2023, mais souligne néanmoins une augmentation par rapport aux premières moitiés des années précédentes, 2022 et 2021. Cette situation confirme la difficulté de contrer cette dynamique mortifère, malgré des initiatives et des opérations de répression renforcées.

Le bilan annuel attendu dans quelques mois permettra de confirmer si la tendance baissière se maintient, mais les premiers chiffres de 2024 témoignent de la complexité de cette lutte contre un fléau qui continue de muter et de s’étendre.

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