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Occitanie

Régionales : Premier grand débat entre les principaux candidat (2/2)

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Ce mardi 25 mai, à 19 heures, moins d’un mois avant les élections régionales, six des neufs têtes de liste étaient conviés à l’antenne de France Bleu Occitanie. 

Lors de ce premier débat organisé par France Bleu, six candidats étaient présents : Carole Delga (PS), la présidente sortante ; Jean-Paul Garraud, (RN) ; Myriam Martin, (FI) ; Antoine Maurice, (EELV) ; Aurélien Pradié, (LR) ; Vincent Terrail-Novès, (LREM). Jean-Luc Davezac, (Bastir Occitanie ; Malena Adrada (Lutte Ouvrière) et Anthony Le Boursicaud (Union Essentielle) n’ont pas participé à ce débat. Ainsi, deux thématiques principales ont été abordées : la santé et les transports.

Transports – Quelles réactions sur le décision Jean Castex de débloquer plus de quatre milliards pour la LGV Bordeaux-Toulouse et l’accélération de l’enquête publique pour la ligne Montpellier-Perpignan ?

Tous les candidats étaient globalement favorables à cette annonce, mais chacun avait une conception du projet différente. De plus, tous, sauf Vincent Terrail-Novès, reconnaissent qu’il s’agit pour l’instant d’une « lettre d’intention, d’une promesse… » Il faudrait que les quatre milliards promis passent par un projet de loi de finances, puis par une ordonnance, ensuite ratifiée par le Parlement, selon France Bleu Hérault.

Transports – Une actualité concerne la Nationale 116 dans les Pyrénées orientales. Le gouvernement propose de régionaliser cette route comme avec les départements avec les départementales. Est-ce que ce n’est pas une charge de plus pour les régions ?

Carole Delga (PS)

Pour la région, c’est indispensable d’agir. Aujourd’hui, la problématique des routes, c’est que les travaux ne se font pas. Nous, sur le mandat, on avait budgété 85 millions d’euros. Il n’y en a que 56 millions qui ont été consommés. Parce que l’État prend du retard et c’est pourquoi j’ai proposé au Premier ministre que sur la route nationale 116 (RN), et la RN 20, nous puissions avoir cette décentralisation, et que ce soit la région qui réalise les travaux. Parce que, encore une fois, la problématique des routes, ce n’est pas les enveloppes financières, mais bel et bien l’action. Et il faut que la région puisse agir de façon plus globale, sur la question des transports où l’on a un vrai déficit d’investissements. 

Jean-Paul Garraud (RN)

Je pense que Madame Delga s’expose à un gros risque en demandant ce transfert. C’est bien d’avoir du courage en politique, mais si c’est aux frais du contribuable, ce n’est pas pareil. Je ne suis pas contre la voiture, je voulais le dire. Je ne suis pas non plus contre le diesel et je pense notamment à cette usine Bosch, en Aveyron, qui perd 750 emplois. Parce qu’il y a aussi une vision qui est celle de la majorité de Mme Delga, qui est composée par la majorité de Mme Delga, qui est absolument contre ces voitures. Or, le diesel est maintenant beaucoup plus respectueux de l’environnement. Et je m’élève contre ces procès en sorcellerie que l’on fait à ceux qui conduisent. 

Antoine Maurice (EELV)

Selon moi, le sujet n’est pas là. Le plus important, c’est d’apporter des réponses en fonction des besoins. Aujourd’hui, la région a des compétences, à la fois sur le ferroviaire, mais aussi sur l’ensemble des alternatives à la voiture individuelle, qui sont souvent une contrainte quand on a une voiture parce que c’est coûteux. Et aujourd’hui, quand on sait qu’un Français sur deux refuse un emploi à cause d’un problème de mobilité, je veux amener une solution pour chaque déplacement. On propose toute une série de propositions, des cas de mobilité à partir des gares ou des villes et villages où on amène des services pour les trains, cars, des services de réparation de vélo, transport à la demande, covoiturage, autopartage. Pas question de récupérer des charges sans avoir effectivement davantage d’autonomie. Je défends un vrai acte de décentralisation avec une autonomie fiscale et financière des régions.

Aurélien Pradier (LR)

Rappelons que 90 % des mobilités dans cette région se font par la route. Quand on habite à Cahors et qu’on travaille à Figeac, on n’a pas de TER, on n’a pas de TGV, on n’a pas d’autres moyens que la voiture. Donc il faut sortir de vos centres-villes et aller voir comment la vraie vie se passe. Je propose que nous ayons un fonds d’investissement de 200 millions d’euros pour financer, au terme des six ans, un projet structurant routier pour chaque département. Et pour ça, il faut avancer avec des moyens et une volonté politique, ce qui est mon cas. 

Myriam Martin (FI)

On retombe toujours dans les mêmes travers, à savoir un désengagement de l’État et on est enthousiaste à prendre des charges supplémentaires sur la question des routes. Si on cumule tout ce que devrait l’État aux différentes collectivités, on arrive à un montant de 10 milliards d’euros. C’est un vrai problème qui nous gêne dans la politique mise en place par les collectivités. Mais là, sur la route, soyons clairs, c’est une compétence de l’État. Je pense qu’il faut mettre encore une fois l’accent sur les transports en commun. Il y a des endroits où il n’y a pas de trains. Il faut développer à partir des gares ou des trains qui existent et aussi pour qu’il y ait des bus qui se déplacent entre les villes.

Vincent Terrail-Novès (LREM)

Moi, je suis pour une position équilibrée. Il faut développer les trains du quotidien et je proposerai une ouverture à la concurrence de la SNCF. Je suis favorable au financement des LGV avec notamment un consortium public-privé. Continuions à investir dans les routes. Je pense notamment à des axes particuliers, je suis favorable à la création d’une autoroute Toulouse-Castres, que je pense nécessaire afin de désenclaver le sud du département. Il est donc nécessaire d’investir dans le réseau routier car ça participe aussi à l’équilibre des territoires.

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Occitanie

Pénurie de carburants dans le Gard : les véhicules prioritaires désormais seuls servis

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Pénurie de carburants dans le Gard : les véhicules prioritaires désormais seuls servis

Des restrictions et des interdictions imposées aux usagers de la route pour éviter l’épuisement des stocks de carburants dans les stations-service du Gard.

La préfecture du Gard a pris un arrêté réglementant la distribution de carburants pour faire face à la pénurie de diesel et d’essence qui touche les stations-service du département. Afin éviter d’épuiser les stocks de carburants disponibles, la préfète Marie-Françoise Lecaillon a pris la décision de rationner l’essence et le gasoil et d’imposer des restrictions et des interdictions dans les stations-service.

Ainsi, du lundi 20 mars jusqu’au jeudi 23 mars à minuit, les volumes d’achat sont limités. Les véhicules légers peuvent acheter jusqu’à 30 litres de carburant, tandis que les véhicules de transport de marchandises entre 3,5 et 12 tonnes de PTAC peuvent acheter jusqu’à 120 litres et ceux de plus de 12 tonnes de PTAC jusqu’à 200 litres. Il est également interdit de remplir des jerricans ou autres contenants transportables manuellement.

Seize stations-service ont été réquisitionnées pour ravitailler les services et personnels des professions prioritaires, notamment les forces de l’ordre, les sapeurs-pompiers, les magistrats et fonctionnaires de justice, les services d’urgence des centres hospitaliers, les médecins, les infirmiers, les ambulanciers, les transporteurs de sang et d’oxygène, les grossistes répartiteurs de médicaments, les laboratoires d’analyses médicales, les aides à domicile, les services d’urgence de dépannage et les transports funéraires.

Pour bénéficier de cette priorité, il appartient à chaque conducteur de justifier de l’exercice de ses activités prioritaires par la sérigraphie du véhicule ou la production de sa carte professionnelle ou une attestation du directeur de l’hôpital ou d’un macaron apposé sur le pare-brise.

La situation est suivie par les services de l’État en lien avec la préfecture de la zone sud. La préfète du Gard en appelle au civisme et à la responsabilité de chacun pour satisfaire les besoins de tous. Les usagers peuvent consulter une carte actualisée de l’état des stocks de carburants en France en temps réel dans chaque station-service.

Voici la liste des seize stations-service réquisitionnées :

  • ALES Centre commercial CORA Quai du mas des hours
  • ALES Super U Chemin Bruèges
  • AIGUES-MORTES Super U 3, route des plages – St Roman
  • ANDUZE Station Avia – garage Rollin 24, avenue du pasteur Rollin
  • BAGNOLS-SUR-CEZE Carrefour market 1-5 route de Nîmes
  • BEAUCAIRE Station ENI ZI Domitia Sud
  • LA GRAND-COMBE Intermarché 1, rue des Tuilleries
  • LES ANGLES Centre Leclerc 1, avenue de Tavel
  • LE VIGAN Super U Avenue Sergent Triaire
  • NIMES Centre Leclerc Route de Beaucaire
  • NIMES Total access 2705, route de Montpellier
  • NIMES Géant Casino Cap Costières
  • SAINT-CRISTOL-LES-ALES Intermarché Vieille route d’Anduze
  • SAINT-GILLES Intermarché Route d’ATélécharger l’application Le Singulier > IOS (iPhone) > Android (Samsung)
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Hérault

Sète : SolarinBlue lance une ferme solaire maritime inédite

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SolarinBlue lance une ferme solaire maritime inédite près de Sète
©PascalGuyot/AFP

SolarinBlue, une entreprise fondée par Armand Thiberge, a dévoilé son projet innovant nommé Sun’Sète. Il s’agit de la première installation de panneaux solaires flottants en pleine mer, située au large du port de Sète-Frontignan (Hérault). Cette initiative est une première en France et fournira de l’énergie renouvelable au port.

SolarinBlue a inauguré son premier projet de ferme solaire marine appelé Sun’Sète, qui explore une nouvelle approche en matière d’énergie renouvelable en installant des panneaux solaires flottants en pleine mer. Jusqu’à présent, l’accent avait été principalement mis sur les sources d’énergie renouvelable marines telles que l’éolien offshore et les panneaux solaires photovoltaïques installés sur des plans d’eau calmes, comme les lacs et les étangs. Bien que cette technologie soit encore en phase de développement pilote, elle semble prometteuse pour l’avenir.

Au cours des prochains mois, le reste de la ferme sera progressivement immergé jusqu’à atteindre une superficie totale de 0,5 hectare d’ici la fin de l’année, avec un objectif de production de 300 kilowatts d’ici 2024. Cette production électrique sera acheminée via un câble sous-marin pour alimenter les infrastructures portuaires, y compris une usine de poissons et les navires en transit. Le directeur de la société a rappelé que RTE avait pour objectif d’installer jusqu’à 200 GW de panneaux solaires d’ici 2050 en France.

Le projet, qui coûte 2,5 millions d’euros, est financé à 50 % par des fonds publics provenant de l’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie (ADEME) et de l’association Evolen. Une étude environnementale préalable au projet a conclu que les espèces marines présentes sur le site seraient peu impactées et que le risque de déranger les oiseaux était faible.

SolarinBlue, créée fin 2019 à Paris et désormais basée à Montpellier, a développé une technologie de parc solaire photovoltaïque flottant adaptée aux conditions de la haute mer. La start-up travaille actuellement sur plusieurs projets de fermes solaires en mer, en France et à l’étranger.

Dans les trois prochaines années, SolarinBlue espère devenir un leader mondial dans le domaine du solaire photovoltaïque offshore flottant. L’entreprise ambitionne de couvrir l’ensemble de la chaîne de valeur, depuis le développement technologique jusqu’à l’exploitation de parcs solaires flottants

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Bassin de Thau

Le député RN, Aurélien Lopez-Liguori, se dit prêt à soutenir toutes les motions de censure

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Le député RN, Aurélien Lopez-Liguori, se dit prêt à soutenir toutes les motions de censure
©Arthur Nicholas Orchard/AFP

Le gouvernement a décidé de recourir à l’article 49.3 pour imposer la réforme des retraites, provoquant des manifestations spontanées à travers la France. Aurélien Lopez-Liguori, député du Rassemblement National, a déclaré qu’il soutiendra toutes les motions de censure qui seront présentées.

Le député de la 7e circonscription de l’Hérault a décrit le recours au 49.3 par la première ministre comme un « passage en force » et un « hold-up démocratique » dans un communiqué de presse. Selon lui, le gouvernement a fait preuve de mépris envers la représentation nationale et les Français, qui sont majoritairement opposés à la réforme des retraites proposée par Emmanuel Macron. Il a ajouté que le gouvernement a imposé cette réforme en sachant qu’elle aurait été refusée autrement.

Aurélien Lopez-Liguori, a annoncé qu’il soutiendra toutes les motions de censure : « Face à ce hold-up démocratique, le groupe Rassemblement National présente une motion de censure et se déclare favorable à toutes les motions soumises, quelle que soit leur origine. À mon tour, je soutiendrai toutes les motions de censure proposées, indépendamment du groupe parlementaire à l’origine de celles-ci. »

Le député RN se dit prêt à mettre en jeu son mandat face à la menace de dissolution de l’Assemblée : « En soutenant la censure du gouvernement, je prends volontiers le risque de retourner devant les électeurs de l’Hérault dans le cas d’une dissolution de l’Assemblée Nationale. Contrairement à Emmanuel Macron et ses ministres, je ne méprise pas la volonté des Français : je la défends. Je serais donc honoré de me soumettre à nouveau à leur verdict. »

La situation politique reste incertaine, car les deux motions de censure déposées par le groupe Liot et le Rassemblement national seront discutées lundi 20 mars à 16 heures. Il faudrait obtenir au moins 287 voix pour renverser le gouvernement, mais cela semble peu probable à l’heure actuelle.

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