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Hérault

Départementales : Laurent Hercé et Josiane Amarger officialisent leur candidature

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Législatives / 7e circonscription : EELV apporte son soutien à Gabriel Blasco sur la dernière ligne droite
Au centre le binôme Josiane Amarger et Laurent Hercércé

Le binôme Amarger-Hercé a officiellement présenté sa candidature lors d’une conférence de presse dans le parc Simone Veil le 26 mai. Josiane Amarger et Laurent Hercé sont soutenus par six formations politiques de gauche pour les élections départementales les 20 et 27 juin.

Les candidats soutenus par les verts et la gauche sont Josiane Amarger, représentante d’associations écologistes locales, lutte pour le tourisme éco-responsable, et Laurent Hercé (EELV), élu municipal d’opposition à Sète et chef d’entreprise dans le marketing digital. Lors de la conférence de presse, ils ont présenté leurs suppléants. Ainsi, on retrouve Marie-Thérèse Mattera (EELV), médecin généraliste à Sète et Jean-Pierre Louvel (Radicaux de Gauche) directeur adjoint du musée Paul Valéry. Laurent Hercé explique : « Josiane Amarger représente les citoyens et surtout l’aspect écologique de nos valeurs. Marie-Thérèse Mattera sera porteuse de l’aspect sanitaire et social puisqu’elle est au contact des locaux directement. Jean-Pierre Louvel apportera le côté culturel que nous ne souhaitons pas abandonner. Pour ma part, je représenterai l’aspect politique et entreprise. C’est la caractéristique de notre quatuor, nous avons chacun nos spécialités et un domaine d’expertise précis. »

Des valeurs et des projets précis 

La principale valeur que souhaite défendre le binôme Amarger-Hercé, c’est la solidarité. « La solidarité nous relie les uns aux autres. L’écologie, c’est la première expression de cette solidarité. Elle peut garantir l’accès à tous aux ressources essentielles. Elle pose le principe que chaque être à son importance ; humains, plantes et animaux, ont une place dans la biosphère », affirment-ils. Avant d’ajouter : « Cela passe par l’égal accès aux soins, l’émancipation par la culture, le renouveau de la cohésion sociale, une meilleure qualité du cadre de vie, la citoyenneté active, la défense des biens communs et la transmission intergénérationnelle. » 

Ainsi, les valeurs qu’ils mettent en avant se retrouvent dans les projets qu’ils souhaitent mettre en place. On retrouve : la défense du droit au RSA pour les jeunes dès 18 ans, la création d’une maison de santé sur Sète et d’une réelle antenne médico-sociale à l’Île de Thau, l’aménagement du boulevard de Verdun, la création d’une base de loisir départementale à Sète liée à l’étang et à la mer… Toutefois, Laurent Hercé affirmait : « Ce n’est pas une élection municipale. Même en étant élu au niveau du département, si on n’est pas dans le groupe majoritaire, nos projets n’ont que très peu de chance de voir le jour. On espère ainsi qu’il y aura une majorité d’écologistes élus afin de réellement pouvoir peser sur les décisions départementales. »

Une gauche divisée 

Laurent Hercé a expliqué les raisons qui ont fait que le canton de Sète présente deux listes de gauche. Pour rappel, l’élu municipal d’opposition de Sète était lors des dernières élections municipales sur la liste de Véronique Calueba. Aujourd’hui, la conseillère départementale est candidate à sa propre succession aux côtés de Gabriel Blasco. Laurent Hercé explique : « On était en contact avec l’ensemble des partenaires de gauche et nous avons souhaité dès le départ qu’il y ait un rassemblement. Il y a eu plusieurs réunions regroupant l’ensemble des groupes de gauche afin de se mettre d’accord. De plus, EELV Sète a même envoyé un courrier indiquant que nous souhaitions cette union, mais ça n’a pas été suivi de tous les partenaires de gauche, notamment le PCF et Véronique Calueba. C’est dans la presse qu’on a appris qu’ils partaient tout seul. »

« Le PCF a pris contact avec toute la gauche y compris nous, mais dans notre cas, c’était simplement pour qu’on les suive spontanément en appuyant leur candidature  et non pour proposer une véritable union. On ne nous a pas proposé de faire un binôme PCF-EELV, sinon ça aurait été accepté », affirme-t-il.

Enfin, pour ce qui est de l’avancée de leur campagne, Laurent Hercé affirme : « Depuis mardi, nous avons fait tous les marchés sur Sète afin de distribuer notre profession de foi et de rencontrer directement les Sétois. De plus, la jauge pour les réunions électorales vient de passer de 10 à 50 personnes, ce qui nous offre de nouvelles opportunités. » Avant d’ajouter : « Il y a des mesures gouvernementales qui ne sont pas claires. Nous, nous n’avons pas collé nos affiches devant les bureaux de votes puisque, officiellement, la campagne commence le 1er juin, alors que d’autres binômes ont déjà commencé à placarder. Mais un projet de loi aurait été déposé afin de modifier cela. On est dans le flou.»

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Braquage d’une banque à Clermont-l’Hérault : le suspect retrouvé mort

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Un homme a braqué une agence bancaire à Clermont-l’Hérault, près de Montpellier, ce mercredi matin. Le braqueur est décédé, et aucun autre individu n’a été blessé lors de l’incident.

Un braquage a eu lieu ce mercredi matin à Clermont-l’Hérault, près de Montpellier, dans la banque Dupuy-de-Parseval. Selon une source proche de l’enquête, il était aux alentours de 9h30 quand un homme a utilisé son véhicule, comme voiture-bélier, pour pénétrer à l’intérieur de l’agence bancaire. Les employés sur place ont immédiatement alerté les gendarmes.

L’homme suspecté de ce braquage a été retrouvé mort, selon une source proche enquête. Il n’y a pas d’autres victimes. Un périmètre de sécurité avait été mis en place dans cette zone commerciale près de l’échangeur de l’A75. Le GIGN avait été appelé sur place. L’intervention était terminée avant son arrivée.

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Faits Divers

Agression de Samara à Montpellier : les trois mineurs ayant «porté des coups» mis en examen

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Agression de Samara à Montpellier : les trois mineurs ayant «porté des coups» mis en examen

Trois mineurs de 14 et 15 ans ayant participé à l’agression de Samara, une adolescente de 13 ans, devant le collège Arthur-Rimbaud de Montpellier mardi 2 avril, ont été mis en examen vendredi 5 avril dans la soirée pour « tentative d’homicide volontaire » et placés sous contrôle judiciaire, a annoncé le parquet .

Trois mineurs, deux garçons et une fille âgés de 14 et 15 ans, ont été mis en examen pour « tentative d’homicide volontaire » dans le cadre de l’agression de Samara, 13 ans, au collège Arthur-Rimbaud de Montpellier. Ils ont reconnu leur implication dans les faits et ont été placés sous contrôle judiciaire. Malgré la demande de remise en liberté du plus âgé des trois agresseurs, celle-ci a été rejetée par la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Montpellier.

L’agression de Samara, qui a récemment émergé de son coma, n’a pas été associée à des motifs religieux selon le procureur. Les tensions entre les élèves trouvent leur origine dans des « invectives » échangées sur les réseaux sociaux, et non dans des considérations religieuses.

Cependant, la mère de Samara a déclaré que sa fille avait été « prise en grippe » depuis plus d’un an par une camarade de collège, qui la traitait de « mécréante ». Des politiciens ont également réagi à cet aspect potentiellement religieux de l’affaire, avec certains dénonçant une instrumentalisation politique de la souffrance de la jeune fille.

En parallèle de l’enquête pénale, une enquête administrative a été lancée par le ministère de l’Éducation pour déterminer d’éventuelles responsabilités du personnel de l’établissement dans cette affaire. Des inspecteurs ont commencé à recueillir des témoignages au collège Arthur-Rimbaud, avec un délai de huit jours pour rendre leur rapport à la ministre, Nicole Belloubet.

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Justice : le maire d’Agde Gilles d’Ettore reste en détention provisoire

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Justice : le maire d'Agde Gilles d'Ettore reste en détention provisoire

La cour d’appel de Montpellier rejette la demande de libération de Gilles d’Ettore, mis en examen pour corruption et prise illégale d’intérêt, malgré les arguments de son avocat.

Le maire d’Agde, Gilles d’Ettore, restera en détention provisoire après que la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Montpellier a rejeté sa demande de remise en liberté. Mis en examen pour corruption et prise illégale d’intérêt, l’élu Les Républicains est en détention depuis 15 jours.

L’avocat du maire a exprimé sa déception suite à cette décision, soulignant que son client, âgé de 56 ans et sans antécédents judiciaires, avait répondu à toutes les questions lors de ses auditions précédentes. Il a également plaidé en faveur de la libération de Gilles d’Ettore, soulignant son engagement en tant que père de famille et élu local depuis 23 ans.

Lors de l’audience de mardi, l’avocat général avait recommandé le maintien en détention du maire afin d’éviter toute collusion entre les différentes parties impliquées dans l’affaire et de garantir le bon déroulement de l’enquête.

Gilles d’Ettore affirme avoir été piégé par une médium qui aurait utilisé des techniques de ventriloquie pour le compromettre. Cette médium est également en détention provisoire. Deux cadres du groupe de BTP Eiffage, soupçonnés d’avoir financé secrètement les travaux chez la voyante, sont également mis en examen, dont l’un est en détention.

L’avocat du maire espère désormais que le juge d’instruction convoquera rapidement son client pour recueillir ses explications complémentaires et envisager ensuite sa remise en liberté.

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