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Balaruc-les-Bains

Balaruc-les-Bains : L’opérateur Free modifie les antennes relais sans remplir les procédures

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Antenne relais de la Résidence des Bains à Balaruc-les-Bains

Deux antennes relais de la Résidence des Bains à Balaruc-les-Bains ont été modernisées. Dorénavant, elles émettent et reçoivent des ondes de la 5G. Cependant, les habitants n’ont reçu aucune information de la municipalité. Et pour cause, Free, opérateur à l’origine de ce réaménagement, n’a pas respecté toutes les démarches administratives préalables.

Depuis son arrivée dans l’Hexagone, la 5G est controversée. Comment impacte-t-elle l’environnement et la santé ? Les données sont-elles protégées ? Elle suscite de nombreuses interrogations. La plupart des citoyens n’y trouvent, pour l’instant, aucun intérêt lorsqu’ils ont accès à la 4G. Toutefois, l’implantation de la 5G progresse lentement. À l’heure actuelle, sur le sol français, 14 000 antennes 5G sont en service tandis qu’on dénombre 50 000 antennes 4G. La commune de Balaruc-les-Bains n’échappe pas à cette évolution technologique. Deux antennes ont été modifiées par l’opérateur Free et relaient aujourd’hui la 5G. Pourtant, les habitants n’ont pas été informés par la municipalité. Voilà pourquoi.

Lors du conseil municipal du 26 mai 2021, Gérard Canovas, maire de Balaruc-les-Bains depuis 2008, a abordé un point qui interroge les Balarucoises et Balarucois : le déploiement d’antennes 5G à la Résidence des Bains. C’est Madame Fradier, conseillère municipale de l’opposition, qui a abordé le sujet. « Je me suis rendu compte, en allant sur le site cartoradio, que Free avait modifié deux antennes sans qu’on n’ait jamais eu accès au DIM (Dossier d’Information Mairie). J’ai été agréablement surprise de la réponse du maire lors du conseil municipal. En effet, je pensais que c’était une défaillance de la mairie qui ne nous avait pas informés tandis que c’est Free qui s’est assis sur les décrets et sur la loi Abeille », explique-t-elle.

Free réalise des modifications illégales

M. Canovas a donc fait savoir que l’opérateur Free a déposé une déclaration préalable auprès du service urbanisme pour la modification des antennes sur la Résidence des Bains, sans avoir rempli le dossier « Loi Abeille ». Par arrêté d’urbanisme en date du 17/09/2020, la commune a refusé cette installation. En janvier, Free a engagé un recours en référé contre cet arrêté. Le juge a rejeté la requête. La mairie attend donc le jugement sur le fonds. La procédure prend généralement 12 à 13 mois. Par conséquent, le jugement devrait être délivré d’ici février 2022. Malgré 2 relances des services, Free n’a jamais fourni le DIM, obligatoire pour l’instruction et la mise à disposition d’information du public.

M. Canovas a donc expliqué, pendant le conseil municipal, comment la ville envisageait de mettre à disposition des balarucois les dossiers concernant ces implantations. « Nous avons prévu toute une procédure de mise à disposition et d’information du public. Premièrement, des mesures de l’Agence Nationale des Fréquences avant/après, selon les recommandations des normes en vigueur, seront réalisées. Deuxièmement, sous 8 jours à compter de la réception du dossier obligatoire que l’opérateur doit nous fournir, nous demanderons la simulation de l’exposition aux champs électromagnétiques générée par l’installation. Enfin, le public sera informé par divers moyens. La permanence de l’opérateur en cas de nouvelle installation, la presse, le dossier sur le site internet de la commune, l’affichage en mairie, etc. De plus, un registre sera mis à la disposition du public pendant 3 semaines pour qu’il puisse y écrire ses observations ».

En ce qui concerne les autres opérateurs mobiles, Orange et SFR n’ont pas déposé de dossier. Orange a précisé ne pas avoir de projet pour l’instant. Cependant, Bouygues Télécom a fait parvenir son dossier d’information à la commune le 20 mai.

La loi Abeille réglemente l’exposition aux ondes électromagnétiques

Afin de protéger les citoyens des ondes nocives, le gouvernement français a mis en place plusieurs dispositifs. Ils sont traités par l’Agence Nationale des Fréquences (ANFR). La loi Abeille est l’un de ces outils. Créée en 2015, elle doit son nom à la députée écologiste qui l’a présentée : Laurence Abeille.

Cette loi impose des limites à l’exposition aux ondes électromagnétiques dans certains lieux sensibles (écoles primaires, garderies, crèches etc). Elle réglemente « l’accès sans fil à internet dans les espaces dédiés à l’accueil, au repos et aux activités des enfants ». En effet, le wifi est interdit dans les établissements qui accueillent des enfants de moins de 3 ans. Il doit être désactivé dans les écoles primaires en dehors des activités qui le nécessitent.

En outre, la loi Abeille implique que les opérateurs transmettent aux communes concernées un dossier d’information en amont de la demande du permis de construire. Par conséquent, elle accroît le pouvoir de décision des acteurs locaux, qui connaissent le territoire.

Cette affaire reste en suspens jusqu’à ce qu’elle soit jugée devant le tribunal administratif. En attendant, les modifications apportées aux antennes relais resteront ainsi. Espérons que le jugement imposera le respect des normes bafouées, garantissant plus de sécurité aux habitants.

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Balaruc-le-Vieux

Thau : interdiction de consommation des moules et palourdes de l’étang

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Thau : interdiction de consommation des moules et palourdes de l’étang
©SèteAgglopôle

Contamination des moules et palourdes de l’étang de Thau : interdiction totale de leur consommation en raison de toxines lipophiles dépassant les seuils réglementaires.

Nouveau coup dur pour la profession ! Les moules et palourdes de l’étang de Thau font l’objet de restrictions strictes en raison d’une contamination par des toxines lipophiles, selon les dernières analyses effectuées le 9 mai 2023 dans le cadre du réseau REPHYTOX. Le seuil réglementaire de sécurité sanitaire a été dépassé, ce qui a conduit le préfet de l’Hérault à prendre des mesures d’interdiction immédiates.

Ainsi, à compter de ce jour, la pêche récréative et professionnelle, le ramassage, le transport, la purification, l’expédition, la distribution et la commercialisation des moules et palourdes provenant de l’étang de Thau sont strictement interdits dans le but de protéger la santé publique. Ces mesures temporaires seront levées dès que les conditions sanitaires garantissant la sécurité seront rétablies dans les zones de production.

Il convient de noter que les huîtres et les escargots provenant de l’étang de Thau ne présentent aucune contamination et peuvent donc être consommés sans restriction. Toutefois, il est recommandé aux consommateurs de se référer à des sources d’information fiables pour obtenir des mises à jour concernant les mesures sanitaires en vigueur.

Il est également important de souligner que les coquillages récoltés dans l’étang de Thau avant le 9 mai 2023 ne sont pas soumis à des restrictions et peuvent être consommés en toute sécurité.

Afin de faciliter l’accès aux informations concernant les interdictions sanitaires de récolte de coquillages, une carte actualisée est disponible sur le site internet de l’Observatoire des Impacts Environnementaux sur les Coquillages (OIEAU) sur le site suivante : ici. De plus, les utilisateurs peuvent également consulter l’application qualitéCoq pour obtenir les informations les plus récentes.

En cas de symptômes tels que des troubles digestifs (vomissements, diarrhées, nausées, etc.) persistants, associés à des maux de tête ou des vertiges, les personnes ayant consommé des coquillages provenant des zones concernées sont invitées à consulter leur médecin sans délai.

Pour rappel, la cuisson des coquillages ne permet pas d’éliminer les toxines apportées par les phytoplanctons, des organismes végétaux microscopiques. Même après cuisson, les coquillages restent impropres à la consommation. Par conséquent, il est vivement demandé aux personnes détenant de tels produits de ne pas les consommer et de les rapporter au point de vente d’origine.

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Balaruc-les-Bains

Découverte archéologique à Balaruc-les-Bains : une nécropole romaine livre ses secrets

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Découverte archéologique à Balaruc-les-Bains : une nécropole romaine livre ses secrets
©SèteAgglopôleMéditerranée

Les fouilles révèlent une mine d’informations sur les rites funéraires et la vie quotidienne des populations de l’époque.

Il y a une semaine, des archéologues du service d’archéologie préventive de Sète Agglopôle Méditerranée ont fait une incroyable découverte lors de fouilles préalables à la construction de la nouvelle mairie de Balaruc-les-Bains. Ils ont mis au jour une nécropole gallo-romaine contenant 80 sépultures bien conservées datant principalement des 3e et 4e siècles, ainsi que des vestiges datant du 17e siècle.

Depuis lors, les archéologues ont poursuivi leurs fouilles sur le site de l’avenue de la Cadole et ont découvert que cette nécropole romaine était en réalité beaucoup plus grande que prévu. Sur une surface d’environ 900 m², près d’une centaine de tombes datées entre le Ier et le Ve siècle ap. J.-C. ont été mises au jour, offrant une mine d’informations sur les rites funéraires et la vie quotidienne des populations de l’époque.

Les tombes mises au jour sur le site de la Cadole présentent une grande variété de formes, allant des coffres en bois, en tuiles ou encore en maçonnerie, jusqu’aux amphores utilisées pour enterrer les jeunes enfants. Les fouilles ont également révélé que l’inhumation avait gagné en importance au fil du temps, devenant même exclusive à la fin de l’Antiquité.

Ces sépultures et les squelettes qu’elles contiennent, remarquablement bien conservés, feront l’objet dans les prochains mois d’études approfondies qui permettront de recueillir de nombreuses informations inédites sur la population balarucoise de l’époque romaine. Les archéologues espèrent ainsi en apprendre davantage sur la démographie, le régime alimentaire, les maladies et les épidémies qui ont marqué la vie de ces populations il y a plus de deux millénaires.

Cette découverte majeure à Balaruc-les-Bains souligne l’importance du travail du service d’archéologie préventive pour protéger le patrimoine archéologique et préserver les connaissances historiques qu’il contient. Elle permet également d’enrichir notre compréhension de notre passé commun et de mieux appréhender la vie des populations qui ont vécu dans cette région il y a plusieurs siècles.

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Balaruc-le-Vieux

Influenza aviaire dans l’Hérault : les autorités appellent à la vigilance pour limiter la propagation du virus

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L'influenza aviaire hautement pathogène a été détecté chez une mouette rieuse à Marseillan-Plage, entraînant la mise en place d'une zone de contrôle temporaire dans 34 communes de l'Hérault.

Découverte d’un nouveau cas d’influenza aviaire hautement pathogène dans la faune sauvage à Marseillan-Plage.

Le virus de l’influenza aviaire hautement pathogène a été détecté à Marseillan-Plage, dans l’Hérault, le 1er mars 2023. La découverte a été faite sur une mouette rieuse retrouvée morte sur le territoire de la commune de Marseillan.

Le préfet de l’Hérault, Hugues Moutouh, a immédiatement signé un arrêté pour définir une zone de contrôle temporaire pour les 34 communes de l’Hérault, se trouvant dans le périmètre des 20 kilomètres autour du lieu de la découverte de la mouette.

Les mesures spécifiques applicables dans la zone de contrôle temporaire (ZCT) ont été détaillées par la préfecture de l’Hérault. Tout détenteur de volailles et d’oiseaux captifs doit se déclarer, et toutes les volailles et oiseaux captifs doivent être maintenus en permanence à l’intérieur de bâtiments ou sous filet. Les mouvements de personnes, d’animaux domestiques et de véhicules au sein des exploitations doivent être limités au strict nécessaire, et le transport et l’introduction dans le milieu naturel de gibier à plumes ainsi que celui des appelants sont réglementés.

Une surveillance accrue de l’avifaune sera réalisée durant la période de maintien de cette ZCT. La zone de contrôle temporaire pourra être levée à minima au bout de 21 jours si aucun nouveau cas d’influenza aviaire n’est identifié dans la population d’oiseaux sauvages et si la situation épidémiologique des élevages le permet.

La préfecture de Hérault appelle à la vigilance de tous les acteurs, notamment les éleveurs, les détenteurs d’oiseaux et les vétérinaires afin de tout mettre en œuvre pour limiter la propagation de ce virus. Cela passe en particulier par une application sans faille des mesures de biosécurité. Il est demandé de ne pas s’approcher, ni nourrir, ni manipuler les oiseaux sauvages sur cette zone pour éviter tout risque de diffusion du virus.

Pour rappel, l’influenza aviaire n’est pas transmissible à l’être humain par la consommation de viande de volaille, œufs, et plus généralement de tout produit alimentaire. Les mesures mises en place visent avant tout à limiter la propagation du virus aux élevages et aux basses-cours. La population est invitée à rester vigilante et à signaler tout oiseau sauvage mort à la mairie du lieu concerné qui prendra contact avec l’office français de la biodiversité (OFB).

Les 34 communes de l’Hérault concernées sont : Agde, Aumes, Balaruc-les-Bains, Balaruc-le-Vieux, Bessan, Béziers, Bouzigues, Castelnau-de-Guers, Cazouls-d’Hérault, Cers, Florensac, Frontignan, Lézignan-la-Cèbe, Loupian, Marseillan, Mèze, Montagnac, Montblanc, Nézignan-l’Evêque, Pézenas, Pinet, Pomerols, Portiragnes, Poussan, Saint-Pons-de-Mauchiens, Saint-Thibéry, Sérignan, Servian, Sète, Tourbes, Valros, Vias, Villeneuve-lès-Béziers et Villeveyrac.

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