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Occitanie

Régionales : Frédéric Bort est tête de liste de l’Hérault pour le RN

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Jean-Paul Garraud (G)- Frédéric Bort (C) - Louis Aliot (D)

C’est un véritable coup de tonnerre sur la scène politique héraultaise. À l’occasion de sa conférence de presse, Jean-Paul Garraud, a présenté sa tête de liste pour le département de l’Hérault, en la personne du désormais ex-socialiste, Frédéric Bort. 

Frédéric Bort, ancien directeur de cabinet de Georges Frêche – ex-président socialiste de la région Languedoc-Roussillon – rejoint le Rassemblement National. L’ancien bras droit de Georges Frêche sera tête de liste pour le département de l’Hérault lors des élections régionales, les 20 et 27 juin prochains. Lors de cette conférence de presse, Jean-Paul Garraud, tête de liste RN en Occitanie ainsi que Louis Aliot, maire RN de Perpignan étaient présents pour épauler Frédéric Bort.

Frédéric Bort explique les raisons qui l’ont mené à ce choix : « D’un côté de la société, il y a des gens heureux, qui profite de la mondialisation, dans l’Europe d’aujourd’hui et de l’autre côté, il y a ceux qui sont un peu plus à la peine, qui ont des attentes qui ne sont pas résolues. J’ai donc décidé d’apporter mon soutien à Jean-Paul Garraud en ouvrant les portes du Rassemblement National afin d’ouvrir une alternative crédible. Aujourd’hui, rejoindre le RN, c’est rejoindre un mouvement populiste et selon moi, populiste, c’est simplement essayer de représenter des gens qui appartiennent à des milieux qui ne leur permettent pas de réussir leur vie avec facilité. » 

Avant d’ajouter : « J’ai toujours voulu que le système se réforme, c’était mon combat quand j’étais au Parti Socialiste. J’ai pensé qu’Emmanuel Macron lorsqu’il a présenté une rupture avec le clivage gauche/droite que ça serait une bonne alternative et au final, il laisse la France dans un état délicat. »

« Il faut une région qui fasse des choix et qui soit capable de nous défendre et prendre des positions qui nous permettent de faire levier d’Archimède et je pense que Jean-Paul Garraud a l’étoffe pour le faire », affirme-t-il.

Et il conclut : « On aurait tord de porter sur le Rassemblement National un regard daté qui ne permet pas de comprendre ce qui va se passer. Quand, au second tour, un électeur sur deux votera pour Jean-Paul Garraud, on ne va pas criminaliser 50 % des votants, il faut offrir des solutions politiques aux gens qui n’en peuvent plus. » 

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France

Gard : l’imam Mahjoub Mahjoubi expulsé de France vers la Tunisie

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Gard : l'imam Mahjoub Mahjoubi expulsé de France vers la Tunisie

Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin l’a annoncé sur X. L’imam avait qualifié le «drapeau tricolore» de «satanique» dans un prêche diffusé sur les réseaux sociaux.

Mahjoub Mahjoubi, imam accusé d' »appels à la haine », a été expulsé jeudi soir vers la Tunisie, selon des sources proches du dossier. Son expulsion fait suite à des prêches où il aurait véhiculé une conception littérale, rétrograde, intolérante et violente de l’islam.

Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a confirmé l’expulsion de l’imam radical, soulignant que celle-ci a été réalisée moins de 12 heures après son interpellation à son domicile à Bagnols-sur-Cèze (Gard). Gérald Darmanin a également précisé que des instructions avaient été données pour prendre un arrêté ministériel d’expulsion contre cet individu aux propos inacceptables.

Dans l’arrêté ministériel d’expulsion, il est reproché à Mahjoub Mahjoubi d’avoir tenu des propos encourageant des comportements contraires aux valeurs de la République, tels que la discrimination à l’égard des femmes, le repli identitaire, les tensions avec la communauté juive et la radicalisation jihadiste, lors de ses prêches des 2, 9 et 16 février.

L’avocat de l’imam a déclaré qu’il contesterait cette procédure en engageant une procédure de référé expulsion devant le tribunal administratif de Paris, disposant de deux jours pour le faire.

Cette expulsion express est la première depuis l’entrée en vigueur de la loi sur l’immigration voulue par le ministre de l’Intérieur.

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Occitanie

Affrontements autour de l’autoroute A69 : usage massif de gaz lacrymogènes par les forces de l’ordre

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Affrontements autour de l'autoroute A69 usage massif de gaz lacrymogènes par les forces de l'ordre

Les affrontements se poursuivent à Saïx£. Gaz lacrymogènes utilisés pour la troisième journée consécutive.

Les forces de l’ordre ont fait un usage massif de gaz lacrymogènes dimanche, pour le troisième jour d’affilée, sur la commune tarnaise de Saïx, à proximité immédiate d’un camp d’opposants à l’autoroute A69.

Alors que les tensions persistent à Saïx, les forces de l’ordre ont de nouveau recouru à des tirs de gaz lacrymogènes pour disperser les opposants à la construction de l’autoroute A69 entre Toulouse et Castres. Selon les rapports, au moins une dizaine de tirs ont été effectués, saturant l’air de fumée blanche irritante.

Les manifestants, au nombre d’environ une centaine, ont occupé une voie ferrée à proximité du chantier de l’autoroute, prolongeant ainsi les affrontements qui se sont déroulés vendredi et samedi. Malgré les tentatives des gendarmes pour dégager les barricades, les manifestants les reconstruisent systématiquement.

La préfecture du Tarn a déclaré que deux interpellations ont eu lieu vendredi et deux autres samedi, sans en mentionner de nouvelles pour dimanche. Cependant, le préfet a annoncé en fin de journée que l’expulsion des occupants interviendrait « dans les prochains jours ».

La visite de la militante écologiste suédoise Greta Thunberg samedi a attiré l’attention médiatique sur le mouvement de protestation contre l’autoroute A69. Le président du conseil départemental du Tarn, Christophe Ramond, a qualifié cet événement de « cirque » et a réaffirmé l’importance de l’autoroute pour l’économie locale, une position contestée par les écologistes.

La situation reste tendue à Saïx alors que les autorités cherchent à mettre fin aux manifestations et à garantir la sécurité sur le site du chantier.

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Occitanie

A69 : Greta Thunberg doit rejoindre la mobilisation samedi dans le Tarn

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A69 : Greta Thunberg doit rejoindre la mobilisation samedi dans le Tarn

La présence samedi sur la ZAD de la Crém’arbre de cette figure mondiale de la lutte contre le réchauffement climatique a été confirmée vendredi en début de soirée par le collectif No Macadam.

Le rassemblement des opposants au projet d’autoroute A69 se voit renforcé par la présence attendue de la militante écologiste Greta Thunberg sur la « cabanade » du Tarn, même si la manifestation a été interdite et que les forces de l’ordre sont intervenues vendredi à proximité du lieu de rassemblement.

Confirmée vendredi soir par le collectif No Macadam, la venue de l’égérie mondiale de la lutte contre le réchauffement climatique marque un soutien international à la lutte locale contre la construction de l’autoroute reliant Toulouse à Castres.

« Ceci permet d’inscrire pleinement la lutte contre l’A69 au niveau international et national et engage les responsables politiques à prendre la mesure de leur entêtement », souligne le collectif, alors que le mouvement semblait s’essouffler et que le chantier est bien avancé, selon la société Atosca, concessionnaire de l’autoroute.

La militante suédoise de 21 ans doit participer à la « Cabanade », un événement de sensibilisation aux enjeux environnementaux avec au programme des ateliers, tables rondes et concerts, aux côtés notamment d’élus écologistes.

L’événement doit se dérouler sur une prairie privée mise à disposition par un agriculteur sympathisant des opposants à l’autoroute, à quelques centaines de mètres d’une zone boisée objet d’un litige d’expropriation pour cause de construction d’autoroute.

Vendredi, le préfet du Tarn, Michel Vilbois, a annoncé un arrêté d’interdiction de manifestation et de rassemblement, invoquant « des risques de troubles majeurs à l’ordre public ». Un escadron de gendarmerie est intervenu à proximité du camp des opposants, faisant usage de gaz lacrymogène et procédant à des interpellations.

Le gouvernement français compte mener « jusqu’à son terme » ce projet d’autoroute, qui doit réduire le temps de trajet entre Castres et Toulouse et être opérationnel en 2025.

Malgré les contestations, le président du conseil départemental du Tarn, Christophe Ramond, soutient que l’autoroute répond à un besoin vital pour la région et ses habitants, rejetant les critiques sur son impact environnemental.

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