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Omicron: le G7 appelle à une « action urgente », Biden ne veut pas paniquer

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Le G7 a appelé lundi à une « action urgente » face au variant « hautement transmissible » du coronavirus Omicron, le président américain Joe Biden reconnaissant de son côté être « préoccupé » mais assurant qu’il n’y avait « pas de raison de paniquer ».

Cette nouvelle souche se propage désormais de l’Afrique au Pacifique, du Canada à l’Italie, en passant par l’Allemagne et le Royaume-Uni, où six nouveaux cas ont été confirmés en Ecosse.

Sans oublier les Pays-Bas, avec 14 passagers arrivés d’Afrique du Sud porteurs d’Omicron, le Portugal, où 13 joueurs d’un club de football ont été déclarés contaminés, et l’Espagne, qui a officiellement fait état d’un premier cas.

Jamais un variant du Covid-19 n’avait provoqué autant d’inquiétude depuis l’émergence de Delta, déjà très contagieux.

« Il y a des raisons d’être préoccupés face à ce nouveau variant, mais pas de raison de paniquer », a voulu relativiser Joe Biden dans un discours à la Maison Blanche, appelant les Américains à se faire vacciner et, le cas échéant, à recevoir leur dose de rappel.

Le président américain a en outre estimé que ce nouveau variant apparaîtrait « tôt ou tard » aux Etats-Unis, où il n’a pas encore été détecté.

De leur côté, les ministres de la Santé de sept des nations les plus industrialisées, convoqués par Londres, ont averti que le monde était « confronté à la menace d’un nouveau variant hautement transmissible du Covid-19, qui nécessite une action urgente ».

A l’issue de cette réunion d’urgence, ils ont aussi « salué le travail exemplaire de l’Afrique du Sud, qui a su détecter le variant et alerter les autres » mais paye cette alerte et se retrouve aujourd’hui, comme toute l’Afrique australe, quasiment coupé du monde.

De son côté, l’Organisation mondiale de la santé a souligné que « la probabilité qu’Omicron se répande au niveau mondial » était « élevée », tout en reconnaissant que de nombreuses inconnues demeuraient.

A commencer par sa contagiosité, le niveau de protection conféré par les vaccins contre le Covid existants et la gravité des symptômes provoqués.

Seul élément rassurant dans ce constat, à ce jour « aucun décès associé » à ce variant n’a été signalé.

L’Afrique du Sud « punie »

L’angoisse est d’autant plus grande dans le monde entier que la liste des pays où Omicron est repéré ne cesse de s’allonger, en particulier en Europe, après de premiers cas dans le sud de l’Afrique courant novembre.

Cela a poussé de nombreux Etats à suspendre les voyages vers cette région et instaurer des dispositifs préventifs.

Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, s’est à ce propos dit lundi « très préoccupé » par l’isolement de l’Afrique australe, considérant que « le peuple africain ne peut pas être tenu pour responsable du niveau immoralement bas des vaccins disponibles » sur son continent.

Se jugeant déjà « punie » pour avoir révélé l’existence du variant, l’Afrique du Sud a réclamé la levée « immédiate et urgente » des restrictions de voyages et qualifié de « regrettable » que certaines nations africaines prennent à leur tour de telles mesures.

A l’instar du Gabon, qui refuse dorénavant l’entrée sur son sol des voyageurs en provenance de huit pays d’Afrique australe. Ces dispositifs sécuritaires s’étendent désormais rapidement un peu partout sur la planète.

Trois semaines après avoir assoupli certaines restrictions, le Japon va ainsi « interdire toutes les (nouvelles) entrées de ressortissants étrangers » à partir de mardi.

L’Australie, où cinq cas de ce variant ont été enregistrés et qui devait rouvrir mercredi aux étudiants et aux travailleurs qualifiés ses frontières fermées depuis plus de 20 mois, va pour sa part attendre encore au moins deux semaines.

Les Philippines, qui voulaient permettre à partir de mercredi aux touristes entièrement vaccinés d’entrer sur leur territoire, ont de même suspendu leur projet.

L’Indonésie a déclaré indésirables sur son sol les personnes ayant été au cours des 15 derniers jours à Hong Kong, où Omicron a été signalé.

Israël, où un cas a été confirmé chez un voyageur revenu du Malawi, prohibe depuis dimanche soir l’arrivée des étrangers et va imposer test PCR et quarantaine, y compris à ses ressortissants vaccinés.

Quant aux Etats-Unis, qui venaient de se rouvrir au reste du monde début novembre, ils se referment dès lundi aux voyageurs en provenance de huit pays d’Afrique australe.

Les laboratoires confiants

Le variant Omicron pourrait aussi peser sur l’économie et l’inflation, a averti lundi le président de la banque centrale américaine Jerome Powell, mettant en garde sur des « risques à la baisse pour l’emploi et l’activité économique ».

Du côté des fabricants de vaccins, AstraZeneca comme Pfizer/BioNTech, Moderna et Novavax se sont dits confiants dans leur capacité à combattre ce variant.

La Russie a pour sa part annoncé être en train de mettre au point une version de son Spoutnik V contre le nouveau coronavirus ciblant spécifiquement Omicron, dans le « cas improbable » où le sérum actuel ne suffirait pas.

Au Royaume-Uni, une troisième dose de vaccin contre le Covid-19 va être proposée à tous les plus de 18 ans en vue de renforcer la protection de la population face à cette souche.

Les Etats-Unis avaient étendu le 19 novembre leur recommandation d’une troisième dose à tous les adultes américains, contre les seuls plus de 50 ans auparavant.

Et le président chinois Xi Jinping a promis lundi un milliard de doses contre le Covid à l’Afrique, sous la forme de dons ou de soutien à la production local

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Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

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Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

L’augmentation des cas relancée par cette nouvelle souche du virus selon les autorités sanitaires.

Un nouveau variant du Covid-19, baptisé JN.1 et appartenant à la même famille que l’Omicron, vient de faire son apparition en France, suscitant des inquiétudes à seulement trois semaines des festivités de Noël. Cette annonce relance l’attention des autorités sanitaires sur la situation épidémiologique du pays, à l’approche de la période festive.

Dans le dernier bulletin d’informations de Santé Publique France, une « poursuite de l’augmentation de la majorité des indicateurs » a été notée. Les prélèvements dans les eaux usées, réalisés dans douze stations à travers le pays, ont révélé une « forte augmentation (+24%) de la détection du SARS-CoV-2 » lors de la semaine du 27 novembre, indiquant ainsi une « circulation active du virus dans l’Hexagone ». De plus, dans les laboratoires, le taux de positivité a grimpé à 27,1%, soit une hausse de 2,8 points par rapport à la semaine précédente.

L’infectiologue Bruno Lina a partagé avec nos confrères son observation selon laquelle « ce lignage est en train de remplacer tous les autres, de façon lente mais durable. On a 50% des virus détectés en France qui appartiennent à ce lignage ». Bien que ce nouveau variant ne soit pas réputé plus dangereux que ses prédécesseurs, il est « très probablement responsable de l’augmentation des cas », a-t-il affirmé.

Cette résurgence du Covid-19 survient en pleine saison des maladies respiratoires, le SARS-CoV-2 se classant désormais comme le deuxième virus le plus détecté en France, devançant le VRS (virus de la bronchiolite) et se plaçant derrière les rhinovirus. Par ailleurs, quatre régions françaises ont récemment basculé en phase pré-épidémique de grippe : la Bourgogne-Franche-Comté, le Centre-Val de Loire, le Grand-Est et la Guyane.

Pour prévenir la propagation du virus avant les fêtes, il est recommandé de réinstaurer les pratiques des gestes barrières, qui sont efficaces non seulement contre le Covid-19, mais également contre d’autres maladies respiratoires. Il est conseillé de porter un masque en cas de symptômes ou en présence de personnes vulnérables, de se laver régulièrement les mains, et d’aérer les espaces clos pendant au moins cinq minutes pour éviter une exposition prolongée au froid.

Bruno Lina a également souligné l’importance de la vaccination contre le Covid-19, expliquant que « la vaccination protège à la fois collectivement et individuellement en réduisant le risque d’infection et en atténuant les symptômes en cas d’infection ». Il a ajouté que le vaccin a été adapté pour répondre au variant XBB 1.5, étroitement lié au JN.1, et que les essais ont confirmé son efficacité contre le JN.1 ainsi que contre l’autre variant prédominant, l’EG.5, en décroissance.

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

La plupart des indemnisations sont liées à des cas de myocardites et de péricardites post-vaccination, selon un rapport présenté au Sénat.

L’organisme national d’indemnisation des accidents médicaux (Oniam) a déclaré que 72 personnes ont été indemnisées pour les effets secondaires de la vaccination contre le COVID-19, principalement pour des cas de myocardites et de péricardites. Ces informations ont été dévoilées ce mercredi au Sénat, deux ans après le début de la campagne de vaccination.

Au 30 juin, l’Oniam a tranché sur le droit à l’indemnisation dans 241 dossiers de troubles post-vaccination, dont 30% ont abouti à une indemnisation, a expliqué François Toujas, candidat à la présidence de l’Oniam, devant la commission des Affaires sociales du Sénat.

Le nombre total de demandes d’indemnisation amiable pour des problèmes de santé post-vaccination s’élève à 1.020, dont 768 sont toujours en cours d’examen. Ces demandes concernent majoritairement le vaccin Pfizer, suivi des vaccins Moderna, AstraZeneca, et Janssen.

Les demandes d’indemnisation les plus courantes concernent les inflammations du cœur (211 dossiers), les troubles neurologiques (196 dossiers), les AVC/thromboses/embolies pulmonaires (129 dossiers), les troubles articulaires (91 dossiers), les troubles auditifs (67 dossiers) et les troubles dermatologiques (31 dossiers). Selon François Toujas, ces dossiers seront un sujet majeur pour l’Oniam dans les années à venir.

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Le COVID-19 n’est plus une urgence sanitaire mondiale d’après l’OMS

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Le COVID-19 n'est plus une urgence sanitaire mondiale d'après l'OMS

Le patron de l’Organisation mondiale de la Santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a estimé ce vendredi 5 mai que le coronavirus «n’est plus une urgence sanitaire de portée internationale».

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré la fin de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale lié au Covid-19, le vendredi 5 mai. Cette annonce met fin à plus de trois ans de niveau maximal d’alerte mondiale face à la menace sanitaire que représentait le virus. Cependant, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a précisé que le virus n’est pas éradiqué et reste une menace pour la santé publique mondiale.

Dr Tedros a souligné qu’il y a encore des millions de personnes infectées ou réinfectées par le SARS-CoV-2 et que des milliers de personnes en meurent chaque semaine. Il a averti que le virus est là pour durer et qu’il continue de tuer. Même si la levée de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale est une étape importante dans la lutte contre le Covid-19, il est important de rester vigilant face à la propagation du virus.

Cette annonce intervient plus de trois ans après que l’OMS ait décrété un état d’urgence sanitaire mondial face à un mystérieux virus apparu en Chine et s’étant rapidement propagé à travers le monde, semant le chaos et faisant des millions de morts. Les gouvernements et les organisations internationales ont travaillé ensemble pour faire face à cette crise sanitaire sans précédent, en développant des vaccins efficaces et en mettant en place des mesures de prévention et de contrôle.

L’OMS a appelé les gouvernements du monde entier à continuer à prendre des mesures pour lutter contre la propagation du virus, notamment en mettant en œuvre des campagnes de vaccination, en renforçant les systèmes de santé et en encourageant la distanciation sociale et le port de masques. Bien que la fin de l’état d’urgence sanitaire mondial soit une étape importante, la lutte contre le Covid-19 continue.

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