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Économie

L’Inde exige l’arrêt des financements du FMI au Pakistan, accusé de soutenir le terrorisme

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Les tensions entre New Delhi et Islamabad atteignent un nouveau sommet, alors que le Pakistan rejette ces accusations en les qualifiant de « désespérées ».

L’Inde a vivement critiqué les prêts accordés par le Fonds monétaire international (FMI) au Pakistan, affirmant que ces fonds serviraient à financer des activités terroristes. Le ministre indien de la Défense a déclaré qu’une partie significative du milliard de dollars débloqué par l’institution financière pourrait être détournée pour soutenir des réseaux extrémistes. Cette sortie intervient dans un contexte de fortes tensions entre les deux pays, marquées récemment par des échanges de tirs et des frappes aériennes.

En réponse, Islamabad a qualifié ces accusations de « frustrées » et « déconnectées de la réalité », soulignant que l’Inde serait le seul État à s’opposer à cette aide financière. Le porte-parole des Affaires étrangères pakistanais a rappelé que son pays avait été retiré en 2022 de la liste des nations suspectées de blanchiment d’argent, réfutant ainsi toute implication dans le financement du terrorisme.

Les relations entre les deux voisins, tous deux dotés de l’arme nucléaire, se sont encore dégradées après une attaque meurtrière au Cachemire, revendiquée par un groupe jihadiste que l’Inde accuse le Pakistan de soutenir. Les frappes indiennes en territoire pakistanais ont provoqué la mort de dizaines de civils, selon les autorités locales, tandis que New Delhi déplore également des pertes dans ses rangs.

Malgré les appels internationaux à la désescalade, notamment du Royaume-Uni et des États-Unis, les deux pays maintiennent un discours belliqueux. Le Premier ministre pakistanais a réaffirmé la détermination de son armée à défendre le territoire national, tandis que l’Inde continue d’exhorter la communauté internationale à surveiller de près les activités d’Islamabad.

Alors que le Pakistan célèbre ses forces armées avec faste, les experts craignent une reprise des hostilités, d’autant qu’aucun dialogue direct n’a été engagé entre les deux capitales. Le FMI, quant à lui, a salué les efforts d’austérité du Pakistan, justifiant ainsi le maintien de son soutien financier.

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