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L’état psychologique de Cédric Jubillar au cœur des débats

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Un psychologue a décrit devant la cour d’assises la vulnérabilité émotionnelle de l’accusé au moment des faits, évoquant un sentiment d’humiliation qui aurait pu influencer son comportement.

L’expert judiciaire a présenté son analyse devant les jurés du Tarn, dépeignant un homme susceptible d’avoir éprouvé un profond sentiment de dévalorisation avant la disparition de son épouse. Le psychologue, qui a rencontré à cinq reprises l’intéressé en détention, a souligné la difficulté de ce dernier à supporter ce qu’il percevait comme une diminution de son estime personnelle.

Selon les observations de l’expert, cette perception aurait été accentuée par la séparation conjugale et la crainte de perdre son logement. Le rejet affectif aurait réactivé des blessures anciennes liées à une enfance marquée par des placements successifs et une instabilité affective persistante. Le spécialiste a employé un proverbe breton pour illustrer la détresse existentielle qui, selon lui, pouvait constituer un terreau propice à des actes irréfléchis.

La défense a immédiatement tempéré ces éléments en rappelant leur caractère hypothétique. Les avocats de l’accusé ont insisté sur la nécessité de distinguer les suppositions psychologiques des preuves tangibles. L’analyse de l’expert s’est achevée en milieu de journée, laissant place à l’interrogatoire récapitulatif de Cédric Jubillar.

Parallèlement, l’audience a entendu plusieurs témoignages concernant des déclarations attribuées à l’accusé. Une ancienne compagne a rapporté des confidences où il aurait évoqué des violences, tandis qu’une autre a mentionné des propos sur la localisation du corps. L’intéressé a systématiquement qualifié ces récits de plaisanteries mal interprétées.

Son conseil juridique a défendu l’idée que ces affirmations relevaient d’un humour inadapté face à des questions qu’il jugeait déraisonnables. L’accusé lui-même a exprimé le sentiment d’être devenu le coupable idéal avant même l’ouverture des débats, pointant du doigt l’influence présumée des médias sur l’opinion publique.

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