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Coronavirus

France: Face à Omicron, l’exécutif hâte l’arrivée du pass vaccinal

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Pas de trêve des confiseurs face à l’offensive d’Omicron : l’exécutif se mobilise lundi pour hâter la transformation du pass sanitaire en pass vaccinal, mais aussi pour « réévaluer » dès maintenant la situation créée par la poussée fulgurante du nouveau variant.

Samedi, pour la première fois depuis le début de l’épidémie, la barre des 100.000 nouveaux cas quotidiens a été franchie, après avoir battu de précédents records dans la semaine.

Le chiffre est retombé à 27.697 nouveaux cas en 24 heures dimanche, un niveau lié à la fermeture d’un très grand nombre de pharmacies et centres de tests le jour de Noël.

La montée de cette vague soulève de sombres projections à quelques jours du passage à 2022. « Le scénario réaliste, c’est que mi-janvier on (soit) à 200.000 contaminations jour », a estimé vendredi l’infectiologue Benjamin Davido.

Le président Emmanuel Macron tiendra par visioconférence un conseil de défense sanitaire consacré au Covid-19 à 16H00, une heure avant le Conseil des ministres qui doit adopter le projet de loi instaurant le pass vaccinal.

Initialement prévu pour une entrée en vigueur fin janvier, ce texte sera examiné en commission à l’Assemblée nationale dès mercredi, avant d’aller au Sénat à partir du 5 janvier. Sa mise en oeuvre est prévue dès le 15 janvier, selon le projet de loi.

« Réévaluation » des mesures anti-Covid ?

Dans le détail, le texte transforme le pass sanitaire en pass vaccinal « pour l’accès aux activités de loisirs, aux restaurants et débits de boisson, aux foires, séminaires et salons professionnels ou encore aux transports interrégionaux », notamment ferroviaires.

La seule présentation d’un test négatif demeurerait en revanche valable « pour l’accès aux établissements et services de santé et médico-sociaux ».

Sur la situation sanitaire, le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal avait précisé qu’une « réévaluation » était prévue lundi, alors qu’Omicron deviendra sans doute majoritaire en France cette semaine.

A quatre jours du Nouvel an, le gouvernement va-t-il annoncer des restrictions plus fortes ou choisira-t-il le statu quo? Et quid notamment de la durée de l’isolement pour les « cas contacts »?

En Savoie, le préfet a déjà donné un tour de vis supplémentaire. Un arrêté proroge des mesures en vigueur depuis le 30 novembre, obligeant les personnes de onze ans et plus au port du masque, y compris en extérieur, dans les lieux rassemblant plus de 10 personnes, comme les marchés, les salles de spectacle, etc.

Dans une tribune au Journal du dimanche, une cinquantaine de soignants demandent aussi au gouvernement de retarder la rentrée scolaire du 3 janvier, « à haut risque compte tenu de sa proximité avec les festivités du Nouvel An, avec recours au télé-enseignement jusqu’au retour à des seuils d’indicateurs sanitaires définis publiquement. »

Si les chiffres de contamination au Covid-19 enchaînent les records, quelque 22 millions de Français ont déjà reçu une dose de rappel, soit plus de la moitié des 40 millions de personnes éligibles.

Les appels de l’exécutif « à la prudence » avant les fêtes ont aussi été entendus. Plusieurs millions de personnes se sont fait tester en prévision du réveillon de Noël, provoquant vendredi 24 décembre une saturation sur la plateforme SI-DEP, où sont publiés les résultats des dépistages.

Dose de rappel dès 4 mois

Pour autant, la pression continue de monter sur les hôpitaux avec 16.365 personnes actuellement hospitalisées, soit 506 nouvelles admissions en 24 heures.

Face à l’urgence, la Haute autorité de santé (HAS) a recommandé vendredi que la dose de rappel puisse être réalisée à partir de trois mois pour la population éligible.

De son côté, le ministère de la Santé a annoncé que le délai serait ramené à 4 mois dès maintenant – jusque-là il était de 5 mois après la dernière injection – et non à partir du 3 janvier comme initialement envisagé.

Dans son avis, la HAS a aussi préconisé l’administration dès à présent d’une dose de rappel chez les 12-17 ans souffrant d’immunodéficience ou d’une comorbidité à risque de forme grave.

Tout cela pour éviter au maximum une déferlante sur les hôpitaux en janvier, mais aussi d’arrêts de travail qui pourraient provoquer la « désorganisation possible d’un certain nombre de services essentiels », redoute le Conseil scientifique.

Dès ce week-end de Noël, près de 8.000 ont été annulés par les compagnies aériennes du monde entier, tandis que des milliers d’autres sont retardés, en raison du placement à l’isolement de nombreux personnels des compagnies et des aéroports.

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Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

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Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

L’augmentation des cas relancée par cette nouvelle souche du virus selon les autorités sanitaires.

Un nouveau variant du Covid-19, baptisé JN.1 et appartenant à la même famille que l’Omicron, vient de faire son apparition en France, suscitant des inquiétudes à seulement trois semaines des festivités de Noël. Cette annonce relance l’attention des autorités sanitaires sur la situation épidémiologique du pays, à l’approche de la période festive.

Dans le dernier bulletin d’informations de Santé Publique France, une « poursuite de l’augmentation de la majorité des indicateurs » a été notée. Les prélèvements dans les eaux usées, réalisés dans douze stations à travers le pays, ont révélé une « forte augmentation (+24%) de la détection du SARS-CoV-2 » lors de la semaine du 27 novembre, indiquant ainsi une « circulation active du virus dans l’Hexagone ». De plus, dans les laboratoires, le taux de positivité a grimpé à 27,1%, soit une hausse de 2,8 points par rapport à la semaine précédente.

L’infectiologue Bruno Lina a partagé avec nos confrères son observation selon laquelle « ce lignage est en train de remplacer tous les autres, de façon lente mais durable. On a 50% des virus détectés en France qui appartiennent à ce lignage ». Bien que ce nouveau variant ne soit pas réputé plus dangereux que ses prédécesseurs, il est « très probablement responsable de l’augmentation des cas », a-t-il affirmé.

Cette résurgence du Covid-19 survient en pleine saison des maladies respiratoires, le SARS-CoV-2 se classant désormais comme le deuxième virus le plus détecté en France, devançant le VRS (virus de la bronchiolite) et se plaçant derrière les rhinovirus. Par ailleurs, quatre régions françaises ont récemment basculé en phase pré-épidémique de grippe : la Bourgogne-Franche-Comté, le Centre-Val de Loire, le Grand-Est et la Guyane.

Pour prévenir la propagation du virus avant les fêtes, il est recommandé de réinstaurer les pratiques des gestes barrières, qui sont efficaces non seulement contre le Covid-19, mais également contre d’autres maladies respiratoires. Il est conseillé de porter un masque en cas de symptômes ou en présence de personnes vulnérables, de se laver régulièrement les mains, et d’aérer les espaces clos pendant au moins cinq minutes pour éviter une exposition prolongée au froid.

Bruno Lina a également souligné l’importance de la vaccination contre le Covid-19, expliquant que « la vaccination protège à la fois collectivement et individuellement en réduisant le risque d’infection et en atténuant les symptômes en cas d’infection ». Il a ajouté que le vaccin a été adapté pour répondre au variant XBB 1.5, étroitement lié au JN.1, et que les essais ont confirmé son efficacité contre le JN.1 ainsi que contre l’autre variant prédominant, l’EG.5, en décroissance.

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

La plupart des indemnisations sont liées à des cas de myocardites et de péricardites post-vaccination, selon un rapport présenté au Sénat.

L’organisme national d’indemnisation des accidents médicaux (Oniam) a déclaré que 72 personnes ont été indemnisées pour les effets secondaires de la vaccination contre le COVID-19, principalement pour des cas de myocardites et de péricardites. Ces informations ont été dévoilées ce mercredi au Sénat, deux ans après le début de la campagne de vaccination.

Au 30 juin, l’Oniam a tranché sur le droit à l’indemnisation dans 241 dossiers de troubles post-vaccination, dont 30% ont abouti à une indemnisation, a expliqué François Toujas, candidat à la présidence de l’Oniam, devant la commission des Affaires sociales du Sénat.

Le nombre total de demandes d’indemnisation amiable pour des problèmes de santé post-vaccination s’élève à 1.020, dont 768 sont toujours en cours d’examen. Ces demandes concernent majoritairement le vaccin Pfizer, suivi des vaccins Moderna, AstraZeneca, et Janssen.

Les demandes d’indemnisation les plus courantes concernent les inflammations du cœur (211 dossiers), les troubles neurologiques (196 dossiers), les AVC/thromboses/embolies pulmonaires (129 dossiers), les troubles articulaires (91 dossiers), les troubles auditifs (67 dossiers) et les troubles dermatologiques (31 dossiers). Selon François Toujas, ces dossiers seront un sujet majeur pour l’Oniam dans les années à venir.

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Le COVID-19 n’est plus une urgence sanitaire mondiale d’après l’OMS

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Le COVID-19 n'est plus une urgence sanitaire mondiale d'après l'OMS

Le patron de l’Organisation mondiale de la Santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a estimé ce vendredi 5 mai que le coronavirus «n’est plus une urgence sanitaire de portée internationale».

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré la fin de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale lié au Covid-19, le vendredi 5 mai. Cette annonce met fin à plus de trois ans de niveau maximal d’alerte mondiale face à la menace sanitaire que représentait le virus. Cependant, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a précisé que le virus n’est pas éradiqué et reste une menace pour la santé publique mondiale.

Dr Tedros a souligné qu’il y a encore des millions de personnes infectées ou réinfectées par le SARS-CoV-2 et que des milliers de personnes en meurent chaque semaine. Il a averti que le virus est là pour durer et qu’il continue de tuer. Même si la levée de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale est une étape importante dans la lutte contre le Covid-19, il est important de rester vigilant face à la propagation du virus.

Cette annonce intervient plus de trois ans après que l’OMS ait décrété un état d’urgence sanitaire mondial face à un mystérieux virus apparu en Chine et s’étant rapidement propagé à travers le monde, semant le chaos et faisant des millions de morts. Les gouvernements et les organisations internationales ont travaillé ensemble pour faire face à cette crise sanitaire sans précédent, en développant des vaccins efficaces et en mettant en place des mesures de prévention et de contrôle.

L’OMS a appelé les gouvernements du monde entier à continuer à prendre des mesures pour lutter contre la propagation du virus, notamment en mettant en œuvre des campagnes de vaccination, en renforçant les systèmes de santé et en encourageant la distanciation sociale et le port de masques. Bien que la fin de l’état d’urgence sanitaire mondial soit une étape importante, la lutte contre le Covid-19 continue.

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