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Société

Fin de vie : l’Assemblée valide une avancée historique vers l’aide médicalisée à mourir

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Un pas décisif vient d’être franchi dans le débat sur la fin de vie, avec l’adoption d’un cadre strict ouvrant la possibilité d’une assistance à mourir sous conditions.

Les députés ont approuvé en première lecture un texte législatif établissant les bases d’une aide médicalisée à mourir pour les patients en situation critique. Le projet, soutenu par 305 voix contre 199, prévoit un dispositif rigoureusement encadré permettant à des personnes atteintes de pathologies graves et incurables d’accéder à une substance létale sous supervision médicale.

Pour en bénéficier, les requérants devront remplir plusieurs critères cumulatifs : être majeur, résider légalement en France, souffrir d’une maladie engageant le pronostic vital à un stade avancé, et éprouver une souffrance physique ou psychique persistante. Une évaluation approfondie de leur capacité à exprimer une volonté libre et éclairée sera également exigée. Parallèlement, une proposition complémentaire sur le renforcement des soins palliatifs a recueilli l’unanimité des voix.

Ce vote a suscité des réactions contrastées au sein de la classe politique, certains élus exprimant des réserves malgré leur soutien global. L’exécutif a salué une avancée majeure, soulignant la nécessité de concilier progrès sociétal et respect des convictions individuelles.

Le texte doit désormais être examiné par le Sénat, où son adoption semble incertaine compte tenu des positions traditionnellement prudentes de la chambre haute sur ce sujet. La navette parlementaire pourrait s’étendre jusqu’en 2026 avant une éventuelle entrée en vigueur. Cette réforme ouvre un débat de société complexe, à la croisée des enjeux éthiques, médicaux et de dignité humaine.

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