Nous rejoindre sur les réseaux

Coronavirus

Covid-19: J-1 avant le début de la vaccination « grand public »

Article

le

covid-19:-j-1-avant-le-debut-de-la-vaccination-« grand-public »

Au lendemain d’une première soirée sous cloche, avec un couvre-feu avancé à 18H00 dans tout le pays, la France se prépare à élargir lundi la vaccination contre le Covid-19 pour tenter de gagner une rude bataille contre le virus qui a déjà fait plus de 70.000 morts.

L’ensemble du territoire métropolitain a expérimenté samedi le couvre-feu vespéral, en vigueur jusque là dans 25 départements, sans encombre majeur, hormis une soirée clandestine dans la banlieue de Grenoble à laquelle la police a mis fin.

Les dérogations restent les mêmes qu’auparavant (déplacements professionnels, rendez-vous médical, motif impérieux…) mais les commerces, déjà fortement éprouvés depuis près d’un an, doivent baisser le rideau à 18H00.

Une mesure destinée à « réduire encore davantage » les contacts sociaux et qui durera « au moins 15 jours », dixit le Premier ministre Jean Castex. Un nouveau confinement décidé « sans délai » en cas de « dégradation épidémique forte » n’est toutefois pas à exclure.

Car le pays fait face à la menace de nouveaux variants – britannique et sud-africain – plus contagieux, qui ont déjà forcé plusieurs pays européens à se reconfiner.

Un cas du variant sud-africain a été détecté à La Réunion, ont annoncé la préfecture et l’agence régionale de santé dimanche, au lendemain d’un autre cas du même type confirmé à Mayotte. Les personnes « ayant voyagé à Mayotte, aux Comores et au Mozambique ces 14 derniers jours » doit effectuer un test RT-PCR « dans les plus brefs délais », a ajouté la préfecture.

Alors que les services de réanimation, qui accueillent les patients gravement atteints, ne désemplissent pas, avec 2.731 malades samedi et 188 nouvelles admissions en 24 heures, une « poussée » de l’épidémie est probable en mars, a prévenu dimanche Arnaud Fontanet, épidémiologiste membre du conseil scientifique.

« Malheureusement, par rapport aux variants, qui sont vraiment un changement dans la donne de cette épidémie, je n’ai pas d’argument rationnel pour vous dire qu’on ne va pas subir une progression de l’épidémie qui pourrait commencer en mars-avril », a-t-il expliqué dans l’émission Grand Jury RTL-LCI-Le Figaro.

Samedi, la maladie a tué 196 personnes, portant le bilan total des décès à 70.142 depuis le début de l’épidémie, selon Santé publique France.

Pour tenter d’enrayer l’épidémie, la course contre la montre se poursuit pour vacciner la population, après un démarrage poussif et critiqué.

Lundi, la campagne va s’élargir aux personnes de plus de 75 ans ne vivant pas en Ehpad (5 millions de personnes), ainsi qu’à près de 800.000 personnes présentant des pathologies à « haut risque » (insuffisances rénales chroniques, cancer sous traitement…).

engouement

Signe de l’engouement pour le précieux sérum, plus d’un million de rendez-vous pour les deux injections avaient été pris dès vendredi, alors que 833 centres étaient « ouverts et accessibles à la réservation », selon le ministre de la Santé Olivier Véran.

Mais tous les seniors n’ont pas pu s’inscrire, générant quelques crispations. Dimanche à Paris, la plateforme Doctolib affichait à maintes reprises ce message: « Tous les rendez-vous de vaccination ont déjà été réservés. De nouvelles disponibilités seront accessibles dans les prochains jours ».

Dans un pays aux tendances vaccino-sceptiques, un sondage Ifop cité par Le Parisien indique que 54% des Français souhaitent désormais se faire vacciner. C’est 15 points de plus qu’en décembre, note le quotidien, ajoutant que l’idée d’un « passeport vaccinal » pour accéder à certains lieux fait son chemin (62% d’avis favorables pour prendre l’avion, 52% pour les transports en commun).

Le gouvernement est toutefois « très réticent » à un tel passeport pour voyager a indiqué Clément Beaune, secrétaire d’Etat aux Affaires européennes, sur France Info.

Face à cet engouement, M. Véran a invité à la « patience » alors que déjà 6,4 millions de personnes sont appelées à se faire vacciner, en incluant les publics prioritaires comme les résidents d’Ehpad ou les soignants. Il a affirmé que « plus d’un million de vaccinations seront réalisées » d’ici fin janvier, entre 2,4 et 4 millions d’ici fin février.

Mais, alors que seules 413.000 personnes avaient reçu la précieuse première injection samedi soir, des critiques continuent de se faire entendre dans l’opposition et le monde médical.

« Au rythme actuel de livraison, il faudra plus de 4 mois et demi pour vacciner les seules personnes de plus de 75 ans », ont raillé samedi les maires de Dijon et Besançon.

« Il n’y a pas assez de vaccins pour tout le monde », souligne Jacques Battistoni, président du syndicat de généralistes MG France dans le Journal du dimanche. Prédisant « un faux début » lundi, il reproche au gouvernement de ne pas lancer une campagne de masse, mais « d’organiser des files d’attente! »

En visite à Lyon samedi, Jean Castex a reconnu que les plus de 75 ans ne pourraient pas être vaccinés « en quelques jours », et appelé à une vaccination « dans le calme ».

Côté doses, après des sueurs froides la veille liées à l’annonce d’une baisse de cadence « pour trois à quatre semaines », le groupe américain Pfizer, associé au laboratoire allemand BioNTech, a annoncé samedi un « plan » pour accélérer la production et revenir au calendrier initial de livraisons à l’UE « à partir de la semaine du 25 janvier ».

Click to comment

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Coronavirus

Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

Article

le

Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

L’augmentation des cas relancée par cette nouvelle souche du virus selon les autorités sanitaires.

Un nouveau variant du Covid-19, baptisé JN.1 et appartenant à la même famille que l’Omicron, vient de faire son apparition en France, suscitant des inquiétudes à seulement trois semaines des festivités de Noël. Cette annonce relance l’attention des autorités sanitaires sur la situation épidémiologique du pays, à l’approche de la période festive.

Dans le dernier bulletin d’informations de Santé Publique France, une « poursuite de l’augmentation de la majorité des indicateurs » a été notée. Les prélèvements dans les eaux usées, réalisés dans douze stations à travers le pays, ont révélé une « forte augmentation (+24%) de la détection du SARS-CoV-2 » lors de la semaine du 27 novembre, indiquant ainsi une « circulation active du virus dans l’Hexagone ». De plus, dans les laboratoires, le taux de positivité a grimpé à 27,1%, soit une hausse de 2,8 points par rapport à la semaine précédente.

L’infectiologue Bruno Lina a partagé avec nos confrères son observation selon laquelle « ce lignage est en train de remplacer tous les autres, de façon lente mais durable. On a 50% des virus détectés en France qui appartiennent à ce lignage ». Bien que ce nouveau variant ne soit pas réputé plus dangereux que ses prédécesseurs, il est « très probablement responsable de l’augmentation des cas », a-t-il affirmé.

Cette résurgence du Covid-19 survient en pleine saison des maladies respiratoires, le SARS-CoV-2 se classant désormais comme le deuxième virus le plus détecté en France, devançant le VRS (virus de la bronchiolite) et se plaçant derrière les rhinovirus. Par ailleurs, quatre régions françaises ont récemment basculé en phase pré-épidémique de grippe : la Bourgogne-Franche-Comté, le Centre-Val de Loire, le Grand-Est et la Guyane.

Pour prévenir la propagation du virus avant les fêtes, il est recommandé de réinstaurer les pratiques des gestes barrières, qui sont efficaces non seulement contre le Covid-19, mais également contre d’autres maladies respiratoires. Il est conseillé de porter un masque en cas de symptômes ou en présence de personnes vulnérables, de se laver régulièrement les mains, et d’aérer les espaces clos pendant au moins cinq minutes pour éviter une exposition prolongée au froid.

Bruno Lina a également souligné l’importance de la vaccination contre le Covid-19, expliquant que « la vaccination protège à la fois collectivement et individuellement en réduisant le risque d’infection et en atténuant les symptômes en cas d’infection ». Il a ajouté que le vaccin a été adapté pour répondre au variant XBB 1.5, étroitement lié au JN.1, et que les essais ont confirmé son efficacité contre le JN.1 ainsi que contre l’autre variant prédominant, l’EG.5, en décroissance.

Lire Plus

Coronavirus

Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

Article

le

Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

La plupart des indemnisations sont liées à des cas de myocardites et de péricardites post-vaccination, selon un rapport présenté au Sénat.

L’organisme national d’indemnisation des accidents médicaux (Oniam) a déclaré que 72 personnes ont été indemnisées pour les effets secondaires de la vaccination contre le COVID-19, principalement pour des cas de myocardites et de péricardites. Ces informations ont été dévoilées ce mercredi au Sénat, deux ans après le début de la campagne de vaccination.

Au 30 juin, l’Oniam a tranché sur le droit à l’indemnisation dans 241 dossiers de troubles post-vaccination, dont 30% ont abouti à une indemnisation, a expliqué François Toujas, candidat à la présidence de l’Oniam, devant la commission des Affaires sociales du Sénat.

Le nombre total de demandes d’indemnisation amiable pour des problèmes de santé post-vaccination s’élève à 1.020, dont 768 sont toujours en cours d’examen. Ces demandes concernent majoritairement le vaccin Pfizer, suivi des vaccins Moderna, AstraZeneca, et Janssen.

Les demandes d’indemnisation les plus courantes concernent les inflammations du cœur (211 dossiers), les troubles neurologiques (196 dossiers), les AVC/thromboses/embolies pulmonaires (129 dossiers), les troubles articulaires (91 dossiers), les troubles auditifs (67 dossiers) et les troubles dermatologiques (31 dossiers). Selon François Toujas, ces dossiers seront un sujet majeur pour l’Oniam dans les années à venir.

Télécharger l’application Le Singulier > IOS (iPhone) > Android (Samsung)

Lire Plus

Coronavirus

Le COVID-19 n’est plus une urgence sanitaire mondiale d’après l’OMS

Article

le

Le COVID-19 n'est plus une urgence sanitaire mondiale d'après l'OMS

Le patron de l’Organisation mondiale de la Santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a estimé ce vendredi 5 mai que le coronavirus «n’est plus une urgence sanitaire de portée internationale».

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré la fin de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale lié au Covid-19, le vendredi 5 mai. Cette annonce met fin à plus de trois ans de niveau maximal d’alerte mondiale face à la menace sanitaire que représentait le virus. Cependant, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a précisé que le virus n’est pas éradiqué et reste une menace pour la santé publique mondiale.

Dr Tedros a souligné qu’il y a encore des millions de personnes infectées ou réinfectées par le SARS-CoV-2 et que des milliers de personnes en meurent chaque semaine. Il a averti que le virus est là pour durer et qu’il continue de tuer. Même si la levée de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale est une étape importante dans la lutte contre le Covid-19, il est important de rester vigilant face à la propagation du virus.

Cette annonce intervient plus de trois ans après que l’OMS ait décrété un état d’urgence sanitaire mondial face à un mystérieux virus apparu en Chine et s’étant rapidement propagé à travers le monde, semant le chaos et faisant des millions de morts. Les gouvernements et les organisations internationales ont travaillé ensemble pour faire face à cette crise sanitaire sans précédent, en développant des vaccins efficaces et en mettant en place des mesures de prévention et de contrôle.

L’OMS a appelé les gouvernements du monde entier à continuer à prendre des mesures pour lutter contre la propagation du virus, notamment en mettant en œuvre des campagnes de vaccination, en renforçant les systèmes de santé et en encourageant la distanciation sociale et le port de masques. Bien que la fin de l’état d’urgence sanitaire mondial soit une étape importante, la lutte contre le Covid-19 continue.

Lire Plus

Les + Lus