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Politique

Christophe Euzet: « La loi sur les principes républicains est nécessaire et équilibrée ! »

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Les députés ouvrent lundi les débats en commission sur les 51 articles du projet de loi contre le séparatisme, un marqueur fort du quinquennat Macron qui, sur fond de lutte contre l’islamisme radical, touche à des sujets ultrasensibles.

Christophe Euzet député de la septième circonscription de l’Hérault mais aussi commissaire aux lois et co-responsable du texte pour le groupe parlementaire « Agir Ensemble », nous donne sa vision de la loi projet de loi séparatisme.

De quoi s’agit-il précisément et pourquoi en parler maintenant ? Il n’y avait pas d’autres priorités ? 

La lutte contre la pandémie est bien sûr la priorité absolue et le plan de relance porté par Jean Castex est l’outil qui nous permettra de redémarrer dans les meilleures conditions. Mais pendant ce temps, la vie continue et les problèmes à régler demeurent ! Avant la loi sur la décentralisation, qui comprendra un volet « logement social », cette loi est une pièce de plus dans la construction de l’avenir du pays. Nous avons dédoublé les classes dans les territoires les plus précaires pour faire en sorte de reprendre en mains les jeunes les plus exposés ; nous avons réformé la justice de proximité pour mettre un terme aux incivilités du quotidien : aujourd’hui, selon le principe consacré, « tu casses, tu répares ! ». La loisur la sécurité globale, qui fait débat pour certaines de ses dispositions(et c’est légitime), vise à assurer plus de tranquillité à nos concitoyens dans une société remuée par les troubles et les agitateurs qui veulent la faire tomber.

Quel rapport avec le renforcement des principes républicains ? 

Nous savons tous aujourd’hui que le risque qu’une partie de la population du pays largue les amarres avec la communauté nationale est désormais majeur. Refuser plus longtemps de le voir et ne rien y faire serait totalement irresponsable. Il faut dissuader et punir ceux qui veulent nuire à notre société. Il faut mettre un terme à des agissements que les pouvoirs publics et les élus locaux ont trop longtemps acceptés, ou subis. Il faut rappeler à ceux qui vivent dans le cadre de la République que ses règles doivent être respectées ! Nous voulons le faire de façon ferme, bien sûr, mais tout en respectant ce que nous sommes et ce à quoi nous sommes attachés : la liberté, l’égalité, la fraternité, la démocratie et l’Etat de droit.

Mais pourquoi, en France, se mêle-t-on de ces problèmes, qui sont des questions de conviction privée ? 

Si nous étions dans un pays anglo-saxon, le problème ne se poserait pas, en effet. Chacun y fait ce qu’il veut, comme il le veut, le plus souvent « comme il le peut » d’ailleurs, car il n’y existe pas de « caisse commune », c’est-à-dire un système social qui prend en charge tout le monde, indépendamment de ses origines ou de sa religion. Quand vous y avez un problème, vous êtes livré à vous-même, ou vous avez recours à votre communauté pour trouver de l’aide. Chez nous, l’Etat apporte son aide à tout le monde, quelle que soit sa religion. Or, on ne peut pas, d’un côté, vouloir le soutien d’un Etat qui protège, soigne, subventionne et assiste, et, d’un autre côté, vouloir vivre en rupture avec ses principesfondateurs. Ce n’est pas acceptable et, de toute façon, ce n’est pas durablement viable.

C’est donc un texte répressif, porté par un discours martial ? 

Pas du tout. C’est un discours et un texte de bon sens. Je dirais, sans jeu de mots, que c’est un texte fermement raisonnable. Dans un état de droit, les règles doivent être respectées. Ce sont elles qui assurent la liberté de tous. Ici, la République précise les limites de ce qu’elle n’est pas prête à accepter, de sorte à garantir la liberté de tous ! La laïcité est justement le principe qui nous permet de coexister au mieux, en croyant ou en ne croyant pas, en changeant de conviction comme nous le voulons, chacun face à lui-même, en fonction de son propre parcours de vie !

On dit pourtant que ce texte vise les musulmans du pays et qu’il pourrait les stigmatiser ? 

C’est faux, il dresse des lignes infranchissables pour tous les mouvements religieux ou sectaires qui voudraient menacer notre cohésion. Concernant spécifiquement la religion musulmane, ce texte vise à dissuader et à sanctionner ceux qui, en brandissant une version extrémiste de cette religion comme étendard, veulent mettre notre société démocratique à l’épreuve et cherchent sa perte. Mais il a pour objectif, également, de protéger nos compatriotes musulmans pour les mettre à l’abri de cette menace radicale, fondée sur un projet politique hostile à la liberté de chacun.

Plus précisément, de quoi est-il question ? 

Il s’agit, d’abord, de mettre un terme à des agissements qui n’ont que trop duré. Quand on participe à un service public, même indirectement, on garde ses convictions religieuses pour soi. Il n’est plus question, non plus, de tolérer dans le secteur public des horaires non mixtes dans les piscines ou des retraits d’ouvrages dans les bibliothèques, ou encore des aménagements d’horaires de travail liés aux convictions religieuses. Nous introduisons aussi un « délit de séparatisme » pour interdire des comportements qui se développent dangereusement, comme le refus d’être soigné par un homme ou de travailler avec des femmes notamment…

Par ailleurs, les associations qui touchent de l’argent public doivent s’engager à respecter la loi sous peine de sanctions. Leur activité doit être conforme à nos principes et l’utilisation de l’argent public également ! De la même façon, les associations qui bénéficient de financements étrangers doivent être mieux contrôlées. Le phénomène associatif doit être préservé de toutes les formes d’intégrismes ! La pratique des imams venus de l’étranger va enfin être prohibée.

Et en matière de protection ? On parle de mesures en faveur des jeunes filles de confession musulmane ? 

On ne peut plus accepter que se développent dans notre pays des pratiques d’un autre temps et qui n’ont rien à voir avec le libre-choix ! Les jeunes femmes ont donc besoin de protection. Ceux qui délivrent des certificats de virginité seront désormais sévèrement punis (nous proposons de leur interdire l’exercice de la médecine). Les mariages forcés et la polygamie seront interdits et sanctionnés également ; de même que les entorses au droit des successions : certains radicaux privent les femmes de leur droit à l’héritage au nom de principes religieux. Ce sera interdit. Il faut protéger ceux que l’islam radical menace tout particulièrement et les jeunes femmes sont en première ligne.

Il faut également que tout le monde aille à l’école ! C’est contraignant pour ceux qui avaient fait le choix sincère et respectable de l’éducation à domicile, mais nous ne pouvons pas laisser des jeunes échapper à la socialisation et tomber dans les griffes d’une éducation radicale. Le danger est trop grand. Il est très positif et porteur d’espoir, que le Conseil Français du Culte Musulman se soit tout récemment engagé à adopter une charte dans laquelle figurent ces principes essentiels à notre vie commune, comme le droit au changement de religion ou à l’athéisme, par exemple.

Les dispositions contre la haine en ligne sont également de retour ? 

Oui, et c’est heureux. L’affaire Samuel Paty a mis en lumière un problème que nous connaissions déjà. Internet est devenu un défouloir où le déversement de haine est l’activité de prédilection. Le dispositif juridique actuel ne permet pas de lutter efficacement contre ces dérives et c’est bien dommage ! En tout état de cause, je crois que nous gagnerions (j’espère que ce sera le cas lorsque nous pourrons reprendre nos vies normales) à favoriser un peu la « vraie vie » et à laisser tomber ces réseaux sociaux, qui sont une véritable plaie pour nos existences.

Dans l’attente, il nous faut légiférer pour éviter que des lynchages s’organisent impunément dans ce monde numérique. À titre personnel, je souhaiterais que l’anonymat soit interdit (ou, au moins, que l’on puisse remonter à l’auteur au besoin), de façon à davantage responsabiliser les gens dans ce monde parallèle, qui a des effets désastreux, on le voit, sur le monde réel. Il y a donc une philosophie derrière tout ça ? Bien sûr que oui ! Comme il y a, je l’ai dit, une logique politique d’ensemble !

Nous devons aujourd’hui protéger nos valeurs et notre système. Mais nous devons également penser à demain. Je ne crois pas tant que cela aux vertus du monde virtuel. On voit bien par exemple que notre travail en « distanciel » trouve ses limites. Il nous faut nous voir, nous parler, nous toucher, nous sentir… nous sommes des êtres sociaux. Pour franchir le seuil difficile que nous traversons, il est indispensable de garder le moral.

Restons sereins, optimistes sur l’avenir et ne succombons pas au misérabilisme et au défaitisme de rigueur, qui nous font trop souvent perdre de vue que nous sommes vivants, que nous vivons dans un beau pays et que nous avons le droit d’y être heureux. Gardons-le à l’esprit et reprenons à notre compte ce bon mot d’Albert Camus : « Au milieu de l’Hiver, j’ai découvert en moi un invincible été ».

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France

La célébration d’Hanouka à l’Élysée en présence de Macron fait polémique

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La célébration d’Hanouka à l’Élysée en présence de Macron fait polémique

La classe politique de tous bords critique le président français pour sa participation à une cérémonie religieuse à l’Elysée.

La séquence fait grincer quelques dents. Alors qu’Emmanuel Macron participait à une cérémonie jeudi soir dans la Salle des fêtes de l’Élysée, pour recevoir le prix Lord Jacobovits – accordé aux chefs d’État et de gouvernement européens (comme Angela Merkel en 2013 ou le roi Felipe en 2016), qui luttent contre l’antisémitisme et défendent la liberté de pratiquer la religion juive – , le chef de l’État a assisté au premier soir de Hanoukka. Plusieurs vidéos circulant sur les réseaux sociaux montrent en effet le président de la République, aux côtés du grand rabbin de France Haim Korsia, qui allume une bougie, à l’aide d’une autre, sur le chandelier posé sur le pupitre devant lui. Contacté, l’Élysée insiste bien sur le «contexte» de cette soirée, qui ne portait «en aucun cas» sur la célébration de cette fête juive.

Si Emmanuel Macron n’a bien évidemment participé à aucun acte ou parole religieuse, au nom de la laïcité de l’État et de son devoir de neutralité vis-à-vis de l’ensemble des cultes, ce moment filmé commence à agacer les oppositions. Quelles qu’elles soient. Jeudi soir, le maire LR de Cannes David Lisnard s’est demandé «comment peut-on refuser de participer à une marche civique contre l’antisémitisme au motif incongru et fallacieux de la sauvegarde de l’unité nationale, et célébrer une fête religieuse au sein du palais présidentiel ?» Le chef de l’État n’avait, il est vrai, pas défilé à la grande manifestation du 12 novembre, rassemblant toute la classe politique, y compris les représentants du RN, à l’exception des leaders insoumis.

L’Élysée entend tuer la polémique dans l’œuf en affirmant que «plusieurs chefs d’État étrangers» ont déjà pris part à ce genre de célébration religieuse, qui prend généralement place en décembre.

Qu’importe pour la gauche, qui n’a pas été en reste. «Ce soir, le palais de l’Élysée est devenu un lieu de culte. Et dimanche matin, la messe en latin ? Laïcité, quand tu nous tiens», a persiflé le député LFI Adrien Quatennens. L’ancien sénateur et membre du PS David Assouline a, quant à lui, chargé un «président qui navigue à vue, sans principe ni ligne de conduite.» «La République l’attendait pour manifester contre l’antisémitisme il n’était pas là. Laïque, elle ne l’attendait pas pour une fête religieuse à l’Élysée», a-t-il ajouté. Même son de cloche du côté de personnalités plus locales. «La France est une République Laïque, l’Élysée comme les mairies ne peuvent être des lieux de célébration des cultes», a critiqué le maire PS de Montpellier Michael Delafosse.

Le président du Crif (Conseil représentatif des institutions juives de France), Yonathan Arfi, a jugé vendredi que c’était «une erreur» que le début de la fête juive de Hanouka ait été célébré jeudi soir à l’Élysée, en présence d’Emmanuel Macron. «Effectivement ce n’est pas la place au sein de l’Élysée d’allumer une bougie de Hanouka parce que l’ADN républicain c’est de se tenir loin de tout ce qui est religieux», a estimé Yonathan Arfi au micro de Sud Radio, au lendemain d’un début de polémique qui pointe la remise en cause des principes de laïcité.

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Politique

« Ferme ta gueule! », lance Gérard Larcher à Jean-Luc Mélenchon

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« Ferme ta gueule! », lance Gérard Larcher à Jean-Luc Mélenchon

Le président du Sénat, qui s’exprimait sur RTL, accuse le leader de La France insoumise de « créer un brasier » avec des propos « irresponsables ».

Gérard Larcher, président du Sénat, s’en est pris vivement au leader de La France Insoumise, Jean-Luc Mélenchon. Les propos insultants du président du Sénat ont été relativisés par une partie de la classe politique, face aux polémiques suscitées par le leader de la gauche radicale.

Les critiques de Gérard Larcher sont intervenues après un message cinglant publié par Jean-Luc Mélenchon sur le réseau social X. Dans ce message, Mélenchon qualifie la journaliste Ruth Elkrief de « manipulatrice » et affirme que « si on n’injurie pas les musulmans, cette fanatique s’indigne ».

Gérard Larcher a estimé que le chef de file des insoumis « s’est mis en dehors de l’arc républicain ». Il a vivement critiqué quelqu’un « qui a des millions d’abonnés sur X et qui se comporte de cette manière, qui en quelque sorte, par sa parole, crée un brasier qui peut enflammer et diviser ».

La journaliste Ruth Elkrief a dû être placée sous protection policière suite à ces attaques. Gérard Larcher a également souligné les insinuations de Mélenchon et ses antécédents de controverses, notamment autour de l’antisémitisme dans le contexte du conflit au Proche-Orient.

Visiblement exaspéré, Gérard Larcher a finalement exprimé sa pensée de manière abrupte envers le triple-candidat à l’élection présidentielle en répondant à la question « Vous lui dites quoi ce matin? Tais-toi? » par un retentissant « Oui, ferme ta gueule! ».

Ces propos ont été critiqués, comme attendu, par La France Insoumise. Mathilde Panot, chef de file des députés insoumis, a déclaré que « le président du Sénat se vautre dans l’indignité la plus complète en direct à la radio ». Elle a également fait référence au « dry January », mois de janvier sans alcool.

Le coordinateur de La France Insoumise, Manuel Bompard, a dénoncé Gérard Larcher en affirmant qu’il « reprend les mots de Jean-Marie le Pen ». Le député Aurélien Saintoul a qualifié Gérard Larcher de « grossier » et « inepte ».

La majorité présidentielle a dénoncé la forme des propos de Gérard Larcher tout en montrant une certaine compréhension sur le fond. Le porte-parole du gouvernement, Olivier Véran, a admis qu’il comprend que « dans le moment que nous connaissons, il y ait une forme de ras-le-bol de voir les invectives se succéder de la part de Mélenchon ». Il a également rappelé que « La France n’est pas un pays dans lequel un responsable politique peut ainsi insulter un journaliste dans l’exercice de son travail ».

Sacha Houlié, président de la commission des Lois de l’Assemblée, a estimé que « le président du Sénat ne devrait pas dire ça ». Il a plaidé pour que la classe politique prenne plus de hauteur face aux provocations de Jean-Luc Mélenchon, qu’il accuse de « cannibaliser le débat ».

À droite, le président des Républicains, Eric Ciotti, a salué les propos de Gérard Larcher en les qualifiant de « message clair et fort adressé à Mélenchon ». Il a également vivement critiqué La France Insoumise en les accusant de « vouloir saper nos institutions » et de « détruire la République ».

Cette altercation intervient après le refus de Jean-Luc Mélenchon de qualifier le mouvement palestinien Hamas de terroriste, ce qui a entraîné la fin de l’union de gauche Nupes avec ses partenaires. Mélenchon a multiplié les critiques contre le Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) et la présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet. Ses détracteurs l’accusent de manier l’ambiguïté antisémite et de multiplier les tensions pour cultiver le vote musulman, notamment chez les jeunes des quartiers populaires.

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Puffs : l’Assemblée nationale vote l’interdiction de ces cigarettes électroniques jetables

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Puffs : l’Assemblée nationale vote l’interdiction de ces cigarettes électroniques jetables

Le gouvernement et les députés unissent leurs forces pour bannir les « puffs », une menace pour les jeunes.

L’Assemblée nationale a pris une décision radicale en votant à l’unanimité en faveur de l’interdiction des cigarettes électroniques jetables aromatisées, également connues sous le nom de « puffs ». Cette mesure vise à éliminer ces dispositifs de vapotage à usage unique du marché français d’ici septembre 2024. Cependant, elle doit encore être validée par la Commission européenne pour entrer en vigueur.

Ces « puffs », apparus sur le marché français en 2021, sont connus pour leur prix abordable, leurs couleurs vives et leurs arômes alléchants, tels que la fraise, la pastèque ou le chocolat. Ils offrent aux utilisateurs un nombre de bouffées de nicotine compris entre 0 et 20 milligrammes par millilitre, ce qui crée un risque élevé de dépendance, en particulier chez les mineurs, selon le ministre de la santé, Aurélien Rousseau. Francesca Pasquini, députée Europe Ecologie-Les Verts, qui a déposé le texte en novembre 2022, a souligné que « l’Académie nationale de médecine qualifie les puffs de ‘piège sournois pour les enfants et les adolescents' ».

Cette proposition de loi, signée par 166 députés et soutenue par le gouvernement, vise à mettre fin à la popularité croissante des puffs chez les jeunes. Le ministre de la santé a alerté sur le fait qu' »un enfant sur dix âgé de 13 à 16 ans a déjà essayé la puff », soulignant les risques de « passerelle vers le tabagisme » et les conséquences environnementales de ces produits.

L’interdiction des puffs est également justifiée par les problèmes environnementaux associés à leur production, notamment l’utilisation intensive de plastique et de lithium, extraits dans des conditions déplorables à l’autre bout du monde.

Les députés à l’origine de la proposition et le gouvernement espèrent que l’interdiction des cigarettes électroniques jetables sera effective d’ici septembre 2024, conformément au nouveau plan de lutte gouvernemental contre le tabagisme, qui vise à créer « une génération débarrassée du tabac dès 2032 ».

Cependant, pour que cette interdiction devienne réalité, elle doit passer par une procédure au niveau européen. Le gouvernement doit notifier à la Commission européenne son intention d’interdire les puffs, et cette dernière a six mois pour émettre un avis, notamment sur la proportionnalité de l’interdiction. Il est à noter que la proposition de loi s’est concentrée exclusivement sur les puffs pour garantir une interdiction rapide et incontestable, conformément à la directive européenne de 2014 sur les « produits du tabac ».

Il est possible que le gouvernement décide d’anticiper la procédure en notifiant la Commission européenne avant même le passage au Sénat, dans l’espoir que l’interdiction soit en place d’ici la fin de l’été 2024. Le groupe écologiste à l’Assemblée a d’ailleurs appelé le gouvernement à agir rapidement en « notifiant la Commission européenne dans les plus brefs délais » et en « inscrivant le texte à l’ordre du jour du Sénat » au premier trimestre 2024.

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