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Économie

Argentine : la grogne sociale s’amplifie face à la politique de rigueur de Milei

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Alors que le pays attend un nouveau prêt du FMI, syndicats et manifestants dénoncent une austérité qui frappe durement les plus vulnérables.

Pour la troisième fois depuis l’arrivée au pouvoir de Javier Milei, l’Argentine s’apprête à vivre une journée de grève générale. Appelé par la puissante CGT, ce mouvement vise à protester contre les mesures d’austérité drastiques imposées par le gouvernement ultralibéral. Transports, banques et éducation seront particulièrement touchés, même si les bus continueront de circuler dans la capitale.

Cette mobilisation intervient dans un contexte social tendu, marqué par des violences lors de précédentes manifestations, notamment celle du 12 mars dernier où 45 personnes avaient été blessées. Mercredi, une marche regroupant syndicats et associations est prévue devant le Parlement, en soutien aux retraités, parmi les premières victimes des coupes budgétaires. Les organisateurs espèrent une forte participation pour dénoncer l’érosion du pouvoir d’achat et les difficultés quotidiennes des Argentins.

Si le gouvernement se félicite d’avoir réduit l’inflation – passée de 211 % à 66 % en un an – et fait reculer la pauvreté, les syndicats dénoncent des statistiques qui masquent mal la précarité grandissante. Malgré tout, Milei conserve un soutien non négligeable dans les sondages, autour de 40 %, à quelques mois des élections législatives d’octobre.

Dans l’immédiat, l’exécutif mise sur un accord avec le FMI, qui vient d’annoncer un prêt préliminaire de 20 milliards de dollars pour refinancer la dette argentine. Une bouffée d’oxygène attendue, mais qui ne calmera sans doute pas la colère de la rue.

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