Coronavirus
Covid-19: un pass vaccinal pour la nouvelle année
Un pass vaccinal au lieu du simple pass sanitaire: face à la montée du variant Omicron et pour tenter d’éviter de nouvelles restrictions, le gouvernement veut augmenter la pression sur les Français non-vaccinés contre le Covid-19.
Un projet de loi sera présenté « début janvier » pour transformer le pass sanitaire en pass vaccinal, a annoncé vendredi soir le Premier ministre Jean Castex après un Conseil de défense sanitaire.
Pour entrer dans les lieux soumis à ce pass (restaurants, lieux de culture, de loisirs…), un test négatif ne suffira plus: il faudra forcément avoir été vacciné (ou guéri du Covid) et avoir reçu une dose de rappel.
S’agissant de l’accès aux trains, « cela doit être précisé prochainement », mais « la piste de travail » est également que les trains concernés par le pass sanitaire actuellement « soient soumis à cette obligation vaccinale », selon une source ministérielle.
Le projet de loi est attendu le 5 janvier en Conseil des ministres et le 10 janvier dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale, d’après un calendrier de travail.
« Nous assumons de faire peser la contrainte sur les non-vaccinés », car ils représentent « l’essentiel » des malades du Covid hospitalisés, a souligné M. Castex.
« Il n’est pas admissible que le refus de quelques millions de Français de se faire vacciner mette en risque la vie de tout un pays et entame le quotidien d’une immense majorité » de la population, a-t-il dit.
Au coeur des inquiétudes, la montée du variant Omicron, très contagieux et qui pourrait être « dominant » en France dès le début 2022, selon M. Castex.
D’où la volonté du gouvernement d’accélérer toujours plus la campagne de vaccination, même si les mesures annoncées vendredi ne prendront pas effet tout de suite.
Le délai pour la dose de rappel sera ainsi ramené le 3 janvier à quatre mois après la précédente au lieu de cinq, selon M. Castex.
« Moins nombreux » pour Noël
Le gouvernement redoute une saturation des hôpitaux à l’approche des fêtes, en raison notamment de personnels en congés pendant cette période.
Selon M. Castex, la rémunération des heures supplémentaires réalisées à l’hôpital sera « multipliée par deux » à compter de lundi prochain.
A une semaine du réveillon de Noël et deux de celui du Nouvel An, le Premier ministre a indiqué que les mairies devraient renoncer aux concerts et feux d’artifice le soir du 31 décembre, pendant lequel la consommation d’alcool sur la voie publique sera interdite.
Le président Emmanuel Macron a pour sa part annulé le déplacement qu’il devait effectuer au Mali, et M. Castex celui qu’il devait faire en Jordanie pour le jour de l’An.
Enfin, le Premier ministre a rappelé l’importance des gestes barrières avant les fêtes: « Porter le masque, éviter les embrassades, aérer régulièrement les lieux clos ».
Il a également insisté sur la nécessité d’éviter les grandes tablées. Sans vouloir citer « un nombre précis », il a fait « une recommandation simple »: « Moins on est nombreux, moins on prend de risques ».
« Nous devons tout faire pour éviter le recours aux mesures contraignantes que nous avons connues dans des phases antérieures », a plaidé M. Castex, en référence aux différents confinements.
Avant ces annonces, le principal syndicat de pharmaciens avait indiqué à ses adhérents que le gouvernement s’apprêtait à rembourser les autotests de dépistage du Covid entre le 20 décembre et le 2 janvier. Cette mesure n’a toutefois pas été évoquée par le Premier ministre.
Enfants: réponse lundi
Par ailleurs, la vaccination de l’ensemble des 5-11 ans se profile: le Comité consultatif national d’éthique (CCNE) lui a donné son feu vert vendredi matin, en excluant toutefois la mise en place de toute obligation pour les enfants, y compris via un pass.
M. Castex n’a toutefois pas mentionné vendredi l’ouverture de la vaccination à tous les enfants de cet âge (après ceux qui sont à risque de forme grave de Covid mercredi). Il manque en effet l’avis de la Haute autorité de santé (HAS), qui le rendra public lundi à 14H00.
La vaccination des enfants, qui se ferait avec une version moins dosée du vaccin Pfizer/BioNTech, est un sujet sensible. Plus des deux tiers des parents y sont opposés, selon un sondage Elabe pour L’Express, BFMTV et SFR publié jeudi.
Elle fait l’objet de vifs débats scientifiques car les formes graves de Covid sont extrêmement rares dans cette tranche d’âge, alors que les vaccins peuvent avoir des effets secondaires cardiaques, certes très peu fréquents.
L’intérêt est essentiellement collectif. Une telle mesure viserait à éviter que les enfants soient les principaux vecteurs de l’épidémie.
Cette dernière continue de flamber en France, où la cinquième vague, causée par le variant Delta, bat son plein.
Vendredi, 58.128 nouveaux cas ont été enregistrés, après un record sans précédent depuis avril mercredi (65.713). Leur moyenne sur les sept derniers jours, plus parlante pour éviter les fluctuations quotidiennes, dépasse les 51.000.
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Coronavirus
Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël
L’augmentation des cas relancée par cette nouvelle souche du virus selon les autorités sanitaires.
Un nouveau variant du Covid-19, baptisé JN.1 et appartenant à la même famille que l’Omicron, vient de faire son apparition en France, suscitant des inquiétudes à seulement trois semaines des festivités de Noël. Cette annonce relance l’attention des autorités sanitaires sur la situation épidémiologique du pays, à l’approche de la période festive.
Dans le dernier bulletin d’informations de Santé Publique France, une « poursuite de l’augmentation de la majorité des indicateurs » a été notée. Les prélèvements dans les eaux usées, réalisés dans douze stations à travers le pays, ont révélé une « forte augmentation (+24%) de la détection du SARS-CoV-2 » lors de la semaine du 27 novembre, indiquant ainsi une « circulation active du virus dans l’Hexagone ». De plus, dans les laboratoires, le taux de positivité a grimpé à 27,1%, soit une hausse de 2,8 points par rapport à la semaine précédente.
L’infectiologue Bruno Lina a partagé avec nos confrères son observation selon laquelle « ce lignage est en train de remplacer tous les autres, de façon lente mais durable. On a 50% des virus détectés en France qui appartiennent à ce lignage ». Bien que ce nouveau variant ne soit pas réputé plus dangereux que ses prédécesseurs, il est « très probablement responsable de l’augmentation des cas », a-t-il affirmé.
Cette résurgence du Covid-19 survient en pleine saison des maladies respiratoires, le SARS-CoV-2 se classant désormais comme le deuxième virus le plus détecté en France, devançant le VRS (virus de la bronchiolite) et se plaçant derrière les rhinovirus. Par ailleurs, quatre régions françaises ont récemment basculé en phase pré-épidémique de grippe : la Bourgogne-Franche-Comté, le Centre-Val de Loire, le Grand-Est et la Guyane.
Pour prévenir la propagation du virus avant les fêtes, il est recommandé de réinstaurer les pratiques des gestes barrières, qui sont efficaces non seulement contre le Covid-19, mais également contre d’autres maladies respiratoires. Il est conseillé de porter un masque en cas de symptômes ou en présence de personnes vulnérables, de se laver régulièrement les mains, et d’aérer les espaces clos pendant au moins cinq minutes pour éviter une exposition prolongée au froid.
Bruno Lina a également souligné l’importance de la vaccination contre le Covid-19, expliquant que « la vaccination protège à la fois collectivement et individuellement en réduisant le risque d’infection et en atténuant les symptômes en cas d’infection ». Il a ajouté que le vaccin a été adapté pour répondre au variant XBB 1.5, étroitement lié au JN.1, et que les essais ont confirmé son efficacité contre le JN.1 ainsi que contre l’autre variant prédominant, l’EG.5, en décroissance.
Coronavirus
Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires
La plupart des indemnisations sont liées à des cas de myocardites et de péricardites post-vaccination, selon un rapport présenté au Sénat.
L’organisme national d’indemnisation des accidents médicaux (Oniam) a déclaré que 72 personnes ont été indemnisées pour les effets secondaires de la vaccination contre le COVID-19, principalement pour des cas de myocardites et de péricardites. Ces informations ont été dévoilées ce mercredi au Sénat, deux ans après le début de la campagne de vaccination.
Au 30 juin, l’Oniam a tranché sur le droit à l’indemnisation dans 241 dossiers de troubles post-vaccination, dont 30% ont abouti à une indemnisation, a expliqué François Toujas, candidat à la présidence de l’Oniam, devant la commission des Affaires sociales du Sénat.
Le nombre total de demandes d’indemnisation amiable pour des problèmes de santé post-vaccination s’élève à 1.020, dont 768 sont toujours en cours d’examen. Ces demandes concernent majoritairement le vaccin Pfizer, suivi des vaccins Moderna, AstraZeneca, et Janssen.
Les demandes d’indemnisation les plus courantes concernent les inflammations du cœur (211 dossiers), les troubles neurologiques (196 dossiers), les AVC/thromboses/embolies pulmonaires (129 dossiers), les troubles articulaires (91 dossiers), les troubles auditifs (67 dossiers) et les troubles dermatologiques (31 dossiers). Selon François Toujas, ces dossiers seront un sujet majeur pour l’Oniam dans les années à venir.
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Coronavirus
Le COVID-19 n’est plus une urgence sanitaire mondiale d’après l’OMS
Le patron de l’Organisation mondiale de la Santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a estimé ce vendredi 5 mai que le coronavirus «n’est plus une urgence sanitaire de portée internationale».
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré la fin de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale lié au Covid-19, le vendredi 5 mai. Cette annonce met fin à plus de trois ans de niveau maximal d’alerte mondiale face à la menace sanitaire que représentait le virus. Cependant, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a précisé que le virus n’est pas éradiqué et reste une menace pour la santé publique mondiale.
Dr Tedros a souligné qu’il y a encore des millions de personnes infectées ou réinfectées par le SARS-CoV-2 et que des milliers de personnes en meurent chaque semaine. Il a averti que le virus est là pour durer et qu’il continue de tuer. Même si la levée de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale est une étape importante dans la lutte contre le Covid-19, il est important de rester vigilant face à la propagation du virus.
Cette annonce intervient plus de trois ans après que l’OMS ait décrété un état d’urgence sanitaire mondial face à un mystérieux virus apparu en Chine et s’étant rapidement propagé à travers le monde, semant le chaos et faisant des millions de morts. Les gouvernements et les organisations internationales ont travaillé ensemble pour faire face à cette crise sanitaire sans précédent, en développant des vaccins efficaces et en mettant en place des mesures de prévention et de contrôle.
L’OMS a appelé les gouvernements du monde entier à continuer à prendre des mesures pour lutter contre la propagation du virus, notamment en mettant en œuvre des campagnes de vaccination, en renforçant les systèmes de santé et en encourageant la distanciation sociale et le port de masques. Bien que la fin de l’état d’urgence sanitaire mondial soit une étape importante, la lutte contre le Covid-19 continue.
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