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Virus: l’Allemagne s’alarme, les restrictions rejetées à Madrid

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L’Allemagne s’est alarmée jeudi d’un risque de « propagation incontrôlée » de l’épidémie de Covid-19 et d’une « deuxième vague » en cours, alors que le nombre d’infections ne cesse de grandir en Europe, où les mesures de restrictions s’enchaînent.

« Le nombre d’infections augmente, particulièrement aujourd’hui, dans une ampleur préoccupante », a déclaré le ministre de la Santé allemand Jens Spahn lors d’une conférence de presse.

Le nombre de nouveaux cas quotidiens confirmés de Covid-19 en Allemagne a dépassé mercredi 4.000, pour la première fois depuis début avril, selon les chiffres publiés par l’autorité de veille sanitaire (RKI). Le record en 24 heures est de 6.294, atteint le 28 mars.

Ce bond intervient alors que les vacances d’automne doivent commencer dans une grande partie du pays. Le gouvernement a appelé à limiter les voyages, et les régions se sont accordées mercredi sur des restrictions de voyages avec interdiction de séjour dans les hôtels ou appartements touristiques pour des touristes en provenance de zones à risque nationales.

A Berlin, la plupart des magasins ainsi que tous les restaurants et bars devront fermer de 23 heures à 6 heures du matin à partir de samedi et au moins jusqu’au 31 octobre.

En France, le président Emmanuel Macron a estimé mercredi qu’il fallait « aller vers plus de restrictions » dans les zones où le Covid-19 « circule trop vite », alors que la situation sanitaire continue de se dégrader dans certaines régions.

Au total, 18.746 nouveaux cas de contamination par le coronavirus ont été détectés en 24 heures en France, un record depuis l’utilisation de tests à grande échelle, selon des chiffres publiés mercredi soir.

Après Marseille et la Guadeloupe il y a dix jours, de nouvelles mesures de restriction sont entrées en vigueur mardi à Paris et dans la petite couronne, et le ministre de la Santé Olivier Véran fera le point sur la situation jeudi à 18H00 (16H00 GMT), avec l’éventuel basculement de nouvelles villes en « alerte maximale ».

« marée très forte »

En région parisienne, face à la recrudescence de l’épidémie, l’agence régionale de santé (ARS) d’Ile-de-France a demandé jeudi à tous les hôpitaux et cliniques de la région de « mobiliser toutes leurs ressources » en prévision d’un « afflux important » de malades du Covid-19 dans les prochaines semaines.

L’ARS a décidé jeudi matin d’activer le « plan blanc renforcé », permettant aux établissements de santé de déprogrammer des activités, « une décision lourde » qui « veut dire qu’on va prendre une marée très forte et qu’il faut mettre toutes les forces dans la bataille », a prévenu son directeur, Aurélien Rousseau.

En Europe, plus de 6 millions de cas du nouveau coronavirus (6.091.470 cas) ont été officiellement détectés depuis l’apparition des premiers cas en janvier dans la région, selon un bilan établi par l’AFP à partir de sources officielles jeudi à 11H00 GMT.

Alors que l’accélération de l’épidémie ne cesse d’entraîner de nouvelles mesures de restriction en Europe, en Belgique les cafés et bars ont fermé jeudi matin sur tout le territoire de la région de Bruxelles pour endiguer la propagation du coronavirus.

En Italie, le gouvernement a annoncé mercredi qu’il rendait le port du masque en extérieur obligatoire, les récalcitrants s’exposant à une amende qui pourra atteindre les 1.000 euros. Une annonce qui intervient alors que le pays prolonge son état d’urgence jusqu’au 31 janvier afin de lutter contre la résurgence de l’épidémie.

En Espagne, depuis vendredi soir, les habitants de Madrid et neuf communes environnantes particulièrement touchées par le virus ne peuvent plus sortir de leur commune que pour des raisons de première nécessité. Mais, coup de tonnerre, un haut tribunal de Madrid a rejeté jeudi ce bouclage partiel de la capitale imposé par les autorités.

La justice « a rejeté la ratification (des mesures), car elles nuisaient aux droits et libertés fondamentales » des 4,5 millions d’habitants concernés, a indiqué le tribunal.

Cette décision accroît la confusion dans laquelle est plongée depuis plusieurs semaines la lutte contre la pandémie à Madrid, où le gouvernement central de gauche de Pedro Sanchez et le gouvernement régional de droite défendent des politiques différentes.

500.000 doses de remdesivir en Europe

Face à la propagation du virus, la Commission européenne a annoncé jeudi avoir conclu un accord avec le groupe pharmaceutique américain Gilead pour la fourniture de 500.000 doses de remdesivir, un antiviral autorisé dans l’UE pour traiter les malades du Covid-19.

Tous les pays de l’UE, les pays membres de l’Espace Economique Européen, le Royaume-Uni et six pays candidats (Albanie, Macédoine du Nord, Monténégro, Serbie, Kosovo et Bosnie-Herzégovine) pourront bénéficier de ces achats.

En Russie, l’épidémie de coronavirus a continué à rebondir jeudi avec plus de 11.400 nouvelles contaminations, tout proche du record de 11.656 cas enregistré le 11 mai, quand un confinement strict était imposé dans le pays.

Dans le monde, la pandémie a fait au moins 1.057.084 morts dans le monde depuis fin décembre.

Les États-Unis sont le pays le plus touché avec 211.844 décès, devant le Brésil qui s’approche des 150.000 morts (148.228).

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Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

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Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

L’augmentation des cas relancée par cette nouvelle souche du virus selon les autorités sanitaires.

Un nouveau variant du Covid-19, baptisé JN.1 et appartenant à la même famille que l’Omicron, vient de faire son apparition en France, suscitant des inquiétudes à seulement trois semaines des festivités de Noël. Cette annonce relance l’attention des autorités sanitaires sur la situation épidémiologique du pays, à l’approche de la période festive.

Dans le dernier bulletin d’informations de Santé Publique France, une « poursuite de l’augmentation de la majorité des indicateurs » a été notée. Les prélèvements dans les eaux usées, réalisés dans douze stations à travers le pays, ont révélé une « forte augmentation (+24%) de la détection du SARS-CoV-2 » lors de la semaine du 27 novembre, indiquant ainsi une « circulation active du virus dans l’Hexagone ». De plus, dans les laboratoires, le taux de positivité a grimpé à 27,1%, soit une hausse de 2,8 points par rapport à la semaine précédente.

L’infectiologue Bruno Lina a partagé avec nos confrères son observation selon laquelle « ce lignage est en train de remplacer tous les autres, de façon lente mais durable. On a 50% des virus détectés en France qui appartiennent à ce lignage ». Bien que ce nouveau variant ne soit pas réputé plus dangereux que ses prédécesseurs, il est « très probablement responsable de l’augmentation des cas », a-t-il affirmé.

Cette résurgence du Covid-19 survient en pleine saison des maladies respiratoires, le SARS-CoV-2 se classant désormais comme le deuxième virus le plus détecté en France, devançant le VRS (virus de la bronchiolite) et se plaçant derrière les rhinovirus. Par ailleurs, quatre régions françaises ont récemment basculé en phase pré-épidémique de grippe : la Bourgogne-Franche-Comté, le Centre-Val de Loire, le Grand-Est et la Guyane.

Pour prévenir la propagation du virus avant les fêtes, il est recommandé de réinstaurer les pratiques des gestes barrières, qui sont efficaces non seulement contre le Covid-19, mais également contre d’autres maladies respiratoires. Il est conseillé de porter un masque en cas de symptômes ou en présence de personnes vulnérables, de se laver régulièrement les mains, et d’aérer les espaces clos pendant au moins cinq minutes pour éviter une exposition prolongée au froid.

Bruno Lina a également souligné l’importance de la vaccination contre le Covid-19, expliquant que « la vaccination protège à la fois collectivement et individuellement en réduisant le risque d’infection et en atténuant les symptômes en cas d’infection ». Il a ajouté que le vaccin a été adapté pour répondre au variant XBB 1.5, étroitement lié au JN.1, et que les essais ont confirmé son efficacité contre le JN.1 ainsi que contre l’autre variant prédominant, l’EG.5, en décroissance.

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

La plupart des indemnisations sont liées à des cas de myocardites et de péricardites post-vaccination, selon un rapport présenté au Sénat.

L’organisme national d’indemnisation des accidents médicaux (Oniam) a déclaré que 72 personnes ont été indemnisées pour les effets secondaires de la vaccination contre le COVID-19, principalement pour des cas de myocardites et de péricardites. Ces informations ont été dévoilées ce mercredi au Sénat, deux ans après le début de la campagne de vaccination.

Au 30 juin, l’Oniam a tranché sur le droit à l’indemnisation dans 241 dossiers de troubles post-vaccination, dont 30% ont abouti à une indemnisation, a expliqué François Toujas, candidat à la présidence de l’Oniam, devant la commission des Affaires sociales du Sénat.

Le nombre total de demandes d’indemnisation amiable pour des problèmes de santé post-vaccination s’élève à 1.020, dont 768 sont toujours en cours d’examen. Ces demandes concernent majoritairement le vaccin Pfizer, suivi des vaccins Moderna, AstraZeneca, et Janssen.

Les demandes d’indemnisation les plus courantes concernent les inflammations du cœur (211 dossiers), les troubles neurologiques (196 dossiers), les AVC/thromboses/embolies pulmonaires (129 dossiers), les troubles articulaires (91 dossiers), les troubles auditifs (67 dossiers) et les troubles dermatologiques (31 dossiers). Selon François Toujas, ces dossiers seront un sujet majeur pour l’Oniam dans les années à venir.

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Le COVID-19 n’est plus une urgence sanitaire mondiale d’après l’OMS

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Le COVID-19 n'est plus une urgence sanitaire mondiale d'après l'OMS

Le patron de l’Organisation mondiale de la Santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a estimé ce vendredi 5 mai que le coronavirus «n’est plus une urgence sanitaire de portée internationale».

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré la fin de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale lié au Covid-19, le vendredi 5 mai. Cette annonce met fin à plus de trois ans de niveau maximal d’alerte mondiale face à la menace sanitaire que représentait le virus. Cependant, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a précisé que le virus n’est pas éradiqué et reste une menace pour la santé publique mondiale.

Dr Tedros a souligné qu’il y a encore des millions de personnes infectées ou réinfectées par le SARS-CoV-2 et que des milliers de personnes en meurent chaque semaine. Il a averti que le virus est là pour durer et qu’il continue de tuer. Même si la levée de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale est une étape importante dans la lutte contre le Covid-19, il est important de rester vigilant face à la propagation du virus.

Cette annonce intervient plus de trois ans après que l’OMS ait décrété un état d’urgence sanitaire mondial face à un mystérieux virus apparu en Chine et s’étant rapidement propagé à travers le monde, semant le chaos et faisant des millions de morts. Les gouvernements et les organisations internationales ont travaillé ensemble pour faire face à cette crise sanitaire sans précédent, en développant des vaccins efficaces et en mettant en place des mesures de prévention et de contrôle.

L’OMS a appelé les gouvernements du monde entier à continuer à prendre des mesures pour lutter contre la propagation du virus, notamment en mettant en œuvre des campagnes de vaccination, en renforçant les systèmes de santé et en encourageant la distanciation sociale et le port de masques. Bien que la fin de l’état d’urgence sanitaire mondial soit une étape importante, la lutte contre le Covid-19 continue.

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