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Économie

Taxis en colère : le gouvernement promet une répression accrue contre les VTC

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La tension monte entre chauffeurs traditionnels et concurrents numériques, tandis que les négociations sur le transport médical s’annoncent tendues.

Le pouvoir exécutif a annoncé un renforcement des sanctions contre les véhicules de tourisme avec chauffeur (VTC) accusés de pratiques illégales, en réponse à la mobilisation des taxis qui dure depuis plus d’une semaine. Une série de mesures dissuasives, dont des amendes alourdies, sera déployée dans les trois prochains mois pour lutter contre la maraude et le stationnement abusif près des gares et aéroports.

Lors d’une réunion houleuse entre syndicats et ministères, les représentants des taxis ont salué l’engagement des autorités à clarifier la distinction entre leur profession et celle des VTC. Pour la première fois, selon eux, un ministre semble déterminé à agir concrètement pour protéger leur secteur. Pendant ce temps, des centaines de chauffeurs maintiennent leur blocage sur le boulevard Raspail à Paris, tandis que des opérations escargot perturbent la circulation dans plusieurs villes, notamment à Pau, fief du Premier ministre.

Les tensions pourraient encore s’aggraver, alors qu’une seconde réunion est prévue en fin de journée au ministère de la Santé. Les taxis contestent vivement la réforme du remboursement des transports médicaux, qui prévoit un forfait de 13 euros par course suivi d’un tarif kilométrique. Ce système, censé réduire les dépenses de l’Assurance maladie, est perçu comme une menace pour leurs revenus. Malgré les protestations, le gouvernement maintient son calendrier : la nouvelle tarification entrera en vigueur en octobre.

Du côté des VTC, l’inquiétude grandit face à la perspective de contrôles renforcés et de possibles restrictions, comme l’instauration d’un délai minimal de réservation. Les plateformes et leurs chauffeurs indépendants dénoncent une stigmatisation et craignent des mesures disproportionnées. Certains syndicats appellent à un encadrement plus strict du secteur, mais rejettent l’idée d’en faire les boucs émissaires d’un conflit qui les dépasse.

Alors que la grogne persiste, les taxis menacent de durcir leur mouvement si leurs revendications ne sont pas entendues. Le bras de fer entre professionnels et pouvoirs publics semble loin d’être terminé.

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