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Ségolène Royal revendique la présidence après la condamnation de Sarkozy

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L’ancienne candidate socialiste estime que les irrégularités financières démontrées lors du procès auraient dû entraîner l’annulation des résultats de 2007.

L’ancienne ministre Ségolène Royal a exprimé sa volonté de voir les résultats de l’élection présidentielle de 2007 inversés suite à la condamnation de Nicolas Sarkozy dans l’affaire des financements libyens. Lors d’un passage télévisé ce lundi, elle a qualifié ces pratiques de « tricherie financière » et dénoncé les inégalités de moyens durant la campagne électorale.

Bien qu’elle reconnaisse l’impossibilité matérielle d’une telle inversion, l’ancienne candidate estime que cette sanction symbolique aurait été préférable à l’incarcération. Elle affirme que le jugement a clairement établi les déséquilibres financiers qui ont entaché le scrutin présidentiel. La démarche, purement théorique, aurait mécaniquement conduit à sa proclamation en tant que cheffe de l’État.

Ces déclarations interviennent alors que l’ancien président vient de recouvrer la liberté sous contrôle judiciaire. Ségolène Royal précise qu’elle ne se réjouit pas de son incarcération, mais qu’elle aurait souhaité un duel électoral dans des conditions équitables. Son analyse trouve un écho favorable auprès de certaines personnalités politiques, dont l’ancienne ministre Juliette Méadel, qui a publiquement soutenu cette position.

Cette prise de position s’inscrit dans un contexte où l’ancienne candidate évoque désormais une possible participation à une primaire de la gauche en perspective de l’élection présidentielle de 2027. L’épisode illustre la persistance des questionnements sur les conditions de la compétition électorale de 2007, seize ans après les faits.

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