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Économie

Pâques 2025 : le chocolat devient un luxe à cause de la flambée du cacao

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Les traditionnelles friandises de Pâques voient leurs prix s’envoler, mettant à rude épreuve le budget des familles. Une hausse directement liée à l’explosion des cours mondiaux de la fève de cacao.

Dans les rayons des chocolateries et supermarchés, les étiquettes des œufs, lapins et autres gourmandises pascales affichent des tarifs en nette augmentation. Les consommateurs, comme Jacques, un quinquagénaire parisien, constatent une hausse d’environ 15 % par rapport à l’an dernier. Malgré ce surcoût, beaucoup refusent de renoncer à cette tradition, considérée comme un plaisir incontournable, surtout pour les enfants.

Cette envolée des prix s’explique par la situation chaotique des marchés du cacao. Après des années de stabilité, les cours ont quadruplé en deux ans, atteignant des sommets historiques fin 2024. Les mauvaises conditions climatiques en Afrique de l’Ouest, principale région productrice, ont drastiquement réduit les récoltes. Pluies diluviennes et sécheresses successives ont fragilisé les plantations, entraînant une pénurie et une spéculation effrénée.

Si les cours se sont légèrement repliés début 2025, les fabricants ont dû composer avec des achats de matières premières réalisés au plus haut. Résultat : les distributeurs répercutent cette hausse sur les produits finis. Selon une étude récente, les chocolats de Pâques ont augmenté en moyenne de 14 % en grande distribution, avec des pics à 23 % pour les marques distributeurs.

Face à cette inflation, certains acteurs tentent de proposer des alternatives moins onéreuses, comme des œufs garnis de crème plutôt que de chocolat pur. Mais pour les professionnels du secteur, cette période reste cruciale, car elle représente un des moments forts des ventes annuelles.

Reste à savoir si les consommateurs, déjà touchés par le pouvoir d’achat en berne, suivront. Les achats de dernière minute, typiques de la semaine précédant Pâques, donneront la tendance. Une chose est sûre : cette année, les cloches apporteront peut-être moins de chocolat dans les jardins.

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