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Nouveaux confinements à la veille des premières vaccinations dans l’UE

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L’Autriche, l’Ecosse et l’Irlande du Nord confinent à nouveau leur population samedi, au lendemain de Noël et à la veille du démarrage dans les 27 pays de l’Union européenne des campagnes de vaccination contre le Covid-19, qui a infecté plus de 25 millions de personnes sur le continent.

Après une trêve de Noël au cours de laquelle les Autrichiens ont été à nouveau autorisés à faire du ski, un troisième confinement généralisé entre en vigueur samedi dans le pays alpin.

Ce « couvre-feu » qui s’appliquera « toute la journée », selon le gouvernement, s’étendra jusqu’au 24 janvier, avec un allègement des restrictions à partir du 18 janvier pour les personnes s’étant pliées à un test antigénique. A partir du 18 janvier également, les enseignants, les commerçants en contact avec la clientèle et les conducteurs de transports en commun seront testés toutes les semaines.

L’Irlande et l’Italie se sont pour leur part reconfinées avant les fêtes. De nouvelles restrictions draconiennes (fermeture des commerces « non essentiels », limitation ou interdiction des contacts sociaux etc.) entrent en vigueur samedi en Ecosse et en Irlande du Nord.

Un nouveau confinement est déjà imposé sur une partie de l’Angleterre depuis le 20 décembre, pour juguler un nouveau variant « hors de contrôle » du coronavirus et une épidémie en très forte accélération.

Une étude mise en ligne jeudi, mais pas encore parue dans une revue scientifique, a confirmé que ce nouveau variant du virus était « 50% à 74% » plus contagieux que les souches jusque-là en circulation.

Selon les chercheurs de la London School of Hygiene and Tropical Medicine (LSHTM), à l’origine de l’étude, si des mesures encore plus restrictives ne sont pas prises, « le nombre des hospitalisations et des morts dues au Covid-19 atteindra des niveaux plus élevés en 2021 que ceux observés en 2020 ».

Nouveau variant

Une personne contaminée par ce nouveau variant a été repérée pour la première fois en France, a annoncé vendredi le ministère de la Santé. Un cas similaire a été signalé en Allemagne, et un autre au Liban au cours des derniers jours.

Après l’annonce de la découverte de cette nouvelle souche au Royaume-Uni, l’inquiétude a poussé des dizaines de pays – nombre d’entre eux appliquent toujours la mesure – à couper leurs liaisons aériennes, maritimes ou terrestres avec lui en début de semaine, semant le chaos dans son approvisionnement.

Des milliers de routiers ont passé Noël dans leur camion, bloqués dans la zone de Douvres, le principal port anglais transmanche, dans l’attente d’un test négatif au Covid-19 pour embarquer vers le continent, qui a réautorisé le trafic à cette condition.

Situation résorbée à Calais

Le port de Calais, dans le nord de la France prévoit une situation « totalement résorbée » samedi, après une opération de dépistage massive pratiquée côté anglais par quelque 1.100 militaires britanniques appelés à la rescousse.

Plus de 25 millions de cas de contamination par le Covid-19 ont été recensés en Europe, la zone du monde la plus touchée devant l’Amérique du Nord (19,2 millions de cas) selon un comptage réalisé par l’AFP vendredi. Le continent déplore plus de 540.000 décès et est également la région du monde où le virus se propage le plus vite: 250.000 nouvelles contaminations par jour en moyenne la semaine dernière, sur 630.000 au niveau mondial.

Après le Royaume-Uni, les Etats-Unis, la Suisse, le Mexique, le Chili, et de nombreux autres pays, les campagnes de vaccination débuteront dimanche dans les 27 pays de l’Union européenne, dont les régulateurs ont autorisé le 21 décembre le vaccin Pfizer-BioNtech. Chaque pays définit ses publics prioritaires et son organisation logistique.

« Année terrible »

« Pendant cette année terrible, nous avons vu les sacrifices faits par tant de gens pour protéger et préserver la vie. Nous ne devons pas gaspiller ces sacrifices », a déclaré vendredi le chef de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus. « Les vaccins offrent la solution pour sortir enfin de cette tragédie. Mais il faudra du temps pour que le monde entier soit vacciné ».

De son côté, dans son message de Noël, le pape François a lancé un appel aux « vaccins pour tous, en particulier pour les plus vulnérables », soulignant que « les lois du marché et les brevets d’invention » ne doivent pas faire la loi face à « la santé de l’humanité ».

Selon l’OMS, 61 vaccins sont entrés en phase d’essai sur les humains, dont 16 sont en phase finale. Et 172 autres vaccins sont en train d’être mis au point.

Un nouveau nom est venu s’ajouter vendredi à la liste des personnalités victimes du Covid-19: le leader de l’opposition au Mali Soumaïla Cissé, décédé à Paris à l’âge de 71 ans. Otage pendant six mois d’un groupe jihadiste, il avait été libéré en octobre, en même temps que la Française Sophie Pétronin et deux Italiens.

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Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

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Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

L’augmentation des cas relancée par cette nouvelle souche du virus selon les autorités sanitaires.

Un nouveau variant du Covid-19, baptisé JN.1 et appartenant à la même famille que l’Omicron, vient de faire son apparition en France, suscitant des inquiétudes à seulement trois semaines des festivités de Noël. Cette annonce relance l’attention des autorités sanitaires sur la situation épidémiologique du pays, à l’approche de la période festive.

Dans le dernier bulletin d’informations de Santé Publique France, une « poursuite de l’augmentation de la majorité des indicateurs » a été notée. Les prélèvements dans les eaux usées, réalisés dans douze stations à travers le pays, ont révélé une « forte augmentation (+24%) de la détection du SARS-CoV-2 » lors de la semaine du 27 novembre, indiquant ainsi une « circulation active du virus dans l’Hexagone ». De plus, dans les laboratoires, le taux de positivité a grimpé à 27,1%, soit une hausse de 2,8 points par rapport à la semaine précédente.

L’infectiologue Bruno Lina a partagé avec nos confrères son observation selon laquelle « ce lignage est en train de remplacer tous les autres, de façon lente mais durable. On a 50% des virus détectés en France qui appartiennent à ce lignage ». Bien que ce nouveau variant ne soit pas réputé plus dangereux que ses prédécesseurs, il est « très probablement responsable de l’augmentation des cas », a-t-il affirmé.

Cette résurgence du Covid-19 survient en pleine saison des maladies respiratoires, le SARS-CoV-2 se classant désormais comme le deuxième virus le plus détecté en France, devançant le VRS (virus de la bronchiolite) et se plaçant derrière les rhinovirus. Par ailleurs, quatre régions françaises ont récemment basculé en phase pré-épidémique de grippe : la Bourgogne-Franche-Comté, le Centre-Val de Loire, le Grand-Est et la Guyane.

Pour prévenir la propagation du virus avant les fêtes, il est recommandé de réinstaurer les pratiques des gestes barrières, qui sont efficaces non seulement contre le Covid-19, mais également contre d’autres maladies respiratoires. Il est conseillé de porter un masque en cas de symptômes ou en présence de personnes vulnérables, de se laver régulièrement les mains, et d’aérer les espaces clos pendant au moins cinq minutes pour éviter une exposition prolongée au froid.

Bruno Lina a également souligné l’importance de la vaccination contre le Covid-19, expliquant que « la vaccination protège à la fois collectivement et individuellement en réduisant le risque d’infection et en atténuant les symptômes en cas d’infection ». Il a ajouté que le vaccin a été adapté pour répondre au variant XBB 1.5, étroitement lié au JN.1, et que les essais ont confirmé son efficacité contre le JN.1 ainsi que contre l’autre variant prédominant, l’EG.5, en décroissance.

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

La plupart des indemnisations sont liées à des cas de myocardites et de péricardites post-vaccination, selon un rapport présenté au Sénat.

L’organisme national d’indemnisation des accidents médicaux (Oniam) a déclaré que 72 personnes ont été indemnisées pour les effets secondaires de la vaccination contre le COVID-19, principalement pour des cas de myocardites et de péricardites. Ces informations ont été dévoilées ce mercredi au Sénat, deux ans après le début de la campagne de vaccination.

Au 30 juin, l’Oniam a tranché sur le droit à l’indemnisation dans 241 dossiers de troubles post-vaccination, dont 30% ont abouti à une indemnisation, a expliqué François Toujas, candidat à la présidence de l’Oniam, devant la commission des Affaires sociales du Sénat.

Le nombre total de demandes d’indemnisation amiable pour des problèmes de santé post-vaccination s’élève à 1.020, dont 768 sont toujours en cours d’examen. Ces demandes concernent majoritairement le vaccin Pfizer, suivi des vaccins Moderna, AstraZeneca, et Janssen.

Les demandes d’indemnisation les plus courantes concernent les inflammations du cœur (211 dossiers), les troubles neurologiques (196 dossiers), les AVC/thromboses/embolies pulmonaires (129 dossiers), les troubles articulaires (91 dossiers), les troubles auditifs (67 dossiers) et les troubles dermatologiques (31 dossiers). Selon François Toujas, ces dossiers seront un sujet majeur pour l’Oniam dans les années à venir.

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Le COVID-19 n’est plus une urgence sanitaire mondiale d’après l’OMS

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Le COVID-19 n'est plus une urgence sanitaire mondiale d'après l'OMS

Le patron de l’Organisation mondiale de la Santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a estimé ce vendredi 5 mai que le coronavirus «n’est plus une urgence sanitaire de portée internationale».

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré la fin de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale lié au Covid-19, le vendredi 5 mai. Cette annonce met fin à plus de trois ans de niveau maximal d’alerte mondiale face à la menace sanitaire que représentait le virus. Cependant, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a précisé que le virus n’est pas éradiqué et reste une menace pour la santé publique mondiale.

Dr Tedros a souligné qu’il y a encore des millions de personnes infectées ou réinfectées par le SARS-CoV-2 et que des milliers de personnes en meurent chaque semaine. Il a averti que le virus est là pour durer et qu’il continue de tuer. Même si la levée de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale est une étape importante dans la lutte contre le Covid-19, il est important de rester vigilant face à la propagation du virus.

Cette annonce intervient plus de trois ans après que l’OMS ait décrété un état d’urgence sanitaire mondial face à un mystérieux virus apparu en Chine et s’étant rapidement propagé à travers le monde, semant le chaos et faisant des millions de morts. Les gouvernements et les organisations internationales ont travaillé ensemble pour faire face à cette crise sanitaire sans précédent, en développant des vaccins efficaces et en mettant en place des mesures de prévention et de contrôle.

L’OMS a appelé les gouvernements du monde entier à continuer à prendre des mesures pour lutter contre la propagation du virus, notamment en mettant en œuvre des campagnes de vaccination, en renforçant les systèmes de santé et en encourageant la distanciation sociale et le port de masques. Bien que la fin de l’état d’urgence sanitaire mondial soit une étape importante, la lutte contre le Covid-19 continue.

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